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Le seul contre-manifestant à la Chaîne pour la Vie cette année.
Cette année, le seul contre-manifestant à la Chaîne pour la Vie a été Monsieur Vent! Heureusement, il ne pleuvait pas, mais le temps était froid et nuageux, et il ventait à écorner les boeufs.
Endroit où sont normalement les pro-choix à chaque année.
Du côté positif, le vent a écorné tous les pro-choix! Aucun ne s'est présenté!
Venez vous réchauffer sous mes ailes, mes petits poussins!
Du côté négatif, plusieurs jeunes enfants étaient transis de froid, donc nous avons encouragé les familles Bilodeau, Breheret et Lavoie (15 personnes en tout) à quitter avant le temps pour éviter les pneumonies! Excluant ces familles, j'ai compté 55 pro-vie. Si la météo avait été normale, nous aurions eu presque autant de participants que l'année dernière (70 en 2011 par rapport à 75 en 2010).
Vue générale de toute la Chaîne pour la Vie (faire défiler vers la droite pour tout voir).
Comme nous ne savons jamais d'avance si les pro-choix vont se présenter, et s'ils vont être bien ou mal élevés, nous avions demandé à la Ville de Québec de fournir des policiers. Ils étaient là, alors une fois de plus, merci M. le maire Régis Labeaume, et merci au Sergent Line Pelletier ainsi qu'à ses hommes! Nous apprécions beaucoup votre présence qui nous permet d'encourager les femmes et les enfants à participer! (Dommage que le Sergent Line Pelletier ne pouvait pas donner une contravention pour excès de vitesse à Monsieur Vent!)
La circulation au ralenti laissait amplement de temps de lecture aux automobilistes.
Cette année, M. Royce Dunn (Fondateur du mouvement «Life Chain», ou Chaînes pour la Vie) avait demandé qu'on prolonge notre prière silencieuse d'une demi-heure. Nous l'avons fait, heureusement! En effet, vers 15h00 la circulation était très lente sur le boulevard Laurier, alors les automobilistes avaient amplement de temps pour lire nos messages. (Dans la photo ci-dessus, les autos que vous voyez sont pare-choc à pare-choc, mais après le feu de circulation! Remarquez aussi M. Drouin qui a été désigné volontaire pour être le lampadaire qui tient l'autre bout de la bannière malgré les violents courants d'air!)
L'abbé Pierre-Henri Gouy de www.fsspquebec.org
Comme d'habitude, malgré avoir invité tous les évêques et tous les prêtres du diocèse de Québec, seule la FSSP était présente pour sauver l'honneur du clergé catholique.
Pasteur Bernard Westerveld
Les chrétiens évangéliques étaient bien représentés comme d'habitude, avec entre autres Bernard Westerveld et plusieurs de ses enfants.
En conclusion, je voudrais remercier une fois de plus tous les participants «dans le vent»! Mais je tiens aussi à remercier les participants «dans les nuages célestes», c'est-à-dire tous les gens qui ne pouvaient pas être là corporellement, mais qui ont néanmoins uni leurs prières aux nôtres, afin de faire cesser la tuerie des enfants à naître au Canada.
Policiers protégeant quelques pro-vie en prière.
(Source)
Nous n'avons pas eu de pro-choix cette année, mais quelques jours avant notre manifestation ici à Québec, le groupe pro-vie «SOS Tout-petits» a tenté de prier tranquillement devant l'hôpital Tenon à Paris. Ces pro-vie auraient été hachés menu si l'escouade anti-émeute n'avait pas été là pour les protéger.
Voici quelques extraits d'une entrée de blogue du 2011-sept-22 intitulée «Deux planches, trois clous!» SOS Tout-petits sous l'avalanche de haine des avorteurs elle-même basée sur un article de Mme Jeanne Smits, Directrice de la rédaction du quotidien français Présent.
Samedi matin, 10 h 20, abords de l'hôpital Tenon. Un petit groupe de militants de SOS Tout-petits, entourant le Dr Dor, arrive pour une manifestation (déclarée) contre la reprise des avortements dans ce grand établissement public où ils avaient cessé en 2009. Ils trouvent sur place plusieurs centaines de partisans de l'"IVG quand je veux, comme je veux" qui manifestent avec des drapeaux noirs et rouges, en vociférant des blasphèmes.
L'avortement (IVG) quand je veux, où je veux.
(Source)
Certains de ces excités se jettent sur la voiture, la frappent, tentent de forcer les portières. Si la police n'avait pas été là - en tenue anti-émeute, lourdement casquée et protégée - les anarcho-écolo-féministes n'auraient sans doute fait qu'une bouchée des 6 ou 7 "priants" qui réussirent cependant à rejoindre le lieu de rendez-vous contre la grille à côté de l'entrée principale de l'hôpital. Les violences physiques étaient au rendez-vous: le Dr Dor s'est fait arracher sa casquette et sa sacoche (qui lui a finalement été rendue par un policier qui l'avait reprise à son agresseur).
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Pro-choix violents chargeant les policiers anti-émeute.
(Source:
© Armand Borlant)
Un autre groupe de militants de SOS Tout-petits, n'ayant pas voulu prendre le risque de traverser la foule des pro-avortement haineux en raison de la présence de plusieurs personnes âgées et fragiles, s'est rassemblé à une centaine de mètres de là autour de l'abbé Pagès, avant de poursuivre sa prière de l'autre côté du square en face de l'entrée de Tenon : là encore, les agresseurs ont fait sentir leur haine en balançant des oeufs et d'autres projectiles contre les 22 personnes pacifiques venues prier pacifiquement.
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Pour le Dr Dor, le caractère "eschatologique" de ce combat devient de plus en plus évident. Il m'a dit quelques-uns des slogans de ceux d'en face: ils fêtaient Judas, ils criaient: "Deux planches, trois clous!", leurs cris étaient hystériques. Et ils dénonçaient, bien sûr, la «violence» de la prière de SOS Tout-petits.
Devinez si ce sont des pro-vie ou des pro-choix?
(Source:
© Armand Borlant)
Sans le vouloir, ils ont porté témoignage, reconnaissant la force de la prière face aux horreurs de la culture de mort. La prière, la prière publique, apparaît ainsi comme l'arme la plus efficace contre l'outrage public et légal fait aux droits de Dieu. Car franchement, que représentent moins de 10 "priants" pro-vie ici, une vingtaine là, contre la détermination, la haine et les moyens de leurs adversaires? La mobilisation de ces derniers apporte la preuve que cette faiblesse n'est qu'apparente.
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Cela faisait déjà plus de 10 ans que les réunions de prière de SOS Tout-petits dans divers lieux de la capitale s'étaient déroulées sans incidents violents provoqués par des contre-manifestants. La reprise des tentatives d'intimidation, la haine, les cris, les coups montrent que quelque chose est peut-être en train de changer. Qu'il est important d'être là. De dire "non".