À l'École de Marie >> L'Encyclique Ecclesia de Eucharistia

Chapitre 3: L'apostolicité de l'Eucharistie et de l'Église

«CATÉ-QUIZ»

Comment la substance du pain et du vin fut et est changée en la substance du Corps et du Sang de Jésus?

Ce changement de la substance du pain et du vin en la substance du Corps et du Sang de Jésus est un grand miracle que Dieu seul peut faire. La Toute-Puissance est le pouvoir qu'a Dieu de faire tout ce qu'Il veut. (P.C.#262 ; CÉC, No. 1375).

Qui peut consacrer le pain et le vin?

Seulement les Prêtres validement ordonnés ( CÉC, No. 1411).

Que veut dire «Sacrifice eucharistique»?

Cela veut dire que l'Eucharistie est le mémorial de la Passion et de la Mort du Christ en Croix pour le Salut du monde. (CÉC, No. 1409).

À quel moment Jésus a-t-Il donné le pouvoir de changer le pain et le vin en Son Corps et Son Sang?

Quand Il dit à Ses Apôtres : «Faites ceci en mémoire de Moi.» Cela signifiait : ce que je viens de faire, il faudra que vous le fassiez désormais, en vous souvenant de Moi, en pensant à faire comme Moi. (P.C.#264 ; CÉC, No. 1341).

Comment se manifeste le caractère sacrificiel de l'Eucharistie?

C'est le Christ lui-même qui l'offre par le ministère des Prêtres. Ils exercent ce pouvoir, lorsque que, durant la Messe, ils prononcent les paroles de la Consécration qui sont les paroles mêmes de Jésus : «Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang.» (P.C.#265 ; CÉC, No. 1377-1412).

On appelle paroles de la Consécration, les paroles dont le Prêtre se sert pour consacrer le pain et le vin. Ces paroles sont les mêmes que Jésus a prononcées à la dernière Cène, le Jeudi-Saint. Le Prêtre dit : «Ceci est mon Corps, ceci est mon Sang», et c'est vraiment le Corps et le Sang de Jésus qui viennent sur l'autel et non pas le corps et le sang du Prêtre qui dit la Sainte Messe, parce que le Prêtre, tenant la place de Jésus, parlant au nom de Jésus, agit et parle comme s'il était lui-même Jésus-Christ.

L'apostolicité de l'Eucharistie et de l'Église

Lien très étroit entre l'Eucharistie et l'Église

Le Saint-Père débute ce chapitre en écrivant : «Si, comme je l'ai rappelé dans les chapitres précédents, l'Eucharistie édifie l'Église et l'Église fait l'Eucharistie, il s'ensuit que le lien entre l'une et l'autre est très étroit. C'est tellement vrai que nous pouvons appliquer au Mystère eucharistique ce que nous disons de l'Église quand, dans le Symbole de Nicée-Constantinople, nous la confessons «une, sainte, catholique et apostolique». Une et catholique, l'Eucharistie l'est également. Elle est aussi sainte, bien plus, elle est le Très Saint-Sacrement. Mais c'est surtout vers son apostolicité que nous voulons maintenant porter notre attention.

L'Église dans le dessein de Dieu

Le mot Église signifie «assemblée», Peuple de Dieu en marche, dispersé dans le monde entier, et qui vit de la Parole et du Corps du Christ.

La Sainte Écriture nous parle de l'Église avec de très belles images par exemple: le bercail, le champ de Dieu, la vigne, la construction de Dieu, la Cité sainte, la nouvelle Jérusalem, la fiancée parée pour son Époux, notre Mère, l'Épouse immaculée de l'Agneau immaculé (Apocalypse 19, 7; 21,2. 9 ; 2, 17) que le Christ a aimée et pour laquelle Il s'est livré afin de la sanctifier (Éphésiens 5, 25-26), qu'Il ne cesse de nourrir et d'entourer de soins.

Le dessein de Dieu sur l'Église est de réunir tous les croyants dans le Christ en une seule Famille.

C'est Jésus-Christ qui fonda l'Église avec l'annonce du Royaume de Dieu, avec Sa mort rédemptrice sur la Croix et avec Sa Résurrection.

L'Église est un Mystère parce qu'Elle est en même temps visible et spirituelle, humaine et divine, société hiérarchique et Corps mystique du Christ.

L'Église est «Sacrement de Salut» parce qu'Elle est «instrument» de la Communion des hommes avec Dieu et Communion des hommes entre eux.

L'Église est apostolique, c'est-à-dire fondée sur les Apôtres

À l'origine de l'Eucharistie, il y a aussi les Apôtres, non parce que le Sacrement ne remonterait pas au Christ Lui-même, mais parce qu'Il leur a été confié par Jésus et qu'Il a été transmis par eux et par leurs successeurs jusqu'à nous. C'est en continuité avec l'action des Apôtres, obéissant à l'ordre du Seigneur, que l'Église célèbre l'Eucharistie au long des siècles.

Elle transmet, avec l'aide de l'Esprit Saint qui habite en Elle, l'enseignement, le bon dépôt, les saintes paroles entendues par les Apôtres.

Enfin, l'Église est apostolique en ce sens qu'«elle continue à être enseignée, sanctifiée et dirigée par les Apôtres jusqu'au retour du Christ, grâce à ceux qui leur succèdent dans leur charge pastorale : le collège des Évêques, «assisté par les Prêtres, en union avec le Successeur de Pierre, Pasteur suprême de l'Église»». Succéder aux Apôtres, dans la mission pastorale, implique nécessairement le Sacrement de l'Ordre, à savoir la suite ininterrompue des ordinations épiscopales valides, remontant jusqu'aux origines. Cette succession est essentielle pour qu'il y ait l'Église au sens propre et plénier. (CÉC, No. 857)

C'est le Prêtre ordonné qui célèbre le Sacrifice eucharistique en la Personne du Christ

Entre les fidèles et Dieu, il y a des intermédiaires nécessaires : les chefs de l'Église. C'est pour cela que dans le Missel romain il est prescrit que ce soit le Prêtre seul qui récite la prière eucharistique, pendant que le peuple s'y associe dans la Foi et en silence.

Le Concile le déclare : «Celui qui a reçu le Sacerdoce ministériel [...] célèbre le Sacrifice eucharistique en la personne du Christ. Dans l'économie du Salut voulue par le Christ, le ministère des Prêtres qui ont reçu le Sacrement de l'Ordre manifeste que l'Eucharistie qu'ils célèbrent est un don qui dépasse radicalement le pouvoir de l'assemblée et qui demeure en toute hypothèse irremplaçable pour relier validement la Consécration eucharistique au Sacrifice de la Croix et à la dernière Cène.

Le fait, que le pouvoir de consacrer l'Eucharistie ait été confié seulement aux Évêques et aux Prêtres, ne constitue aucunement une dépréciation du reste du peuple de Dieu, puisque, dans la communion de l'unique Corps du Christ qu'est l'Église, ce don rejaillit au bénéfice de tous.

Si l'Eucharistie est le centre et le sommet de la vie de l'Église, elle l'est pareillement du ministère sacerdotal.

Les activités du Prêtre sont multiples. Il est facile de comprendre combien les Prêtres sont guettés par le danger de la dispersion dans de nombreuses tâches différentes. Le Concile Vatican II a vu dans la charité pastorale le lien qui unifie leur vie et leurs activités : «Avant tout, le Sacrifice eucharistique  est le centre et la racine de toute la vie du Prêtre.» On comprend alors l'importance pour la vie spirituelle du Prêtre, autant que pour le Bien de l'Église et du monde, de mettre en pratique la célébration quotidienne de l'Eucharistie, qui est vraiment action du Christ et de l'Église. Ainsi ses journées deviendront vraiment eucharistiques.

L'exemple de Jésus

Quand Jésus eut douze ans, Il monta avec Marie et Joseph à Jérusalem. Ils prièrent dans le Temple. Les jours de fête étant passés, le jeune Jésus resta dans la ville à l'insu de ses parents.

Pensant qu'Il était avec leurs compagnons de voyage, ils marchèrent tout un jour, et alors ils Le cherchèrent parmi leurs parents et leurs amis. Ne L'ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour Le chercher. Au bout de trois jours, ils Le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Et tous ceux qui l'entendaient étaient ravis de son intelligence et de ses réponses.

En Le voyant, ils furent étonnés, et sa Mère lui dit : «Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Ton père et moi, nous te cherchions tout affligés.» Il leur répondit «Pourquoi me cherchiez-vous? Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père?»

Quand un enfant a entendu l'Appel de Dieu qui doucement lui dit : «Tu seras Prêtre», il peut dire comme Jésus : «Il faut que je m'occupe des choses de mon Père, qui est dans le Ciel.» D'autres enfants feront de beaux rêves d'avenir, ils seront commerçants, ingénieurs, maîtres-ouvriers, architectes. Ils gagneront beaucoup d'argent.

Peut-être que les Parents diront à l'enfant qui sent la Vocation : «Mon fils, tu dois avoir plus tard une belle situation, riche, enviée, facile. La vie du Prêtre ressemble si étrangement à celle de Jésus : des contradictions, des moqueries, des luttes, des mortifications continuelles, que nous craignons pour toi. Travaille, toi aussi pour une situation que le monde envie...»

Mais l'enfant répondra : «Il faut que je m'occupe des choses qui regardent Dieu, notre Père qui est dans les cieux.»

Comment Jésus appela ses premiers Prêtres

C'est après son jeûne de quarante jours dans le désert, que Jésus choisit ses Apôtres. Il savait qu'Il allait mourir sur une Croix pour sauver le monde. Le mot «sauver», «sauvetage», indique une action laborieuse et difficile. Il appela d'abord les pêcheurs. Au moyen de ses filets, le pêcheur travaille à retirer de l'eau, les poissons du lac.

L'Apôtre aura le même travail, aussi laborieux, aussi pénible ; il sera «pêcheur» d'hommes, cherchant à les retirer du Mal : «Suivez-Moi, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes.» (Matthieu 4,19) Jésus indique donc bien la mission qu'Il réserve à ceux qu'Il appelle auprès de Lui.

Cette mission est en tout semblable à celle de Jésus, venu pour faire la Volonté de Son Père, pour sauver ceux qui se perdent. L'oeuvre des Apôtres est donc de collaborer avec le Christ. En les appelant, Il leur présente l'idéal sacerdotal : travailler à la sanctification des âmes.

Ce que Jésus a demandé à ses premiers Prêtres

L'Évangile nous indique ce que Jésus a exigé de ses premiers Prêtres : l'abandon de leurs filets, de leur barque, des belles rives du lac, de leur maison, c'est-à-dire : le désintéressement le plus complet. L'Apôtre ne veut qu'une chose : la Gloire du Bon Dieu et le Salut des âmes. Il est pêcheur d'âmes. L'argent, les honneurs ne comptent pas pour lui. Ce désintéressement permettra d'accepter joyeusement, les souffrances de l'apostolat : «Celui qui veut venir après Moi, qu'il prenne sa Croix et qu'il Me suive.» (Matthieu 10, 38) Car celui qui veut continuer la mission de Jésus sur la terre, doit s'attendre à subir le même sort : «Le disciple n'est pas au-dessus du Maître, ni le serviteur au-dessus du Seigneur.» (Matthieu 10, 24-25 ; Jean 15, 20)

Il exige aussi un grand amour : «Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, n'est pas digne de Moi.» (Matthieu 10, 37) Il leur demande enfin de prier le Père céleste pour qu'Il donne, à beaucoup, le désir d'être apôtres, c'est-à-dire Prêtres : «La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux, suppliez le Maître d'envoyer des ouvriers à Sa moisson.» (Matthieu 9, 37).

Ce que Jésus a offert à ses premiers Prêtres

Notre-Seigneur a offert à ses premiers Prêtres, les Apôtres, Sa Puissance. Il a dit au paralytique, à Marie-Madeleine, et à combien d'autres : «Tes péchés te sont remis, va, et désormais, ne pèche plus.» (Luc 7,47-50), et Il prouve, par des miracles, qu'Il a ce pouvoir. À ses Apôtres et, en leurs personnes, à leurs successeurs, Il dit : «Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez.» Il change le pain en son Corps, le vin en son Sang, et Il ajoute : «Faites ceci en mémoire de Moi.»

Jésus est toujours avec Ses Prêtres.

La dignité du Prêtre : Le Saint Curé d'Ars nous parle du Prêtre...

Qu'est-ce qu'un Prêtre? Un homme qui tient la place de Dieu, un homme qui est revêtu de tous les pouvoirs de Dieu. «Allez, dit le Seigneur au Prêtre. Comme mon Père m'a envoyé, Moi aussi je vous envoie. Toute puissance m'a été donnée au Ciel et sur la terre. Allez donc, instruisez toutes les nations. Celui qui vous écoute, M'écoute ; celui qui vous méprise, Me méprise.»

Lorsque le Prêtre remet les péchés, il ne dit pas : «Dieu pardonne.» Il dit : «Je te pardonne.»

À la Consécration, il ne dit pas : «Ceci est le Corps de Jésus...», Il dit : «Ceci est Mon Corps.»

Saint Bernard nous dit que tout est venu par Marie. On peut dire aussi que tout nous est venu par le Prêtre. Oui, tous les honneurs, toutes les Grâces, tous les dons célestes.

Si nous n'avions pas le Sacrement de l'Ordre, nous n'aurions pas Notre-Seigneur. Qui est-ce qui L'a mis dans le Tabernacle? C'est le Prêtre. Qui est-ce qui a reçu ton âme à son entrée dans la Vie? C'est le Prêtre. Qui la nourrit pour lui donner la force de faire son pèlerinage? Le Prêtre. Et si cette âme vient à mourir, par le péché mortel, qui la ressuscitera? Encore le Prêtre. Qui la préparera à paraître devant Dieu, en lavant cette âme pour la dernière fois dans le Sang de Jésus? Le Prêtre, toujours le Prêtre. Vous ne pouvez pas vous rappeler un seul Bienfait de Dieu sans rencontrer, à côté de ce souvenir, l'image du Prêtre.

Allez-vous vous confesser à la Sainte Vierge ou à un Ange? Vous pardonneront-ils? Non. Vous donneront-ils le Corps et le Sang de Jésus? Non. La Sainte Vierge ne peut pas faire descendre son Divin Fils dans l'Hostie. Vous auriez deux cents Anges là, ils ne pourraient vous absoudre. Un Prêtre le peut ; il peut vous dire : «Va en paix ; je te pardonne.»

Le Prêtre, c'est quelqu'un de grand. La dignité du Prêtre ne se comprendra bien que dans le Ciel. Si on le comprenait sur la terre, on mourrait non de frayeur, mais d'amour!

Les autres Bienfaits de Dieu ne nous serviraient de rien sans le Prêtre. À quoi servirait une maison remplie d'or, si vous n'aviez personne pour vous ouvrir la porte? Le Prêtre a la clef des trésors célestes : c'est lui qui ouvre la porte ; il est l'économe du Bon Dieu, l'administrateur de Ses Biens.

Sans le Prêtre, la Mort et la Passion de Jésus ne serviraient de rien. Il n'est pas Prêtre pour lui : il ne se donne pas l'absolution, il ne s'administre pas les Sacrements. Il n'est pas pour lui, il est pour nous. Laissez une paroisse vingt ans sans Prêtre, on y adorera les bêtes! Quand on veut détruire la religion, on commence par attaquer le Prêtre, parce que là où il n'y a plus de Prêtre, il n'y a plus de sacrifice, il n'y a plus de religion...

Lorsque la cloche vous appelle à l'église, si l'on vous demandait : «Où allez-vous?» Vous pourriez répondre : «Je vais nourrir mon âme.» Si on vous demandait, en vous montrant le Tabernacle : «Qu'est-ce que cette porte dorée?» - C'est le garde-manger de mon âme. - Quel est celui qui en a la clef, qui fait les provisions, qui apprête le festin, qui sert à table? - C'est le Prêtre. Et la nourriture? - C'est le précieux Corps et le précieux Sang de Jésus.» Mon Dieu, comme tu nous as aimés!

Voyez la puissance du Prêtre : sa parole, d'un morceau de pain fait un Dieu. C'est plus que créer le monde. Quelqu'un disait : «Sainte Philomène obéit au Curé d'Ars?» Certes, elle peut bien lui obéir puisque Dieu lui obéit.

Si je rencontrais un Prêtre et un Ange, je saluerais le Prêtre avant de saluer l'Ange. Celui-ci est l'ami de Dieu, mais le Prêtre tient sa place.

Quelle joie avaient les Apôtres, après la Résurrection de Jésus, de voir le Maître qu'ils avaient tant aimé! Le Prêtre doit avoir la même joie, en voyant Notre-Seigneur qu'il tient dans ses mains. On attache beaucoup d'importance aux objets qui ont été déposés dans l'écuelle de la Sainte Vierge et de l'Enfant-Jésus, à Lorette. Mais les doigts du Prêtre, qui ont touché la chair adorable de Jésus-Christ, qui se sont plongés dans le calice où a été son Sang, ne sont-ils pas plus précieux?

Le Sacerdoce, c'est l'Amour du Coeur de Jésus. Quand vous voyez le Prêtre, pensez à Notre-Seigneur Jésus-Christ.»

On ne peut remplacer la Messe dominicale par des célébrations, oecuméniques ou non, de la Parole

De telles célébrations et rencontres, louables en elles-mêmes en certaines circonstances, préparent à la pleine communion tant désirée, même eucharistique, mais elles ne peuvent la remplacer.

Cela démontre combien est douloureuse et anormale la situation d'une Communauté chrétienne qui, tout en ayant les caractéristiques d'une paroisse quant au nombre et à la variété des fidèles, manque cependant d'un Prêtre pour la guider.

La prière pour les Vocations et l'exemple efficace du Prêtre est un encouragement, pour les jeunes et ceux qui sont appelés, à répondre avec générosité à l'Appel de Dieu qui invite au Sacerdoce.

Lorsque, en raison du manque de Prêtres, une participation à la charge pastorale d'une paroisse a été confiée à des fidèles non ordonnés, ceux-ci garderont présent à l'esprit que, comme l'enseigne le Concile Vatican II, «aucune communauté chrétienne ne s'édifie si elle n'a pas sa racine et son centre dans la célébration de la Très Sainte Eucharistie.» Ils auront donc soin de maintenir vive dans la communauté, une véritable «faim» de l'Eucharistie, qui conduit à ne laisser passer aucune occasion d'avoir la célébration de la Messe, en profitant même de la présence occasionnelle d'un Prêtre.

Le Dimanche

«Pour vivre avec une plus grande intériorité les Mystères du Seigneur, il est nécessaire avant tout, dit le pape, de vivre l'Eucharistie dominicale, et le Dimanche comme le jour de la Foi, comme le Don de l'Esprit, comme Pâque de la semaine. «Sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre, disaient les premiers martyrs chrétiens.»»


En résumé : «Le sommet de la prière chrétienne : c'est l'Eucharistie, coeur vivant et essentiel de la Messe!»

 

Capsules de gentillesse :

Étant donné que vendredi prochain nous n'aurons pas de cours, je donne deux «capsules de gentillesse» cette semaine.

1) À l'ouverture de l'Année de l'Eucharistie, en conclusion de sa Lettre apostolique : «Reste avec nous» (Mane nobiscum Domine), que nous étudierons ensemble après la Lettre Encyclique : «L'Église vit de l'Eucharistie» (Ecclesia de Eucharistia), le Pape Jean-Paul II écrit : « Je ne demande pas que l'on fasse des choses extraordinaires, mais que tout soit empreint d'une profonde intériorité.» Profitons de ce temps fort pour offrir généreusement des communions et des prières pour les Prêtres et pour ceux qui sont appelés à cette sublime Vocation.

2) La Toussaint : Lundi prochain, ce sera encore une grande journée pour tous les Chrétiens puisque l'Église célébrera la Fête de la Toussaint. Comme c'est l'habitude pour plusieurs d'entre nous, nous demanderons, la veille, dans notre prière du soir, la faveur d'avoir l'inspiration ou un événement particulier qui nous fera penser à un «Saint Patron» qui nous aidera pour la nouvelle année.

Bonne semaine!

À l'École de Marie >> L'Encyclique Ecclesia de Eucharistia