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Les femmes savent-elle vraiment dans quoi elles s'embarquent avec l'avortement?
[Source]
1) Madame X34 (2017-avril-03)
2) S. Jetchick (2017-avril-03)
-------- Forwarded Message -------- Subject: Recherche dans le cadre d'un cours Date: Mon, 3 Apr 2017 11:19:09 -0400 From: Madame X34 To: @proviequebec.ca Bonjour, Je me nomme Madame X34 et je suis en dernière session au Collège de Maisonneuve. Dans le cadre de mon cours, *Démarche d'intégration des acquis en Sciences Humaines*, je fais une recherche qui porte sur l'avortement. Le titre de ce projet c'est *« **L'avortement est-ce vraiment un choix?»*. Dans le fond, je vais regarder le point de vue sociologique du sujet, le point de vue psychologique et le pont de vue économique. C'est un sujet qui m'a toujours intéressée, donc quand j'ai eu l'occasion par le biais de ce cours de pouvoir m'en intéresser un peu plus j'ai saisis l'occasion. Mon but en vous écrivant ce courriel, c'est de seulement vous proposer de répondre à quelque questions par le biais de ce courriel. *Questions:* *1. Qu'est-ce qui vous frappe le plus lorsqu'une femme** demande l'avortement?* *2. Pourquoi croyez-vous qu'on doit donner une chance à l'enfant qui vie dans le ventre de la femme?* *3. Quels sont les risques pris par les femmes, lors d'un avortement? (Je parle des risques sur la santé)* *4. **Comment intervenez-vous pour les aider à oublier l'idée de l'avortement?* *5. Si la vie de la femme est en danger, ne croyez-vous pas qu'il est mieux qu'elle avorte?* *6. Croyez-vous vraiment que chaque vie mérite une chance d'être vécue?* *7. Pensez-vous que chez certaines femmes l'avortement est un choix* Je vous remercie d'avance pour le temps que vous avez pris pour lire mon courriel et pour le temps que vous prendrez pour répondre à mes questions. C'est un projet qui me tien vraiment à coeur. *Merci,* *Cordialement * *Madame X34* *Étudiante en Sciences Humaines * *Excellence is not a skill, it's an attitude.*
-------- Forwarded Message -------- Subject: Re: Recherche dans le cadre d'un cours Date: Mon, 3 Apr 2017 20:59:56 -0400 From: Stefan Jetchick To: Madame X34 Bonsoir Madame X34, Désolé de vous avoir ainsi "rebaptisé", mais normalement je n'affiche pas les courriels des gens sans leur demander la permission. Je me suis permis d'afficher le vôtre, mais en cachant votre identité. Je fais cela car d'autres ont probablement les mêmes questions que vous. >> Dans le cadre de mon cours >> *Démarche d'intégration des acquis en Sciences >> Humaines*, je fais une recherche qui porte sur >> l'avortement. Vous êtes courageuse d'aborder un sujet aussi «politiquement incorrect»! >> *1. Qu'est-ce qui vous frappe le plus lorsqu'une femme** demande >> l'avortement?* Plusieurs choses me frappent: - La mort d'un pauvre bébé innocent; - Toute la souffrance que cette femme va endurer, quand elle va se rendre compte de ce qu'elle a fait; - L'immense quantité de propagande et de désinformation qu'on a fait «avaler» à cette pauvre femme pour qu'elle choisisse de tuer la vie qui grandit en elle. >> *2. Pourquoi croyez-vous qu'on doit donner >> une chance à l'enfant qui vit >> dans le ventre de la femme?* Pour la même raison qu'il ne faut pas vous tuer, vous! Si un terroriste menaçait de vous tuer, je ferais tout pour l'en empêcher. Votre vie est précieuse. C'est la même chose pour la vie d'un bébé. Elle est aussi précieuse. >> *3. Quels sont les risques pris par les femmes, lors d'un avortement? >> (Je parle des risques sur la santé)* Avortement chimique ou chirurgical? Pour les risques associés aux avortements chimiques (pilules abortive), il suffit de lire la Mise en garde fournie avec cette pilule. Vous pouvez probablement aller voir l'infirmière de votre école, faire semblant d'être enceinte, et elle va vous en fournir comme ça, sans ordonnance. Pour les avortements chirurgicaux, je ne sais pas, mais toute chirurgie comporte des risques. Il faudrait en parler à un chirurgien. Mais bien sûr, le pire «risque» est que le bébé va mourir... Et ce n'est pas un risque, c'est une certitude... >> *4. **Comment intervenez-vous pour les aider à oublier l'idée de >> l'avortement?* Euh, beaucoup de boisson alcoolique? ;-) Sérieusement, une fois que vous avez tué votre enfant, il ne sert à rien d'essayer «d'oublier». Ce genre de chose ne fait qu'empirer si on tente de réprimer le souvenir. Il faut admettre son erreur et demander pardon à Dieu. >> *5. Si la vie de la femme est en danger, ne croyez-vous >> pas qu'il est mieux qu'elle avorte?* C'est la plupart du temps un faux dilemne. La vie de la femme est rarement en danger. Et les rares cas où cela se présente ont déjà été discutés ailleurs, comme ici: L'Avortement, et les mots ectopiques Cet article est important, mais il y en a plusieurs autres sur l'avortement ici: Une liste de lecture pour les pro-choix Je vous recommande fortement la lecture de ces articles. >> *6. Croyez-vous vraiment que chaque vie mérite >> une chance d'être vécue?* Voir ma réponse à votre questions No. 2 ci-haut. >> *7. Pensez-vous que chez certaines femmes >> l'avortement est un choix?* Pour avoir un choix, il faut être informé. Supposons par exemple que vous allez acheter une voiture usagée, et que le vendeur vous dit: «Celle-ci est très bonne!», même si le vendeur sait que cette voiture a déjà été accidentée et qu'elle est dangereuse. Vous signez le contrat d'achat, vous payez, et vous retournez à la maison avec votre voiture. Le lendemain, votre copain mécanicien regarde la voiture et s'aperçoit qu'elle a été gravement accidentée, et qu'on a dissimulé ce défaut. Vous allez voir un juge de la Cour des Petites créances, et le juge va «casser» votre contrat. Le juge va dire: «Ce contrat est invalide, car Madame X34 n'a pas vraiment eu le choix» En effet, pour avoir un choix, il faut le consentement éclairé. Il faut vraiment comprendre ce qui se passe. Si un vendeur de voiture usagée nous raconte des mensonges, on ne peut pas être «éclairé», donc on ne peut pas choisir, strictement parlant. Pour l'avortement, c'est la même chose. Les femmes n'ont pas accès à l'information. Par exemple, moi, si je m'approche de l'entrée de l'avortoir de Québec (le CHUL), je vais me faire jeter en prison (il est interdit d'essayer d'informer les femmes qui veulent se faire avorter). Si j'essaie de laisser des circulaires sur l'option pro-vie dans l'avortoir, je vais me faire poursuivre aussi. Si je veux aller parler de l'avortement à votre Collège, on va me refuser l'entrée. En France, c'est encore pire! Si mon site web était en France, j'irais en prison! Il est interdit en France de même dire que l'avortement est mauvais sur son propre site web! Un autre exemple est Victoria en Australie, où c'est interdit de montrer ce qui sort d'une femme qui se fait avorter! Bref, je doute que la plupart des femmes qui se font avorter ont vraiment le choix. Elles sont plutôt des victimes. Au plaisir, Stefan Jetchick
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