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1)
Lettre initiale au sujet du texte
«Le Cardinal Ouellet et le sac de patates»
2) Réponse de Stefan Jetchick
Le 4 août 2005 en la fête de St-Jean-Marie Vianney, curé d'Ars Mes commentaires à la lecture de ton texte paru le 2 août sur ton site Inquisition et intitulé «Cardinal Ouellet et.........» À toi Stefan, mon frère en J.C., Après la lecture de ton texte, je te ferai grâce des sentiments qui me tourmentaient et m'opprimaient. J'ai pris un long temps de prière devant Jésus Eucharistie, je me sentais inspirée par la Parole à répondre (Math. 18, 15-17) en faisant un parallèle avec ce que nous vivons en liturgie avec le peuple Hébreux. Je me servirai donc de la Parole et de quelques textes écrits par des saints du ciel et des justes de la terre. Je trouvais providentiel que tu sortes ce texte en cette période ou les Hébreux dans le désert (notre désert : le diocèse) récriminaient sans cesse (lire chialer) et n'en finissaient plus de gémir constamment (Nb 11-12 ) «....ah si nous avions du pain........ah si nous avions de la viande....des oignons...des poireaux....de l'ail.....ah si nous avions de l'eau....» Moïse entendit gémir son peuple. Le Seigneur s'enflamma d'une grande colère. Moise le prit très mal et dit au Seigneur :» Pourquoi traiter si mal ton serviteur (sac de patate)? Pourquoi m'as-tu imposer le fardeau de tout ce peuple? (diocésains de Québec). Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, est-ce moi qui l'ai enfanté, pour que tu me dises : «Comme on porte un nourrisson porte ce peuple dans tes bras jusqu'au pays que j'ai promis par serment à tes pères?» Je ne puis, à moi seul, porter tout ce peuple : c'est un fardeau trop lourd pour moi. Si c'et ainsi que tu me traites fais-moi plutôt mourir? Ah! Si je pouvais trouver grâce à tes yeux et voir la fin de mon malheur!» (sac de patate) Et ils dirent : « Yahvé ne parlerait-il donc qu'à Moise? N'a-t-il pas parlé à nous aussi? » (dire au «sac de patate» ce qu'il doit faire) (Nb 11,2-10) « Yahvé entendit. Pourquoi avez-vous osé parler contre mon serviteur Moise?» (Cardinal Ouellet) La colère de Yahvé s'enflamma contre eux. Il partit et la nuée quitta la Tente.» (Nb 13, 1-2-14).....et tout le peuple gémit (chiala) toute la nuit.. Le Seigneur dit à Moise et à son frère Aaron : «Combien de temps cette communauté mauvaise va-t- elle récriminer contre moi. Tu leur diras : Aussi vrai que je suis vivant, déclare le Seigneur je vous traiterai selon les paroles mêmes que je vous ai entendu prononcer. Vos cadavres resteront dans ce désert.» Le Cardinal Ouellet suit le chemin de son Maître, son dimanche des Rameaux (26 janvier au 26? Mars 202) a été de courte durée, et depuis il est au Gethsémani, laissé seul. Après 3 ans de vie publique (3 ans de ministère du Cardinal) Notre-Seigneur n'aurait pas passé non plus le test de «sac de patate» et je dirais en pire aux yeux du monde de ce temps-là. Mais, ce qui ne se voyait pas, c'était la Rédemption qui s'accomplissait pour culminer avec sa Passion et sa mort, et sa résurrection. Et elle continue de s'accomplir (même si ça paraît pas beaucoup) par le ministère de l'Église. Le Cardinal Ouellet est un vrai berger qui n'a pas peur de dénoncer le mal haut et fort. Ceux qui le suivent régulièrement peuvent en témoigner, il parle haut et fort et n'édulcore pas les évangiles, c'est pour cela qu'il dérange, car une prédication qui ne dérange pas ce n'est pas l'évangile. Qui dans tout le Canada, qui des évêques a osé aller jusqu'à Ottawa parler aux Sénateurs? Ce n'était pas dans ses fonctions, il n'est ni le président de la Conférence des Évêques du Canada, ni président de l'Assemblée des Évêques du Québec. Voici la définition de prophète et de berger écrit dans le livre «L'Église, ô ma Joie!» du Père Daniel-Ange, fondateur de la communauté «dite» nouvelle : Jeunesse Lumière; p. 198 Prophète et pasteur : deux charismes différents en soi. Le prophète crie sans édulcorer son message par nuances et précautions littéraires. Le berger cherche comment faire passer au mieux le message. Le prophète s'impatiente avant qu'il ne soit trop tard. Le berger doit souvent composer avec le temps,. Mais il est trop facile de critiquer nos pasteurs dont le rôle est d'une telle complexité, d'une telle délicatesse, et qui ne peuvent rien faire sans nous. Qui donc, n'est pas pasteur quelque part? Chacun porte la responsabilité de ceux qui l'entourent. Au moins pour quelques personnes, n'es-tu pas berger? donc guetteurs. Donc prophète. Cherche où est ton troupeau. Trouve ce qu'il attend de toi. Ce que Dieu exige de toi pour lui! p. 78-79...il me faut être plein de compassion devant ces misères de l'Église, comme Jésus est rempli de compassion pour moi. Je dois aimer l'Église, non seulement comme Jésus l'aime, mais comme il m'aime moi. Et comment m'aime-t-il? De miséricorde. Alors je veux à mon tour aimer l'Église de miséricorde. En contemplant l'Église c'est moi-même que je contemples. Ses faiblesses, infidélités, déchirures et failles ne me scandaliseront pas; je m'y reconnaîtrai. Alors, comment lui jeter la première pierre, sans d'abord me remettre dans la lumière? Et si tu as été blessé par des personnes d'Église; pardonne. Que ces blessures faites par elles deviennent des blessures d'Amour pour Elle.» p.117-119 «Fais toi un coeur de catholique» «Le souci de toutes les Églises; mon obsession quotidienne!» (2Co 11,28) Découvrir l'Église en son mystère en son histoire en sa réalité éternelle, actuelle et universelle. Son mystère tu l'abordes dans l'adoration eucharistique. Son histoire, au fil de ta vie (Jean-Paul II aux jeunes de Taizé le 30 décembre 1980 : la fidélité forme un tout. La distance prise avec l'Église a tôt fait de dégénérer en rupture, avec le Christ lui-même.») Sa réalité éternelle, dans l'expérience de la communion des saints. Tout ce qui la touche dans le monde te passionnera. Rien de ce qui l'affecte ne te laissera indifférent.( Jean-Paul II aux J.M.J. de Toronto en 2002 : « si tu aimes le Christ, aimes aussi l'Église») Saint-Augustin cite : « Dans l'ineffable prescience de Dieu, beaucoup qui paraissent dehors sont dedans, et beaucoup qui paraissent dedans sont dehors.» (P. Daniel-Ange) -Malheur au nombrilisme, à l'esprit de clocher à la mentalité sectaire ou grégaire. Prie sans oeillères. Deviens catholique! Apprends à lire entre les lignes de l'histoire contemporaine. A détecter les traces de Dieu dans les évènements du jour. A y déceler leur orientation profonde. L'Histoire n'est pas cyclique. Redoute autant le syncrétisme nivelant toutes les religions, que le sectarisme vouant à l'enfer les non adeptes. Notre Église, n'en es-tu pas heureux et fier et en voudrais-tu une autre? Et P. Daniel-Ange continue plus loin. «Nous catholique nous devons être des signes et des symboles d'espérance dans un monde ou celle-ci est mise à l'épreuve chaque jour. Et où regarder? La réponse c'est MARIE. Elle qui avait entendu les paroles merveilleuses de l'ange Gabriel : son fils serait Fils du Très-Haut. Il lui fallut vivre le coeur transpercé, toutes les contradictions de la vie de Jésus. Son Fils naquit dans une étable, et il disparut à l'âge de douze ans. Il fut rejeté, battu, souillé de crachats, raillé, crucifié et mourut, fut mis au tombeau trois jours avant de ressuscité. Et Marie s'ancrait dans sa foi et son espérance, alors même qu'il semblait ridicule d'espérer.» (fin des citations) Le Cardinal Ouellet a choisi comme devise «Que tous soient un» (Jn 17,21) parce que c'est un homme du troisième millénaire, et nous avons une chance inouïe que le pape Jean-Paul II (santo subito) l'ait choisi et nous l'ait donné à ce moment-ci pour le redressement de la foi au Canada. Le Cardinal nous mènera à la terre promise si nous l'aidons, et lui ne la verra peut-être pas ici, mais de là-haut. (remercions le Seigneur de ce don, au lieu de « chialer» parce qu'on veut «du pain....de la viande.....des concombres....de l'eau. «Père, qu'ils soient tous un, afin que le monde croie....»Plus nous serons uni, plus le monde croira. Même les prêtres «dissidents» ou «qui attendre l'heure de la retraite» le Seigneur est venu pour les sauver. Ce n'est pas en les destituant et les mettant de côté que le Cardinal réalisera la mission qui lui a été confié. Si on regarde ton texte humainement, j'avoue que du dehors je pourrais être d'accord sur beaucoup de point. Mais je veux y poser un regard de foi, car je veux vivre cette réalité par la foi. J'ai déjà beaucoup critiqué l'Église institutionnelle, je le fais de moins en moins, depuis que je lis davantage la Parole de Dieu, et ces écrits de saints, cela m'aide grandement à me convertir, et je m'éloigne des soi-disant amis à l'esprit?pharisianique? Voici ce que dis Saint-Augustin au sujet de l'unité, il ne se lasse pas de mettre en lumière les miracles qui se produisent quand on cultive cet amour pour l'unité: «Tu entends l'Apôtre - écrit-il - énumérer tous ces charismes merveilleux et tu t'attristes peut-être en pensant que tu n'en as aucun. Mais, attention : si tu aimes l'unité, tout ce qui est possédé en elle par quelqu'un, tu le possèdes toi aussi» Dans la communion ecclésiale, le charisme de l'un devient le charisme de tous.. Une dernière perle. Cette fois-ci de Sainte-Catherine de Sienne : «Si le Christ a aimé l'Église malgré les iniquités qu'elle devait commettre, en faisant presque semblant de ne pas les voir, qui sommes- nous pour trouver dans les faiblesses et misères de l'Église une raison pour ne pas l'aimer et même la juger? Justement nous qui sommes tellement chargés de péchés?» Cher Stefan, je voudrais encore ajouter ceci. Nous sommes entrés depuis le 15 novembre 2001, date à laquelle a été annoncée la nomination de Mgr Ouellet à Québec, dans un grand combat spirituel, il ne faut pas l'oublier. St-Paul nous y avertit «Revêtez l'armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manoeuvres du diable. Car ce n'est pas contre des adversaires de sang et de chair que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes.» (Éph. 6,11-12) Et je dirais que le combat s'amplifie depuis l'annonce du 49e Congrès Eucharistique, car il y aura des conversions nombreuses si nous prions intensément à cette intention, et une reprise de la foi au pays. Il n'y a qu'à regarder au pays depuis 6 mois comme le diable se déchaîne : mariage homosexuels, femmes ordonnées dans nos eaux territoriales etc...... Le Cardinal n'a pas besoin de nos critiques mais de sentir notre solidarité et de notre prière. Après tout «c'est le représentant du Christ» dans le diocèse. Au nom de mon baptême et de l'unité de la sainte Église catholique romaine, je te demande mon frère, de retirer cette page de ton site avant qu'elle ne parvienne aux oreilles du Cardinal et surtout de ses ennemis. Et je te dirai que ce qui m'a fait le plus mal, c'est la dernière phrase que je ne veux même pas retranscrire sur ma lettre. Avec amour pour l'Église de Jésus-Christ, dans l'unité, Madame D.
>> Cher Stefan, >> >> Je te remercie pour l'envoi de ta mise à jour. Oui, en effet je >> trouve dur, >> trop dur moi aussi ce que tu as écrit sur le Cardinal. Si tu me >> permets j'ai >> écrit une réflexion à ce sujet que je te transmets et te remercie de >> prendre le temps de la lire. Bonjour, Tout d'abord, merci bien d'avoir pris le temps d'écrire ce long texte (que j'ai lu et relu), et désolé d'avoir pris tant de temps pour vous répondre. Quelques questions ================== 1) Puis-je mettre votre lettre originale et ma réponse sur mon site? Je peux remplacer votre nom par "Madame D." ou quelque chose, si vous désirez rester anonyme. 2) Avez-vous soigneusement lu le texte de M. Hitchcock, intitulé "Évêques fidèles, résultats dissidents"? C'est parce que toute ces histoires de patates n'ont pour but que d'encourager les gens à lire ce texte de M. Hitchcock. Quelques commentaires sur votre lettre ======================================= >> Je trouvais providentiel que tu sortes ce texte en cette période >> où les Hébreux dans le désert (notre désert : le diocèse) >> récriminaient sans cesse (lire chialer) et n'en finissaient plus >> de gémir constamment (Nb 11-12 ) «...ah si nous avions du >> pain... ah si nous avions de la viande... des oignons... des >> poireaux... de l'ail...» >> [...] Yahvé entendit. Pourquoi avez-vous osé parler contre mon >> serviteur Moïse?» (le Cardinal Ouellet) Euh, je ne suis pas un exégète chevronné, mais il me semble que cette comparaison est discutable. Selon moi: - Moïse n'est pas le Cardinal Ouellet, mais bien le Pape Benoît XVI. - Le peuple Hébreux ne chiale pas pour avoir des sottises accessoires comme des poireaux ou de l'ail, mais bien des choses essentielles pour sa survie spirituelle, comme les enseignements divins de Jésus-Christ, le Catéchisme de l'Église Catholique, les 7 Sacrements dispensés correctement, etc. - Le peuple Hébreux ne chiale pas contre Moïse (le Pape), mais bien contre certains Lévites (certains prêtres et certains évêques) qui empêchent Moïse de transmettre au peuple ce que Yahvé lui dicte. Le peuple Hébreux au contraire aime Moïse et veut l'écouter et lui obéir! C'est pourquoi ce peuple chiale contre les mauvais Lévites. >> Après 3 ans de >> vie publique (3 ans de ministère du Cardinal) Notre-Seigneur n'aurait >> pas passé non plus le test de «sac de patate» Encore ici, il me semble que la comparaison ne tient pas. Le Cardinal Ouellet a tous les pouvoirs, alors que Jésus-Christ n'avait rien. L'Église n'existait même pas dans ce temps-là! Mais aujourd'hui, l'Église existe, et le Cardinal est roi et maître dans son diocèse. Le Cardinal peut embaucher ou congédier n'importe qui au Diocèse. Il peut ouvrir la porte aux nouvelles communautés, ou leur claquer la porte au nez. Il peut fermer son Séminaire, ou changer tout le personnel, ou laisser tout ainsi. Il peut forcer ses prêtres à obéir au Pape, ou les laisser faire à leur tête, etc., etc... Au strict minimum, le Cardinal peut parler clairement, et condamner les prêtres qui agissent mal. Cela, Jésus-Christ l'a fait, et très clairement. Voir [Mt 7:15], que saint Thomas d'Aquin interprète comme étant une référence aux mauvais chefs religieux. >> Le Cardinal Ouellet est un vrai >> berger qui n'a pas peur de dénoncer le mal haut et fort. :-) Désolé, mais les faits contredisent cette affirmation. Le Cardinal parle des enseignements de l'Église, mais dans des sermons vagues, et jamais sans dénoncer ici même au diocèse les prêtres et les évêques qui agissent contrairement aux commandements de Dieu et de l'Église. >> Qui dans tout le >> Canada, qui des évêques a osé aller jusqu'à Ottawa parler aux Sénateurs? Franchement! Au contraire, le Cardinal a causé tout le scandale des "mariages" gais, en ne dénonçant pas explicitement le Premier Ministre qui se prétend catholique, tout en attaquant l'Église! N'avez-vous pas lu le texte intitulé «Si Paul Martin est catholique, le Pape est-il l'Antichrist?» >> Mais il >> est trop facile de critiquer nos pasteurs dont le rôle est d'une telle >> complexité, d'une telle délicatesse Là, je suis tout-à-fait d'accord avec vous. La tâche du Cardinal Ouellet est très difficile. Par contre, j'ai le droit d'avoir des homélies, des Sacrements et une liturgie conformes aux enseignements de Jésus-Christ. C'est mon droit. Le Cardinal, par sa coupable inaction, viole mes droits. Surtout qu'il pourrait nous donner une paroisse catholique, simplement en claquant des doigts. Avez-vous soigneusement lu: «Pitié, M. le Cardinal, pourriez-vous nous laisser une paroisse?» >> Et si tu as >> été blessé par des personnes d'Église; pardonne. Bien sûr! Mais si je vois des loups en train d'égorger des agneaux et des brebis, je vais essayer d'arrêter les loups! >> La distance prise avec l'Église a tôt fait de dégénérer en >> rupture, avec le Christ lui-même. Amen! En passant, où est votre profession de foi et serment d'allégence au Pape? (le mien est sur mon site web, comme vous le savez) >> Le Cardinal >> Ouellet a choisi comme devise «Que tous soient un» (Jn 17,21) Excellente devise, à condition de bien l'interpréter. Voir «Mon évaluation de la première lettre pastorale du Cardinal Ouellet», dans «La formation à la vie chrétienne». >> Plus nous serons >> unis, plus le monde croira. Amen! Mais pas dans le sens où on doit devenir protestants, parce que certains prêtres au diocèses sont hérétiques! Il faut d'abord et avant tout être unis à Jésus-Christ et au Pape, pas au protestants, d'après moi. >> Même les prêtres «dissidents» ou «qui >> attendent l'heure de la retraite», le Seigneur est venu pour les sauver. Amen! Mais cela ne veut pas dire qu'il faut les laisser enseigner des hérésies et détruire l'Église! >> Ce n'est pas en les destituant et les mettant de côté que >> le Cardinal réalisera la mission qui lui a été confié. Désolé, mais ici je ne suis pas d'accord du tout. Au contraire, tant que les hérétiques au diocèse vont dicter au Cardinal sa conduite, il n'y aura aucun espoir pour le troupeau. >> J'ai déjà beaucoup critiqué l'Église institutionnelle Que voulez-vous dire par "l'Église institutionnelle"? Est-ce que la hiérarchie de l'Église, avec le Pape et les évêques soumis au Pape, est une invention humaine? quelque chose d'accessoire? Ou quelque chose d'essentiel et de directement voulu par Dieu lui-même? Il n'y a pas "d'Église institutionnelle", par opposition à la "vraie Église". Il y a l'Église de Jésus-Christ, c'est tout. C'est l'Église catholique, qui a pour chef invisible Jésus-Christ, et pour chef visible le Pape Benoît XVI. >> je le fais de moins en moins, depuis que je lis davantage la Parole de >> Dieu, et ces écrits de saints, cela m'aide grandement à me convertir, et je >> m'éloigne des soi-disant amis à l'esprit pharisianique. Si «être pharisien», c'est défendre les enseignements de Jésus-Christ, tels que transmis fidèlement par le Pape et les évêques en communion avec le Pape, alors je suis «pharisien»! Sérieusement, ce n'est pas «être pharisien», mais bien être catholique. >> «Si le Christ a aimé l'Église malgré les iniquités >> qu'elle devait commettre, en faisant presque semblant de ne pas les voir, >> qui sommes-nous pour trouver dans les faiblesses et misères de l'Église une >> raison pour ne pas l'aimer et même la juger? Désolé, mais je ne comprends absolument pas pourquoi le catholicisme devrait impliquer la stupidité à l'état pur. Si un prêtre dit durant une homélie du dimanche que nous n'avons pas d'âme, je vais dire à ce prêtre qu'il se trompe. Je ne commencerai pas à me taire, en invoquant "l'unité" et "l'amour des faiblesses de l'Église". Ce prêtre a dit une hérésie. Point à la ligne. Il corrompt le message de l'Évangile. Il détruit l'Église. Il attaque l'unité de la Foi. Il a besoin de prières, de miséricorde, d'amour, oui, mais il a surtout besoin de la "miséricorde de la vérité", comme disait saint Dominique. Il a besoin de se faire réfuter publiquement, et discipliner par son évêque. Si son évêque, une fois averti, ne fait rien et au contraire le laisse enseigner ses hérésies, alors je dois dénoncer l'évêque (dans ce cas-ci c'est Monseigneur Maurice Couture, et un prêtre du Montmartre Canadien). Pourquoi je dois dénoncer? Par amour de l'Église! Si des skinheads se mettent à battre à mort votre enfant, allez vous les laisser faire en invoquant "l'unité"? Non, vous allez appeler la police! >> Le Cardinal n'a pas besoin de nos critiques >> mais de sentir notre solidarité et de notre prière. La critique constructive (aussi appellée "correction fraternelle") n'exclut pas la solidarité et la prière. >> Après tout «c'est le >> représentant du Christ» dans le diocèse. Amen! Mais pas quand il prend ses distances des enseignements du Christ! >> Au nom de mon baptême et de >> l'unité de la sainte Église catholique romaine, je te demande mon frère, >> de retirer cette page de ton site avant qu'elle ne parvienne aux >> oreilles du Cardinal Euh, c'est parce que j'ai écrit ce texte dans l'espoir que le Cardinal Ouellet la lise, soit ainsi piqué au vif, et décide d'agir un peu plus virilement dans son diocèse. Je veux précisément que ce texte parvienne aux oreilles du Cardinal! Enfin, je peux me tromper, mais les arguments que vous apportez pour appuyer votre demande me semblent au contraire des arguments pour laisser mon texte sur mon site. Désolé, mais pour l'instant je vais le laisser. Merci encore pour vos rétroactions! Et ne vous inquiétez pas, j'aime bien l'Église, et même le Cardinal, malgré tous ses défauts (et vous aussi, tant qu'à y être!). J'espère que vous me pardonnerez mes mauvaises manières (que j'ai acquises tout seul; ma mère ne m'a pas mal élevé!) Stefan
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