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Skin Cancer Man!
Cet article est sans importance. C'est juste un «photo-reportage» bâclé sur mon trajet habituel en vélo, que je fais pour essayer de rester en forme. Je l'ai mis sur Internet entre autres pour faire taire un de mes copains qui s'imagine que la Floride, c'est le Paradis Terrestre, et que tout y est totalement différent et meilleur que le Québec.
Comme le village de Ave Maria est dans un trou floridien, toutes les routes qui y mènent (sauf une) n'ont que de la place pour deux autos de large. Aucun accotement, aucune place pour qu'un vélo partage la route. Donc je prends Oil Well Road, qui est presque acceptable pour les cyclistes, et je me dirige vers la civilisation la plus proche: Naples.
Trajet habituel: aller-retour de la maison à la première grosse intersection.
Allons-y donc d'ouest en est (de gauche à droite pour vous, qui regardez la carte ci-haut), de l'intersection de Collier et Immokalee, jusqu'au Boulevard Ave Maria. Commençons du côté nord de l'intersection, sur la belle piste cyclable. Aucun piéton ou presque, et presque pas de vélos.
L'intersection de Collier et Immokalee, en regardant vers l'est.
Toujours plus à l'est
De retour du côté sud, car la piste cyclable se termine rapidement.
Toujours plus à l'est.
Petite note sur ces photos: elles ont été prises hier, le Vendredi Saint (2024-mars-29), de 10h00 à 12h00 environ. À chaque photo, j'essayais de remarquer le plus loin que je pouvais voir, pour que quand je sois rendu à ce point lointain, je puisse prendre une autre photo. Donc vous voyez vraiment à peu près tout ce que je vois durant le trajet. Ceci explique pourquoi il y a tant de photos, et si ennuyantes!
En Floride, les trottoirs sont un no-man's-land, donc ils deviennent mon autoroute personnelle.
Si vous vous référez à la carte ci-haut, on se prépare à tourner vers le nord.
Suite du long virage vers le nord
À droite du poste de pompier, un des nombreux canaux (la Floride est à peu près au même niveau que la mer).
On ne le voit pas bien ici, mais vers la droite il y a un petit centre d'achat.
Encore suite du long virage vers le nord.
Première mention de l'existence de Ave Maria sur un panneau. On va tourner vers l'est.
Et vlan, on recommence à aller franc est, sur mon «autoroute personnelle» trottoirienne.
Toujours plus vers l'est. Toute cette excitation! Que de choses à voir!
Maison demi-abandonné à gauche, école d'équitation à vendre à droite.
À partir d'ici, il n'y a plus de feux de circulation.
Début du tristement célèbre «14 Minutes de la Mort».
Le trajet est très agréable et sécuritaire, sauf une section entre Everglade Boulevard et le siège social des Tomates Gargiulo. Je l'ai surnommé les «14 Minutes de la Mort», mais c'est surtout quand on est du côté nord, en direction ouest.
Toujours plus à l'est.
Le côté nord est plus étroit encore.
Approche du petit pont, le point le plus étroit du parcours.
Au petit pont, j'arrête carrément et j'attends qu'il n'y ait pas d'autos, car il n'y a aucune place où se cacher, à part prendre son vélo, le jeter par-dessus bord, et ensuite se jeter soi-même à l'eau. J'imagine qu'il doit y avoir deux ou trois pieds de profondeur dans ce gros ruisseau. Je vois des gens y aller à la pêche parfois.
Toujours plus à l'est.
La Floride, du moins dans le coin où je suis, est platte-platte-platte. Aucune montagne, aucune butte, rien. Une vraie table de billard, à perte de vue.
Enfin, merci Jésus, le «14 Minutes de la Mort» se termine bientôt!
Ouf, de retour sur une piste cyclable, encore du côté nord de la route.
Champ de tomate typique.
Zut, pas d'alligators. J'ai en déjà vu plusieurs gros ici.
Toujours plus à l'est, le long d'une sorte de mini-réserve faunique.
Végétation naturelle, pas les palmiers qu'on plante partout pour les touristes.
Je vois parfois des familles de chevreuils ici, et des dindons sauvages.
Au loin, la seule entreprise près de Ave Maria: Arthrex.
Après Arthrex, on approche de Ave Maria.
Et voilà la Terre Promise!
Ici, on vient de virer en direction franc nord.
La végétation ici est plus «touristique».
Gentil alligator touristique (non, panique; la ville est venue l'enlever).
Toujours plus vers le nord.
En passant, le vélo sur lequel je suis est bien entendu mon vénérable MEC Chinook, du temps où la MEC existait encore en tant que vraie co-opérative.
Poste de pompier et futur quincaillerie au loin.
Encore mon gros doigt stupide qui veut être dans la photo.
À droite au loin, on voit l'église. À gauche et plus proche, certains bâtiments de l'université.
L'archange Gabriel, la Vierge Marie, la publicité trompeuse de l'université simili-catholique.
Le boulevard Ave Maria.
Home Sweet Home
La fenêtre de la salle à dîner (transformée en chambre pour moi) donne sur le Boulevard Ave Maria.
Quand je veux faire rigoler les gens, je dis que j'habite dans le village de «Je Vous Salue Marie», sur le boulevard «Je Vous Salue Marie», où se trouve l'Université «Je Vous Salue Marie», et je vais à la Messe dans une église catholique au nom tout aussi original de «Je Vous Salue Marie». Certains ne savent même pas que «Ave Maria» en latin signifie «Je Vous Salue Marie»!
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