Saint Sébastien intercédant pour les victimes de la peste.
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Saint Sébastien intercédant pour les victimes de la peste.
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Depuis de nombreuses semaines maintenant, le monde semble être devenu fou, une folie causée par la Peste Chinoise (également connue sous le nom de SARS-CoV-2, COVID-19, ou «Coronavirus»). Au moment où je parle, l'économie semble mortellement blessée et se dirige vers une profonde récession, de nombreux pays imposent l'équivalent de la loi martiale, toutes les églises sont fermées dans la province de Québec et toutes les Messes ont été annulées, et les médias bombardent la population avec des vérités... ou des rumeurs... ou de la propagande inspirant la peur... enfin, je ne suis pas sûr.
Donc, en ce 4ème dimanche de Carême 2020-mars-22, voici ma tentative de produire quelques réflexions rationnelles sur le sujet, principalement pour essayer de comprendre ce qui se passe autour de moi.
Ponce Pilate se lavant les mains.
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Pour commencer, quelques désistements juridiques:
2.1) Un remède ou une protection contre le COVID-19? Je suis désolé, je n'ai aucun remède pour COVID-19, et aucun truc magique pour éviter de tomber malade. Donc, si c'est ce que vous recherchez, arrêtez de lire maintenant.
2.2) Qui suis-je pour en parler? Je ne suis ni médecin, ni virologue de renommée mondiale, ni même un professionnel de la santé d'aucune sorte. Comment pourrais-je savoir quoi que ce soit sur le COVID-19?
2.3) Je respire encore. Il est facile de déblatérer pendant que vous pouvez toujours respirer. N'importe qui peut avoir sa propre opinion sur le COVID-19, tant qu'il n'est pas en train de se noyer dans ses propres sécrétions pulmonaires.
Alors, comment est-ce censé vous aider? Eh bien, je suis peut-être en train de vous aider plus que vous ne le pensez. À quand remonte la dernière fois que vous avez entendu un politicien ou un journaliste commencer sa déclaration publique avec de tels avertissements?
La première étape dans la lutte contre ce virus est d'éviter l'équivalent intellectuel de lécher des sièges de toilette en Chine: croire tout ce que vous entendez sans remettre en question. Aussi mal que ça puisse aller, nous pouvons toujours empirer les choses avec un surcroît de mauvaises décisions. N'infectons pas notre processus décisionnel avec de mauvaises informations.
J'ai l'impression de me souvenir avoir lu quelque part un article sur une personne conduisant une voiture, et soudain une abeille est apparue à l'intérieur. Le conducteur a paniqué et, pendant qu'il essayait d'éviter d'être piqué par l'abeille, a fait un accident et en est mort. En d'autres mots, ce n'est pas parce que vous vous concentrez sur une seule menace, qu'il n'existe aucune autre menace et que ces autres menaces sont moins dangereuses.
Quelle «perspective» pouvons-nous donner à cette Peste Chinoise?
3.1) Vous ne voulez probablement pas entendre ceci... mais éventuellement nous allons tous mourir. Qu'il s'agisse de la Peste Chinoise, d'une crise cardiaque ou d'un cancer, ou tomber dans votre baignoire et vous heurter la tête, ou contracter une maladie neuro-dégénérative rare et horrible, etc., quelque chose va nous arriver, et probablement beaucoup plus tôt que nous le pensons.
3.2) Ceci n'est pas la première peste dans l'histoire de l'humanité. L'humanité est encore là, malgré des catastrophes bien pires. Et si l'humanité survit à cette Peste Chinoise (comme je le suppose), je parie que d'autres catastrophes se produiront peu de temps après...
3.3) Tant qu'à compter les cadavres, faisons-le correctement. La SRC devrait annoncer chaque jour non seulement le nombre de décès dus au COVID-19, mais aussi d'autres chiffres: combien de personnes sont décédées jusqu'à présent cette année par d'autres causes (Diabète de type II, grippe commune qui tue de nombreuses personnes chaque année, tabagisme, avortement, etc.), combien de décès COVID-19 avaient aussi une autre maladie grave, etc.
En plus de ce genre de nombres, nous devrions aussi insister pour avoir l'incertitude associée à chaque nombre. À ma connaissance, les vrais savants parlent rarement de nombres tout nus. Leurs nombres sont habituellement vêtus, avec des choses comme des «intervalles de confiance», des «hypothèses sous-jacentes», etc. Les mauvais journalistes aiment la nudité, parce que c'est plus vendeur.
3.4) Les maladies spirituelles sont bien pires que n'importe quel virus. Oui, vous le savez déjà, mais c'est maintenant une bonne occasion de nous rappeler cette vérité très importante. Peu importe combien il doit être horrible de mourir noyé dans vos propres sécrétions pulmonaires, c'est toujours infiniment mieux, INFINIMENT MIEUX, que de brûler en Enfer pour toujours. «Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt Celui qui peut perdre en Enfer à la fois l'âme et le corps» [Mt 10:28]. Si vous vous lavez souvent les mains, que vous portez un masque chirurgical N95 pour faire votre magasinage et que vous maintenez vos «distances sociales», tout en restant embourbé dans votre athéisme et vos péchés, vous n'éviterez ni la piqûre d'abeille, ni l'accident de voiture...
Wow, un vrai évêque? L'archevêque polonais Jan Pawel Lenga. 2020-mars-21.
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Aujourd'hui, j'avais envie d'acheter un sac de croustilles (oui, c'est le Carême, mais les Dimanches sont toujours des jours de fête, sans jeûne). Alors je suis allé à l'épicerie locale, me prélassant dans le beau soleil, regardant toutes les autres personnes marcher et profiter du beau temps, et j'ai acheté ce que je voulais. Puis j'ai commencé à dire mon chapelet et j'ai marché jusqu'à l'église «catholique» locale, qui était bien verrouillée, car toutes les Messes du dimanche ont été annulées dans toute la province...
Le gouvernement a-t-il fermé des épiceries et des hôpitaux? Non, même s'il y a beaucoup de microbes dans ces endroits. Mais les évêques «catholiques» du Québec ne considèrent pas les Messes comme essentielles. Pour eux, les Sacrements sont comme boire de la bière ou aller au cinéma: des accessoires dont on peut se passer.
Mais la situation est pire: pensez à un médecin ou à une infirmière qui doit s'occuper d'un patient. Ils doivent s'approcher du patient, et probablement aussi le toucher, peut-être même prendre des échantillons de ce que le patient crache, ou nettoyer le patient de ses excréments parce qu'il ne peut plus aller aux toilettes, etc. Et comme l'archevêque polonais Jan Pawel Lenga ci-dessus nous le rappelle, ces professionnels de la santé risquent courageusement leur vie pour prendre soin de leurs patients!
Mais un prêtre peut distribuer tous ses médicaments spirituels de loin, ou de très loin. Il peut débrocher le cable d'un haut-parleur d'église et le mettre à l'extérieur de la bâtisse, et ensuite dire la Messe de l'intérieur de la fenêtre ouverte de sa sacristie. Tous les paroissiens peuvent donc aller à la Messe dans le stationnement (chaque paroissien distant de 6 pieds de son voisin le plus proche, tel que stipulé par la loi). Un prêtre peut aussi marcher calmement sur le trottoir sous le soleil chaud (et les rayons ultraviolets tuent apparemment les virus), tout en écoutant les Confessions (ils le font chaque année pendant le Pèlerinage de Chrétienté). Et même toute cette niaiserie d'interdire la Communion sur la langue n'a pas de sens: les médecins mettent simplement des gants et font ce qu'ils doivent faire, puis jettent leurs gants, se lavent les mains et passent au patient suivant. Si le problème était vraiment la Peste Chinoise et non pas la Peste Québécoise, il n'y aurait pas de problème...
Saint Jean de Dieu sauvant les malades d'un incendie à l'Hôpital Royal en 1549.
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Tout d'abord, je me répète: comment pourrais-je savoir? Deuxièmement, certaines actions semblent toujours recommandables:
5.1) Priez pour les souffrants, les morts, et leurs familles. Les Médias ne vont probablement pas vous encourager à le faire, à cause de leur athéisme virulent. Notez que c'est «priez», pas «pensez à», ce qui ne sert à rien.
5.2) Même une fausse alarme incendie peut être utile. Vais-je mourir de cette Peste Chinoise dans les prochains jours? Peut être. C'est peut-être juste une fausse alarme et je vais m'en tirer. Mais je sais qu'un jour il y aura une vraie alarme, ma dernière alarme. Vous pouvez donc aussi profiter de cette occasion pour:
- apprendre par coeur votre
Acte de Contrition;
- faire une bonne
Confession;
- écrire votre
Testament
si ce n'est pas encore fait;
- jeter hors de votre appartement (et de votre vie) toutes ces bébelles
inutiles que vous n'utiliserez plus jamais (rendez quelqu'un d'autre heureux!);
- etc., etc.
5.3) Notez les numéros des méchants joueurs. Au hockey sur glace, il y a un vieil adage selon lequel il ne faut pas se venger quand un joueur de l'équipe adverse fait quelque chose de méchant (comme nous cingler les chevilles avec son bâton de hockey, etc.): «Ne pas riposter! Vous obtiendrez une pénalité! Par contre, souvenez-vous de son numéro de chandail!» Rappelez-vous quels politiciens sont les plus désireux de détruire vos libertés civiles au nom de «La lutte contre le virus!» C'est facile, car ce sont souvent les mêmes politiciens qui faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour éliminer vos frontières nationales et importer autant de migrants que possible, surtout s'ils sont incompatibles avec les lois de votre pays et avec le christianisme en général. Sans parler d'enterrer encore plus vos petits-enfants sous les dettes, afin de soudoyer les électeurs pour se faire réélire...
5.4) Ne dites pas que toute cette situation vous a pris au dépourvu. Nous savons tous que des catastrophes surviennent, et chaque adulte normal devrait être raisonnablement préparé pour les catastrophes (tremblements de terre, tempêtes de verglas, crise financière, pandémies, etc.). Soit vous étiez préparé pour cette Peste Chinoise, soit vous aviez décidé librement et consciemment de ne pas vous préparer. Ne laissez pas cela se reproduire. Promettez-vous, par écrit, que dès que cette crise sera terminée (si Dieu le veut), vous ne serez plus jamais pris les culottes à terre.
5.5) Allez aider quelqu'un de plus mal pris que vous. Cela ne sera peut-être pas une visite physique (pour éviter de leur donner vos microbes si vous en avez), mais vous pouvez aller chercher le sac sur leur poignée de porte avec leur liste d'épicerie et leur argent, et aller faire leurs courses. Ou rester en contact pour qu'ils se sentent en sécurité («Quelqu'un pense à moi! Je ne suis pas seul!»). Ou si vous êtes en train de mourir dans un lit d'hôpital, noyé dans vos propres sécrétions pulmonaires, offrez vos souffrances afin que, à quelque part, quelqu'un qui en a le plus besoin obtienne les grâces dont il a besoin pour faire son devoir.
Spirituellement, je relirais les paragraphes 302-305 du Catéchisme de l'Église catholique, sur la Divine Providence. Politiquement, j'essayerais au moins d'éviter de me mettre la tête dans le sable.
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