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Copié sans permission de Rorate Caeli. Note de SJJ: J'ajoute le «[anti-]» à chaque fois que les auteurs parlent du «pape François». Mes raisons sont expliquées ailleurs. J'ai aussi ajouté l'image, qui selon mon opinion est ce que l'anti-pape François et ses sous-fifres méritent en toute justice.
Fête de saint Athanase d'Alexandrie, 2 mai 2024.
Depuis 2013, les paroles et les actions du pape François ont provoqué une crise sans précédent dans l'Église catholique et ont causé un grand tort à l'Église et au monde entier. Les membres de la hiérarchie de l'Église ont le devoir d'agir pour empêcher François de causer davantage de tort.
Nous appelons donc [l'anti-]pape François à démissionner de ses fonctions papales, à se repentir et à faire pénitence pour ses actes. S'il ne le fait pas, nous demandons aux cardinaux et aux évêques de l'Église catholique de demander à [l'anti-]pape François de démissionner de ses fonctions de pape.
Cette crise est due à deux choses:
1. [l'anti-]pape François a commis des actes criminels gravement préjudiciables à l'Église et aux croyants individuels.
2. Il a montré qu'il rejetait la Foi catholique et a travaillé à détruire la Foi des autres fidèles catholiques.
Les actions énumérées ci-dessous sont des crimes car elles violent soit le droit canonique, le droit des États temporels, le droit naturel, le droit divin positif ou une combinaison de lois de ces différents systèmes juridiques. Les relations entre ces différents systèmes juridiques sont complexes; par exemple, protéger les agresseurs sexuels en ne signalant pas leurs crimes ou en les plaçant dans des positions où l'on peut s'attendre à ce qu'ils continuent à commettre des abus est un crime dans certains États, mais pas dans d'autres. Les crimes de [l'anti-]pape François énumérés ci-dessous violent tous un ou plusieurs des canons suivants du Code latin: canons 383 §1, 392 §1 et §2, 1311 §2, 1326 §1, 1378 §1 et §2, et 1399. Ces canons sont tous basés sur le droit naturel ou le droit divin positif, ils ne sont donc pas de ceux dont le Pape peut être dispensé. Il faut se rappeler que l'Église a de droit divin le pouvoir de légiférer pour ses membres et de leur infliger des peines juridiques d'ordre temporel aussi bien que spirituel, et cette législation n'est pas moins réelle et n'a pas moins de force que la législation des Etats civils.
Les évêques et les supérieurs religieux qui protègent les agresseurs sexuels criminels sont eux-mêmes des criminels, de sorte que la protection et la promotion de ces individus par [l'anti-]pape François sont en soi une protection des criminels. Cela a un effet particulièrement dommageable, car cela indique aux criminels de cette marque que la protection des agresseurs sexuels est non seulement «sûre» pour eux, mais que cela mènera probablement aussi à une promotion. La promotion de ces criminels par [l'anti-]pape François a été si étendue et sur une période si longue, avant et après son élection à la papauté, qu'elle ne peut être considérée que comme une disposition constante et une politique habituelle. Il a nommé un grand nombre de ces personnes au collège des cardinaux, leur donnant ainsi une influence significative sur l'élection du prochain pape, et les a installés aux sommets du pouvoir ecclésiastique au sein de la Curie romaine et de l'Église catholique américaine.
La manière dont [l'anti-]pape François protège ces criminels aggrave son offense. Il a menti à plusieurs reprises et effrontément sur ses actes et calomnié les victimes de ces crimes.
En plus des cas spécifiques enregistrés ci-dessous, il convient d'ajouter que [l'anti-]pape François a aboli les procédures moyennement efficaces pour traiter les cas d'abus sexuels sur mineurs, instituées par le pape Benoît XVI, et les a remplacées par des réglementations, du personnel et des organisations inefficaces. cela a mis un terme au processus de lutte efficace contre les abus sexuels dans l'Église. François a accompagné ce sabotage de la justice par de fréquentes déclarations publiques sur l'importance suprême de mettre fin aux abus sexuels.
[l'anti-]pape François avait l'habitude de protéger les agresseurs sexuels avant de devenir pape, lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires (1998-2013) et président de la conférence des évêques d'Argentine (2005-2011). Le pire exemple de cette protection est cité ici, car il illustre son caractère et son mode opératoire.
P. JULIO GRASSI
Le père Julio Grassi a fondé et dirigé les foyers Happy Children pour les enfants des rues en Argentine. Il a abusé sexuellement de garçons dans ces institutions. En 2009, il a été reconnu coupable par un tribunal argentin d'avoir abusé de l'un d'entre eux. À grands frais, Mgr Bergoglio a commandé un rapport de 2600 pages destiné à disculper le P. Grassi en calomniant ses victimes. Le rapport visait à convaincre les juges de la Cour suprême argentine de l'innocence de Grassi et a été condamné par le tribunal comme une tentative d'ingérence dans la justice. Interrogé sur le rapport, l'archevêque Bergoglio a menti en déclarant qu'il n'y était pas impliqué. Grassi a réussi à éviter la prison jusqu'en 2013, en partie grâce au soutien de Bergoglio. Grassi a témoigné qu'il avait le soutien personnel de Bergoglio. [ 1 ]
Après son élection à la papauté en 2013, [l'anti-]pape François a protégé et/ou promu de nombreux agresseurs sexuels et évêques qui dissimulaient les abus sexuels. Voici quelques exemples remarquables:
CARDINAL GODFRIED DANNEELS
Le cardinal Danneels a défendu le manuel de catéchisme «Roeach», utilisé en Belgique sous son autorité et qui promouvait la pédophilie, et a refusé qu'il soit modifié ou supprimé. Il a agi pour protéger l'évêque pédophile Roger Vangheluwe après qu'il a été appris que Vangheluwe avait abusé sexuellement de son propre neveu, dès que celui-ci avait cinq ans. Lorsque le neveu, alors adulte, a demandé à Danneels de prendre des mesures contre Vangheluwe, Danneels a refusé, a dit au neveu de se taire au sujet des abus et lui a dit qu'il devait reconnaître sa propre culpabilité. Ces actions étaient de notoriété publique en 2010. Le cardinal Danneels se tenait aux côtés de [l'anti-]pape François sur le balcon de Saint-Pierre lorsque le pape a fait sa première apparition publique après son élection. [l'anti-]pape François l'a nommé parmi ses nominations personnelles au premier et au deuxième synode sur la famille. À sa mort en 2019, [l'anti-]pape François l'a salué comme un «pasteur zélé» qui «a servi l'Église avec dévouement». [ 2 ]
CARDINAL JOZEF DE KESEL
En 2014, le cardinal de Kesel, alors évêque de Bruges, a nommé le père Tom Flamez comme pasteur après qu'il ait été reconnu coupable d'abus sexuels. Il n'a pas renvoyé le P. Antoon Stragier avant 2015, bien que les crimes de Stragier aient été connus du diocèse en 2004. [L'anti-]pape François a choisi Mgr de Kesel comme archevêque de Malines-Bruxelles en novembre 2015 et l'a nommé cardinal en novembre 2016. [ 3 ]
CARDINAL REINHARD MARX
Le cardinal Marx a admis avoir dissimulé de nombreuses affaires d'abus sexuels lorsqu'il était évêque de Trèves, et a proposé sa démission au pape François en 2021, en invoquant cette dissimulation comme motif. [L'anti-]pape François a refusé sa démission et Marx reste archevêque métropolitain de Munich et Freising. [ 4 ]
CARDINAL CORMAC MURPHY-O'CONNOR
En 2008, une femme a déclaré aux autorités de l'Église anglaise qu'O'Connor l'avait agressée sexuellement alors qu'elle avait entre 13 et 14 ans. La femme avait déjà signalé avoir été agressée sexuellement par un autre prêtre anglais, le père Michael Hill, qui a ensuite été reconnu coupable de ce crime par un tribunal britannique. Hill avait déjà été démis de ses fonctions après des allégations d'abus sexuels sur des mineurs, mais Murphy-O'Connor, alors évêque d'Arundel et de Brighton, avait réintégré Hill au ministère en le nommant aumônier à l'aéroport de Gatwick. Hill a continué à abuser des mineurs à ce poste. En 2013, [l'anti-]pape François a ordonné au cardinal Gerhard Ludwig Müller d'abandonner l'enquête sur Murphy-O'Connor pour abus sexuels. [ 5 ]
CARDINAL OSCAR RODRIGUEZ MARADIAGA
Le cardinal Rodriguez Maradiaga n'a pas donné suite aux nombreuses accusations d'inconduite sexuelle avec des séminaristes de la part de José Juan Pineda Fasquelle, évêque auxiliaire de Tegucigalpa, qui a démissionné après que ces accusations aient été rendues publiques. Maradiaga a refusé d'enquêter sur les plaintes déposées par 48 des 180 séminaristes concernant une mauvaise conduite homosexuelle au séminaire du Honduras et a plutôt attaqué les plaignants. [L'anti-]pape François a nommé Maradiaga membre et coordinateur du conseil des neuf cardinaux qu'il a créé en 2013 pour le conseiller dans le gouvernement de l'Église universelle. Le 15 octobre 2020, [l'anti-]pape François a renouvelé la nomination de Rodriguez Maradiaga au poste de coordinateur du Conseil des cardinaux conseillers. [ 6 ]
L'ANCIEN CARDINAL THEODORE McCARRICK
L'ancien cardinal McCarrick a eu une carrière de plusieurs décennies consistant à préparer et à faire pression sur les séminaristes pour qu'ils s'engagent dans des relations homosexuelles avec lui. [l'anti-]pape François a été personnellement informé de ce comportement en 2013 et on lui a dit que le pape Benoît XVI lui avait imposé des restrictions. McCarrick s'était fréquemment rendu en Argentine pour rendre visite à des séminaristes lorsque [l'anti-]pape François était archevêque de Buenos Aires. [l'anti-]pape François a libéré McCarrick des restrictions sur ses activités imposées par le pape Benoît XVI à la suite des informations faisant état de ses crimes, et l'a utilisé pour de nombreuses tâches importantes, notamment des voyages en tant que représentant du Saint-Siège en Israël, en Arménie et en Chine, l'Iran et Cuba. Il a accompagné [l'anti-]pape François lors de ses voyages en Israël et à Cuba. Il n'a été démis de son ministère qu'en 2018, après que ses déprédations sur les séminaristes aient été largement rapportés dans les médias. [ 7 ]
[L'anti-]pape François a nommé à des postes importants un cercle d'hommes liés à l'ancien cardinal McCarrick. Il s'agit notamment des cardinaux Robert McElroy, Joseph Tobin, Wilton Gregory et Kevin Farrell, décrits ci-dessous.
CARDINAL BLAISE CUPICH
[L'anti-]pape François a nommé Cupich archevêque de Chicago en 2014, le nommant cardinal et membre de la Congrégation pour les évêques en 2016. McCarrick avait fait pression pour sa nomination à Chicago. [ 8 ]
CARDINAL JOSEPH TOBIN
[L'anti-]pape François a nommé Tobin, archevêque d'Indianapolis, cardinal et archevêque de Newark en 2016. McCarrick avait été son prédécesseur comme archevêque de Newark de 1986 à 2000, commettant de nombreux crimes alors qu'il occupait ce poste. L'archidiocèse de Newark avait versé un paiement en 2005 à un séminariste maltraité par McCarrick. Tobin a refusé de répondre à une plainte pour abus de McCarrick qui lui a été envoyée en 2018 par Michael Reading, un ancien séminariste. [ 9 ]
CARDINAL WILTON GREGORY
Le cardinal Gregory a travaillé avec McCarrick sur la rédaction de La Charte de Dallas de 2002, qui prévoyait des procédures permettant aux évêques catholiques américains de répondre aux accusations d'abus sexuels commis par des religieux. Les procédures de la charte étaient inefficaces, omettant manifestement toute disposition relative au traitement des accusations contre les évêques. Lorsqu'il était évêque de Belleville, dans l'Illinois, Gregory a été accusé d'outrage au tribunal pour avoir refusé de divulguer les dossiers d'un prêtre accusé de crimes sexuels. Alors qu'il était archevêque d'Atlanta, en Géorgie, il s'est opposé avec succès à une législation qui prolongerait le délai de prescription pour les poursuites réclamant des dommages-intérêts pour abus sexuels. [L'anti-]pape François l'a nommé archevêque de Washington en 2019 et l'a nommé cardinal en 2020. [ 10 ]
CARDINAL ROBERT McELROY
McElroy a été nommé évêque de San Diego en 2015. Il était un proche collaborateur de l'ancien cardinal McCarrick. En 2014, Rachel Mastrogiacomo a rapporté que le P. Jacob Bertrand, prêtre du diocèse de San Diego, l'avait soumise à des abus rituels sataniques. D'autres femmes ont fait des rapports similaires. Bertrand a reconnu sa culpabilité devant les autorités diocésaines. En réponse à ces rapports, Betrand a simplement été transféré dans une autre paroisse. Ce n'est que lorsque Mastrogiacomo s'est adressé à la police que McElroy l'a démis de ses fonctions. Le diocèse de San Diego a faussement affirmé ne disposer d'aucun dossier sur les activités de Bertrand et a ajouté que même s'il en avait, il ne les fournirait pas. En 2018, Bertrand a été reconnu coupable par un tribunal américain d'inconduite sexuelle criminelle. Il avait auparavant avoué à l'administrateur apostolique du diocèse de San Diego qu'il avait violé Mastrogiacomo alors qu'il célébrait la messe et se livrait à des rituels pervers. En 2016, l'expert en abus sexuel Richard Sipe a informé McElroy que McCarrick était un agresseur en série. Il est resté silencieux et n'a pris aucune mesure. [L'anti-]pape François a nommé McElroy, évêque suffragant de Los Angeles, cardinal en 2022. [ 11 ]
CARDINAL DONALD WUERL
Le Cardinal Wuerl a autorisé le P. George Zir devait continuer son ministère après avoir appris qu'il avait commis de nombreux crimes d'abus sexuels. Wuerl a démissionné de son poste d'archevêque de Washington après que ses actions dans ce cas et dans d'autres cas d'abus sexuels aient été critiquées par un rapport du grand jury de Pennsylvanie. Lorsque Wuerl a démissionné, [l'anti-]pape François l'a loué pour sa noblesse, l'a gardé à la tête de l'archidiocèse de Washington en tant qu'administrateur apostolique et l'a retenu comme membre de la Congrégation pour les évêques. [ 12 ]
BISHOP JUAN BARROS MADRID
Barros a dissimulé les graves crimes sexuels du Père. Fernando Karadima, qui a été reconnu coupable d'abus sexuels par un tribunal de l'Église en 2011. [L'anti-]pape François a nommé Barros évêque d'Osorno en 2015 malgré l'opposition de Barros lui-même à cette nomination, malgré l'opposition des évêques chiliens et malgré les vives protestations des fidèles. [L'anti-]pape François a dénoncé les critiques de Barros comme des calomniateurs. L'évêque Barros a démissionné en 2018 dans un contexte d'aggravation de la crise des cas d'abus sexuels au Chili. [ 13 ]
CARDINAL FRANCISCO JAVIER ERRAZURIZ OSSA
Le Cardinal Errazuriz a également protégé le Père. Fernando Karadima et a tenté de faire taire ses victimes. En 2013 et 2014, avec Ricardo Ezzati Andrello, son successeur comme archevêque de Santiago, il a tenté d'empêcher Juan Carlos Cruz, l'une des victimes de Karadima, d'être nommé à la Commission pontificale pour la protection des mineurs. [L'anti-]pape François a nommé Errazuriz à son conseil des cardinaux après que les crimes de Karadima aient été révélés. Il reste cardinal. [ 14 ]
CARDINAL RICARDO EZZATI ANDRELLO
Ezzati a protégé Karadima et le Père. Óscar Muñoz, reconnu coupable d'abus sexuels répétés et de viols d'enfants. Il a tenté d'empêcher la nomination de Juan Carlos Cruz, l'une des victimes de Karadima, à la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Il a présenté sa démission comme archevêque de Santiago, en 2016 et à nouveau en 2018, mais [l'anti-]pape François a refusé de l'accepter; François n'a accepté la démission d'Ezzati qu'en 2019, le lendemain du rejet par la Cour suprême du Chili de la requête d'Ezzati visant à rejeter l'action civile engagée contre lui pour avoir protégé Muñoz. Il reste cardinal. [ 15 ]
BISHOP GUSTAVO ÓSCAR ZANCHETTA
Zanchetta a été nommé par [l'anti-]pape François évêque d'Oran en Argentine en 2013. Zanchetta s'est livré à des fautes à caractère homosexuel alors qu'il était évêque, notamment en harcelant sexuellement des séminaristes. Des preuves photographiques en ont été soumises au Saint-Siège en 2015. Zanchetta a démissionné de son diocèse en 2017, après quoi [l'anti-]pape François l'a nommé évaluateur de l'Administration du patrimoine du Siège apostolique, la banque du Vatican. Ce poste n'existait pas avant la nomination de Zanchetta. Zanchetta a été condamné à quatre ans et demi de prison en Argentine pour agression sexuelle sur des séminaristes en 2022. Il n'y a pas eu de procès ni de condamnation canonique pour ces crimes, qui ont été punis uniquement par les tribunaux laïques. [ 16 ]
CARDINAL LUIS LADARIA FERRER SJ
La Congrégation pour la doctrine de la foi a reçu des plaintes contre le père Gianni Trotta en 2009 et l'a déclaré trois ans plus tard coupable d'abus sexuels sur mineurs. Mgr Ladaria a écrit du CDF à l'évêque de Foggia en 2012, lui demandant de ne pas divulguer les raisons pour lesquelles Trotta avait été laïcisé. Trotta a continué à se présenter comme un prêtre et à entraîner une équipe de football de garçons de moins de 11 ans dans la province de Foggia, et a agressé plusieurs de ses membres. Trotta a été condamné à huit ans de prison en 2015. Ladaria Ferrer a également écrit au cardinal Philippe Barbarin au nom de la CDF pour lui demander d'éviter tout scandale public en sanctionnant le père. Bernard Preynat, accusé d'abus sexuels en France en 2016 puis condamné. En 2018, les autorités françaises ont tenté d'inculper Ladaria Ferrer pour tentative de dissimulation des crimes de Preynat, mais le Saint-Siège a refusé de l'extrader. [L'anti-]pape François a nommé Ladaria Ferrer à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi en 2017 et l'a nommé cardinal en 2018. [ 17 ]
FR. MAURO INZOLI
En 2012, le P. Inzoli a été condamné à la réduction à l'état laïc par la Congrégation pour la doctrine de la foi pour abus sexuels sur mineurs, mais [l'anti-]pape François est intervenu et a atténué la peine de prière, de pénitence et de retrait du ministère public. En 2016, Inzoli a été condamné à cinq ans de prison pour huit délits d'abus sexuels sur des enfants âgés de 12 à 16 ans entre 2004 et 2008. Ce n'est qu'à ce moment-là que [l'anti-]pape François l'a réduit à l'état laïc. [ 18 ]
CARDINAL OSCAR CANTONI
Cantoni était évêque de Crema lorsque de multiples plaintes pour abus sexuels furent déposées contre le Père. Mauro Inzoli, prêtre de son diocèse, depuis 2010. En 2011, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a entamé une procédure contre Inzoli. Cantoni a dit aux fidèles de Crémone de ne pas céder aux jugements de condamnation d'Inzoli. En 2013, Cantoni a demandé au cardinal Coccopalmerio d'intervenir auprès de [l'anti-]pape François pour obtenir sa clémence en faveur de son ancien prêtre, le père Inzoli. L'intervention a réussi. Cantoni était responsable de la dissimulation des abus sexuels perpétrés sur des garçons mineurs au petit séminaire Saint-Pie X du Vatican. [L'anti-]pape François a nommé Cantoni cardinal en 2022. [ 19 ]
CARDINAL FRANCESCO COCCOPALMERIO
[L'anti-]pape François a nommé Coccopalmerio au conseil d'administration de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui examine les appels des membres du clergé reconnus coupables d'abus sexuels sur mineurs. En 2012, Coccopalmerio a voté contre la réduction du P. Mauro Inzoli à la justice pour abus sexuels. [L'anti-]pape François a nommé Coccopalmerio pour représenter le Vatican au 6e Congrès des dirigeants des religions mondiales et traditionnelles en 2018, et l'a promu de cardinal diacre à cardinal prêtre en 2022. [ 20 ]
ARCHEVÊQUE MARIO ENRICO DELPINI
En tant que vicaire général de l'archidiocèse de Milan, Delpini a déplacé le P. Mauro Galli dans une nouvelle paroisse après avoir été informé que Galli avait abusé sexuellement d'un jeune homme. Delpini l'a admis lors d'une déposition au tribunal en 2014. Le Saint-Siège en a été informé. [L'anti-]pape François l'a nommé archevêque de Milan en 2017. [ 21 ]
CARDINAL VÍCTOR MANUEL FERNÁNDEZ
En tant qu'archevêque de La Plata, Fernández a publiquement défendu le Père Eduardo Lorenzo, après qu'une plainte pour abus sexuel sur mineur déposée en 2008 ait été publiée dans les médias. Fernández a affirmé à tort que l'enquête civile et canonique sur cette plainte avait déterminé qu'aucune infraction n'avait eu lieu. Il a publié la lettre de Lorenzo accusant les plaignants de «calomnies, insultes et diffamations» sur le site Internet de l'archidiocèse, et s'est rendu à la paroisse de Lorenzo pour concélébrer avec lui une Messe au cours de laquelle Lorenzo a renouvelé son engagement au sacerdoce. Lorenzo s'est suicidé le lendemain de sa mise en accusation pour cinq chefs d'accusation d'abus sexuels sur mineurs. [L'anti-]pape François a nommé Fernández cardinal et chef du Dicastère pour la doctrine de la foi en 2023. [ 22 ]
CARDINAL JEAN-PIERRE RICARD
En 2022, Ricard a admis avoir agressé une jeune fille de 14 ans. Il fut autorisé à conserver son statut de cardinal et de cardinal-électeur, et il n'y eut aucun procès ni punition canonique. [ 23 ]
CARDINAL KEVIN FARRELL
En 1978, Farrell a été ordonné prêtre dans les Légionnaires du Christ, la société sacerdotale fondée par le prédateur sexuel criminel Marcial Maciel et utilisée pour commettre ses crimes. Farrell était aumônier à l'Université catholique de Monterrey au Mexique, la ville qui était le centre des activités de Maciel, et fut plus tard administrateur général des Légionnaires avec des responsabilités pour des séminaires et des écoles en Italie, en Espagne et en Irlande. Il fut ensuite incardiné dans l'archidiocèse de Washington, D.C., et travailla comme vicaire général du cardinal McCarrick de l'époque, avec qui il partagea une résidence. Farrell prétend avoir été totalement ignorant des crimes de Maciel et de McCarrick. Ces affirmations ne sont pas crédibles. Après être devenu pape, François a nommé Mgr Kevin Farrell cardinal en 2016 et lui a confié la responsabilité de l'administration du patrimoine du Siège apostolique, qui contrôle les finances du Vatican. En 2019, Farrell a été nommé cardinal camerlingue et en octobre 2020, Farrell a été nommé chef de la Commission des questions réservées, une commission du Vatican qui détermine lesquelles de ses activités économiques restent confidentielles. En 2023, François a nommé Farrell président de la Cour de cassation, qui est la cour suprême de l'État de la Cité du Vatican. [ 24 ]
LE PÈRE NICOLA CORRADI
Le P. Corradi appartient à la Compagnie de Marie, une communauté religieuse italienne qui gère des écoles pour enfants sourds. En décembre 2013, un groupe d'étudiants de l'Institut italien Provolo de Vérone a écrit au pape François pour l'informer qu'ils avaient été abusés sexuellement par le Père Corradi dans cet Institut, et que Corradi travaillait toujours avec des enfants sourds et muets en Argentine. Ils ont également envoyé un message vidéo en ce sens au pape François le 9 mai 2014. En février 2016, ils ont été informés par le Vatican que [l'anti-]pape François avait saisi la Conférence épiscopale italienne et qu'aucune autre mesure ne serait prise. Le P. Corradi était ainsi libre de continuer à maltraiter les enfants de l'Institut Provolo pour enfants sourds et malentendants en Argentine. En 2016, le P. Corradi a été arrêté avec d'autres auteurs et l'institut a été fermé. En 2019, il a été condamné par un tribunal argentin à 42 ans de prison pour avoir abusé sexuellement d'enfants au sein de l'institut argentin entre 2004 et 2016. Les détails des abus sont horribles. [ 25 ]
LE PÈRE MARKO RUPNIK
De multiples accusations d'agression sexuelle et physique contre des religieuses remontant à trois décennies ont été portées contre le Père Marko Rupnik S.J., un artiste bien connu. Les actes criminels de Rupnik manifestaient un sacrilège et une cruauté exceptionnellement odieux. Les jésuites ont mené une enquête interne sur les accusations portées contre Rupnik et, en mai 2019, ils ont déterminé que les accusations portées contre lui étaient crédibles. Les conclusions de l'enquête furent alors transmises à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. En conséquence, Rupnik a été excommunié en 2020 pour avoir absous une femme avec laquelle il avait eu des relations sexuelles illicites. La peine pour ce crime ne peut être levée que par le Siège Apostolique. L'excommunication de Rupnik fut levée au bout d'un mois et il fut presque immédiatement invité à prêcher une retraite de Carême au Vatican. Après l'excommunication, il est apparu dans des vidéos publiées par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie du Vatican. [l'anti-]pape François a initialement refusé de lever le délai de prescription pour les accusations canoniques contre Rupnik, bien qu'il soit habituel de le faire avec des accusations sérieuses et bien étayées. Un certain nombre de victimes de Rupnik ont écrit directement à [l'anti-]pape François pour détailler les abus qu'elles avaient subis de sa part, mais elles n'ont reçu aucune réponse. [L'anti-]pape François a reçu Rupnik en audience privée en janvier 2022. En août 2023, Rupnik, expulsé par les jésuites, a été accepté comme prêtre diocésain en Slovénie. En septembre 2023, François a eu une réunion privée avec Maria Campatelli, ancienne membre de la communauté Loyola de Rupnik où il a commis une grande partie de ses abus, l'actuelle directrice du Centre Aletti de Rupnik à Rome et une défenseure de Rupnik qui a accusé ses victimes de le diffamer. Quelques jours après cette réunion, le Vicariat du diocèse de Rome a publié un rapport au Centre Aletti qui blanchissait Rupnik face à toutes les preuves et mettait en doute la légitimité de son excommunication. [L'anti-]pape François a levé le délai de prescription des accusations contre Rupnik en octobre 2023, lorsque les crimes de Rupnik ont fait l'objet d'une publicité massive, mais aucune autre procédure n'a été engagée contre lui. La carrière de Rupnik à partir de 2020 ne peut s'expliquer que par le soutien personnel de [l'anti-]pape François. [ 26 ]
Le 4 octobre 2019, [l'anti-]pape François a assisté à un acte de culte idolâtre de la déesse païenne Pachamama, et a participé à cet acte de culte idolâtre en bénissant une image en bois de Pachamama. Le 7 octobre, l'idole de Pachamama a été placée devant le maître-autel de la basilique Saint-Pierre puis portée en procession jusqu'à la salle du Synode. [l'anti-]pape François a prononcé des prières lors d'une cérémonie impliquant cette image, puis s'est joint à cette procession. Lorsque des images en bois de cette divinité païenne ont été retirées de l'église de Santa Maria en Traspontina et jetées dans le Tibre par des catholiques indignés par cette profanation de l'église, [l'anti-]pape François a présenté ses excuses le 25 octobre pour leur retrait et une autre image en bois de Pachamama a été est retourné à l'église. Le 27 octobre, lors de la messe de clôture du synode, il a accepté un bol utilisé dans le culte idolâtre de Pachamama et l'a placé sur l'autel.
Les évêques reçoivent le pouvoir de juridiction lors de leur consécration, et ce pouvoir est reçu directement du Christ (cf. Actes 20:28; Eph. 4:11-12; Lumen gentium 21-27 et Nota praevia: Concile de Trente, session XXIII, ch. 4. et canons 6 et 7). Il ne s'agit pas d'une délégation du pouvoir papal, et les évêques ne sont pas les vicaires du pape. La juridiction d'un évêque sur son diocèse ne peut donc pas être supprimée simplement par la volonté du pape. [ 27 ] Il doit y avoir une raison dans la loi naturelle ou divine qui justifie la suppression de la juridiction reçue de Dieu. Révoquer un évêque de son siège sans procédure canonique ni base légale est un crime contre la loi divine. [l'anti-]pape François a démis de leurs sièges Joseph Strickland, évêque de Tyler, Texas, et Mgr Daniel Fernández Torres, évêque d'Arecibo à Porto Rico. Cela a été fait sans motif valable, sans procédure légale et sans explication.
Dans son motu proprio Summorum Pontificum, le pape Benoît XVI a déclaré que le missel de 1962 contenant la liturgie eucharistique latine traditionnelle n'avait jamais été abrogé et qu'il devait être dûment honoré pour son usage vénérable et ancien. Dans sa lettre d'accompagnement du motu proprio, Benoît XVI affirmait que «ce qui était sacré pour les générations précédentes reste sacré et grand pour nous aussi, et ne peut être soudainement interdit ni même jugé nuisible». Ces déclarations expriment l'enseignement de la tradition sacrée. Le motu proprio Traditionis custodes de [l'anti-]pape François et ses interventions ultérieures en matière liturgique tentent de détruire définitivement cette liturgie sacrée et les communautés de fidèles qui y sont attachées. Il s'agit d'une trahison apparemment complète du rôle du Pape dans la préservation et la protection des traditions et du patrimoine spirituel de l'Église catholique romaine et semble être une tentative de rompre les traditions les plus sacrées de l'Église.
Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, [l'anti-]pape François a ordonné que, dans certaines circonstances, les adultères doivent recevoir l'absolution même s'ils ont l'intention de persister dans l'adultère, et doivent recevoir l'Eucharistie alors qu'ils vivent ouvertement dans un concubinage adultère auquel ils n'ont pas l'intention d'abandonner (voir ci-dessous, 2.A.). À plusieurs reprises, [l'anti-]pape François a déclaré publiquement que l'absolution devait être donnée «toujours». L'obéissance à cette directive de la part des confesseurs est sacrilège, puisque le Sacrement est invalide si l'absolution est donnée alors que le pénitent n'exprime aucune intention de repentir et ne décide pas de renoncer au péché.
Dans la déclaration Fiducia supplicans, le Dicastère pour la doctrine de la foi, sous la signature sans appel de [l'anti-]pape François, a prévu que les prêtres catholiques bénissent les «couples» lorsque la base de la relation entre les membres individuels du «couple» est l'adultère, la fornication ou les relations homosexuelles. Cela signifie que le Souverain Pontife de l'Église catholique romaine semble avoir commis la trahison morale suprême en défiant à la fois la loi morale naturelle et la loi divine dans sa législation et son enseignement.
En 2019, [l'anti-]pape François a envoyé Mgr Marcelo Sanchez Sorondo, alors chancelier de l'Académie pontificale des sciences et de l'Académie pontificale des sciences sociales, pour représenter le Vatican lors d'une conférence sur le don et la transplantation d'organes tenue à Kunming, en Chine. Le gouvernement chinois est connu pour exécuter des prisonniers politiques afin de prélever leurs organes à des fins de transplantation. La présence de Mgr Sorondo à cette conférence était donc particulièrement scandaleuse et grotesque. Lors de la conférence, Mgr Sorondo a déclaré: «François a de l'amour et de la confiance en la Chine; et la Chine fait confiance au pape François... Dans cette dynamique, la prochaine étape est de parvenir à [un accord sur l'établissement] de relations diplomatiques.» Cette déclaration de Mgr Sorondo, qu'il a faite en tant que représentant officiel du Saint-Siège, n'a jamais été corrigée ni répudiée par le Vatican et reste la politique du Vatican. [ 28 ]
En 2018, [l'anti-]pape François a conclu un accord avec la Chine qui permet au gouvernement chinois de choisir des évêques catholiques dans ce pays, et a ordonné à un certain nombre d'évêques catholiques fidèles de céder leurs diocèses à des évêques nommés par l'État. Cet accord a été renouvelé en 2020 puis à nouveau en 2022. [ 29 ] La Chine est un État totalitaire et officiellement athée dirigé par le Parti communiste chinois, l'organisation la plus meurtrière de l'histoire de l'humanité. Le gouvernement chinois traite le peuple chinois avec une cruauté monstrueuse et exige que toutes les croyances et pratiques religieuses soient subordonnées à la politique du gouvernement. Les évêques catholiques nommés à la suite de l'accord de [l'anti-]pape François avec la Chine seront des partisans et des instruments de la politique du Parti communiste chinois. Après la conclusion de l'accord entre le Vatican et la Chine en 2018, les persécutions contre les catholiques et autres chrétiens se sont considérablement accrues. [l'anti-]pape François n'a jamais évoqué la persécution des chrétiens chinois depuis la conclusion de l'accord, et il a renouvelé l'accord à deux reprises malgré l'augmentation des persécutions qui a suivi et qui se poursuit encore aujourd'hui. [ 30 ]
Les crimes commis par [l'anti-]pape François, comme sa protection des agresseurs sexuels, sont dans certains cas des crimes selon les normes des lois des États souverains, ainsi que des crimes moraux et canoniques. En les commettant, [l'anti-]pape François s'est rendu vulnérable au chantage de puissantes forces temporelles qui disposent des ressources nécessaires pour enquêter sur ses crimes et en obtenir des preuves. Dans cette optique, la collaboration de François avec le gouvernement chinois et son appel à la capitulation de l'Ukraine face à la Russie pourraient être liés à ce type de chantage. Même si cela ne s'est pas produit dans ces cas, les crimes civils commis par François signifient qu'une telle pression peut être exercée efficacement sur lui. Ce seul fait le rend inapte à être pape.
[L'anti-]pape François a publiquement et obstinément contredit un certain nombre d'enseignements centraux de la foi catholique. Seuls les cas les plus évidents d'hérésie de sa part seront donnés ici, accompagnés d'une brève référence aux endroits où il a exposé ces hérésies. Ces déclarations ont été longuement analysées par de fidèles érudits catholiques, dont les travaux peuvent être consultés pour une discussion plus détaillée. [ 31 ] L'hérésie est un crime grave en droit canonique et a toujours été reconnue comme telle; voir par ex. Canons 1364 et 1365 du Code latin de droit canonique. Certaines des actions de [l'anti-]pape François énumérées ci-dessous violent également le Canon 1368, « Une personne doit être punie d'une juste peine qui, lors d'un événement ou d'une assemblée publique, ou dans un écrit publié, ou en utilisant d'une autre manière les moyens de communication sociale: profère un blasphème, ou porte gravement atteinte à la moralité publique, ou injurie ou excite la haine ou le mépris de la religion ou de l'Église», et le Canon 1369, «Celui qui profane un objet sacré, meuble ou immeuble, sera puni d'une juste peine».
Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, [l'anti-]pape François a fait les déclarations suivantes:
301: On ne peut plus simplement dire que tous ceux qui se trouvent dans une situation «irrégulière» vivent dans un état de péché mortel et sont privés de la grâce sanctifiante. Il s'agit ici de bien plus que la simple ignorance de la règle. Un sujet peut bien connaître la règle, mais avoir de grandes difficultés à en comprendre «les valeurs inhérentes, ou se trouver dans une situation concrète qui ne lui permet pas d'agir différemment et d'en décider autrement sans commettre davantage de péché».
303: La conscience peut faire plus que reconnaître qu'une situation donnée ne correspond pas objectivement aux exigences globales de l'Évangile. Elle peut aussi reconnaître avec sincérité et honnêteté quelle est pour l'instant la réponse la plus généreuse qui puisse être donnée à Dieu, et arriver à voir avec une certaine sécurité morale que c'est ce que Dieu lui-même demande au milieu de la complexité concrète de ses limites, tout en pas tout à fait l'idéal objectif.
Le 4 février 2019, [l'anti-]pape François et Ahmad Al-Tayyeb, le grand imam de la mosquée Al-Azhar, ont publiquement signé et publié une déclaration intitulée « Document sur la fraternité humaine», dans laquelle ils ont fait les affirmations suivantes:
La liberté est un droit de chaque personne: chaque individu jouit de la liberté de croyance, de pensée, d'expression et d'action. Le pluralisme et la diversité des religions, des couleurs, des sexes, des races et des langues sont voulus par Dieu dans sa sagesse, par laquelle il a créé l'être humain. Cette sagesse divine est la source d'où découle le droit à la liberté de croyance et la liberté d'être différent.
L'implication de [l'anti-]pape François dans la cérémonie idolâtre de vénération de l'idole Pachamama et dans les autres actes décrits au point 1.1.B ci-dessus indique qu'il partage ce point de vue.
Dans l'exhortation apostolique Amoris laetitia, [l'anti-]pape François affirme que, dans certaines circonstances, les adultères ne pèchent pas en commettant l'adultère. Voir Amoris laetitia 301 et 303, cité ci-dessus.
La déclaration Fiducia supplicans, publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la Foi avec l'approbation de [l'anti-]pape François, affirme que les prêtres catholiques peuvent bénir les couples lorsque la base de la relation entre les membres du couple est l'adultère, la fornication ou les relations homosexuelles.
Dans sa lettre du 20 mars 2015 au président de la Commission internationale contre la peine de mort, [l'anti-]pape François affirmait que la peine de mort «est une offense à l'inviolabilité de la vie et à la dignité de la personne humaine qui contredit le dessein de Dieu sur l'homme et pour la société et sa justice miséricordieuse, et elle ne se conforme à aucun objectif juste de punition.» Dans son encyclique Fratelli tutti, 263-267, François a affirmé que la peine de mort est «inadmissible», ce qui revient à dire qu'elle est intrinsèquement fausse. Il l'a clairement déclaré dans son discours du 11 octobre 2017, qui est la seule source citée par le texte révisé du Catéchisme:
Il faut clairement affirmer que la peine de mort est une mesure inhumaine qui, quelle que soit la manière dont elle est appliquée, porte atteinte à la dignité humaine. Elle est en soi contraire à l'Évangile, car elle entraîne la suppression volontaire d'une vie humaine qui ne cesse d'être sacrée aux yeux de son Créateur et dont, en fin de compte, seul Dieu est le véritable juge et garant... L'ancien recours à la peine de mort dans les États pontificaux était un remède extrême et inhumain qui ignorait la primauté de la miséricorde sur la justice... Le souci de préserver le pouvoir et la richesse matérielle a conduit à une surestimation de la valeur de la loi et a empêché une compréhension plus profonde de l'Évangile... Il est donc nécessaire de réaffirmer que, quelle que soit la gravité du crime commis, la peine de mort est inadmissible parce qu'elle constitue une atteinte à l'inviolabilité et à la dignité de la personne.
Le même point de vue est répété encore plus clairement dans le dernier document papal publié (Dignitas infinita), qui dit que «la peine de mort... viole la dignité inaliénable de toute personne, quelles que soient les circonstances» (no 34). Ce point de vue contredit la doctrine établie lors du précédent magistère solennel de l'Église catholique.
Dans sa réponse aux dubia qui lui ont été soumises par les cardinaux Brandmüller, Burke, Sandoval, Sarah et Zen le 10 juillet 2023, [l'anti-]pape François a affirmé que:
... tant les textes de l'Écriture que les témoignages de la Tradition nécessitent une interprétation afin de distinguer leur substance pérenne du conditionnement culturel. Cela est évident, par exemple, dans les textes bibliques (comme Exode 21, 20-21) et dans certaines interventions magistrales qui toléraient l'esclavage (Cf. Pape Nicolas V, Bulle Dum diversas, 1452). Il ne s'agit pas d'une question mineure étant donné son lien intime avec la vérité éternelle de la dignité inaliénable de la personne humaine. Ces textes nécessitent une interprétation. Il en va de même pour certaines considérations du Nouveau Testament concernant les femmes (1Corinthiens 11:3-10; 1Timothée 2:11-14) et d'autres textes de l'Écriture et témoignages de la Tradition qui ne peuvent être matériellement répétés aujourd'hui.
Les «témoignages de la Tradition» incluent tous les dogmes catholiques, puisque l'enseignement de ces dogmes par l'Église est un élément central de la Tradition. [l'anti-]pape François ne donne aucun critère permettant de distinguer la «substance pérenne» des dogmes catholiques de leur «conditionnement culturel». Puisque chaque élément de chaque dogme catholique est culturellement conditionné d'une manière ou d'une autre, sa position n'impose aucune limite quant aux dogmes qui peuvent être rejetés. Il a rejeté un certain nombre de dogmes catholiques individuels, comme décrit de A à E ci-dessus. C'est une bonne preuve de sa position générale selon laquelle les catholiques n'ont pas besoin d'accepter le sens exprimé par les dogmes catholiques.
C'est ce qu'affirme la réponse de [l'anti-]pape François citée ci-dessus aux dubia que lui ont soumises les cardinaux Brandmüller, Burke, Sandoval, Sarah et Zen. [l'anti-]pape François ne dit pas qu'une certaine interprétation des passages bibliques peut être rejetée, ou que les passages bibliques ne doivent pas toujours être compris dans un sens littéral plutôt que métaphorique ou mystique. Dans le cas de 1Corinthiens 11:3-10 et 1Timothée 2:11-14, il dit que le message réel de certains passages des Écritures peut être rejeté par les catholiques. Puisqu'il ne donne aucun critère clair pour identifier quels passages des Écritures peuvent être rejetés comme faux et lesquels doivent quand même être acceptés, il n'impose en fait aucune limite quant aux passages des Écritures qui peuvent être rejetés.
Dans le dernier document publié par l'Académie pontificale pour la vie, La gioia della vita (La joie de vivre) affirme: «il devrait nous être impossible aujourd'hui de traiter les Écritures comme des propositions et des normes intemporelles, prétendant en extraire des vérités immuables» (p. 22-23).
Les hérésies individuelles décrites de A à E ci-dessus contredisent clairement l'enseignement d'un certain nombre de textes de l'Écriture. Cela indique que [l'anti-] pape François soutient la position générale selon laquelle un enseignement incontestable des textes bibliques peut simplement être rejeté comme faux par les catholiques. [l'anti-]pape François indique également clairement qu'il défend cette position dans sa réponse aux dubia cités en 2.F ci-dessus, dans laquelle il identifie des textes bibliques spécifiques et affirme que leur signification ne peut être acceptée.
Il convient d'ajouter que les canonistes ont soutenu que les papes qui commettent des crimes graves en dehors de l'hérésie encourent ainsi un soupçon d'hérésie, car dans le cas d'un pape, la croyance dans la foi catholique peut difficilement être conciliée avec une vie de péché grave et impénitent. [l'anti-]pape François est coupable des crimes graves décrits ci-dessus, mais aussi de méfaits moins graves qui ne sont pas strictement criminels, mais qui donnent de bonnes raisons de douter de son engagement envers la foi et l'Église. Ceux-ci incluent la vulgarité et l'obscénité dans ses déclarations publiques, le dénigrement haineux de ceux qui s'opposent à lui et un penchant bizarre pour Judas Iscariote qu'il a exprimé dans des sermons et dans le fait de conserver une photo de Judas dans son bureau personnel. Ces crimes, plus ou moins graves, donnent des raisons de croire que ses affirmations hérétiques sont en réalité un rejet obstiné et délibéré de la foi catholique.
Afin de comprendre les crimes de [l'anti-]pape François et de discerner comment y répondre, il est nécessaire de comprendre que [l'anti-]pape François est le produit d'une crise plus large dans l'Église.
Cette crise a pris forme pour la première fois lors de la crise moderniste de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Des penseurs modernistes tels qu'Alfred Loisy et George Tyrrell ont nié non seulement les principales doctrines de la Foi catholique, mais aussi l'existence même de vérités divinement révélées. Ce déni a obtenu un soutien considérable parmi les prêtres. Le pape saint Pie X a dénoncé le modernisme comme synthèse de toutes les hérésies et a pris des mesures contre lui. L'élément visible du mouvement moderniste fut par conséquent supprimé pendant un certain temps, mais une version modifiée de ses idées a refait surface dans les années 1930. L'essence de ce néomodernisme était l'affirmation selon laquelle ni les Écritures ni le dogme catholique n'étaient eux-mêmes des vérités divinement révélées. Il s'agissait plutôt d'interprétations humaines de la révélation divine. En tant que tels, ils étaient soumis aux limitations culturelles et personnelles de leurs auteurs humains. En conséquence, ils étaient susceptibles d'être révisés à la lumière de connaissances ultérieures qui révélaient et dépassaient ces limites. Bien que cette révision implique le rejet des significations antérieures des dogmes catholiques, selon la position moderniste, il ne s'agit pas d'un véritable rejet de l'enseignement catholique, mais de la réalisation d'une compréhension plus profonde de la révélation divine. Les révisions nécessaires du contenu des Écritures et du dogme catholique peuvent être élaborées par des théologiens, puis rendues officielles et contraignantes par l'enseignement du Magistère.
Aucun critère de principe n'est donné par les néomodernistes pour faire la distinction entre la véritable révélation divine et son accompagnement historiquement conditionné. Il n'est en fait pas possible de donner de tels critères, puisque les Écritures et les formulations du dogme catholique par l'Église sont nécessairement toujours entièrement exprimées sous une forme historique et culturelle ou autre. En conséquence, la thèse néomoderniste permet de nier tout enseignement catholique, et de présenter presque n'importe quelle idéologie comme catholique. Des doctrines fondamentales telles que la Trinité, l'Incarnation, le péché originel, le sacrifice rédempteur du Christ, la Résurrection et la nécessité de la Foi chrétienne pour le salut ont par conséquent été rejetées par de nombreux néomodernistes se présentant comme des théologiens catholiques.
Les néomodernistes ont utilisé la critique biblique protestante pour étayer leur position. Cette école protestante d'études bibliques a débuté avec le déiste Hermann Reimarus (1694-1768). Reimarus a rejeté la possibilité de toute intervention surnaturelle dans l'histoire et a cherché à expliquer les origines historiques et le contenu des Écritures en termes entièrement naturels. Cette approche des Écritures a été poursuivie par David Strauss (1808-1874), Ferdinand Christian Baur (1792-1860), Julius Wellhausen (1844-1918), Rudolf Bultmann (1884-1976). Le rejet du miraculeux et du surnaturel par ces penseurs, généralement combiné à l'antisémitisme comme motif de rejet de la croyance chrétienne traditionnelle [ 32 ], était une position philosophique et religieuse qu'ils ont acceptée personnellement avant leurs recherches historiques. Ces positions, plutôt que de bonnes preuves et raisonnements historiques, ont déterminé leurs conclusions historiques sceptiques et incrédules. Ces conclusions sceptiques, qui niaient l'existence des miracles, l'existence de la vérité divinement révélée, la divinité du Christ et l'origine divine de l'Église, étaient néanmoins avancées par eux comme le résultat d'une érudition historique objective et factuelle. Les modernistes et néomodernistes catholiques ont présenté les conclusions de cette école comme un fait historique établi et ont soutenu que l'érudition biblique exigeait que la théologie catholique soit réinterprétée dans un esprit moderniste.
Les thèses néomodernistes sur la nature de la théologie catholique furent ouvertement avancées à partir des années 1930. Dans les années 1940, le néomodernisme était largement accepté au sein du clergé et était ouvertement déclaré par des théologiens comme Henri Bouillard, S.J. Une opposition déterminée au néomodernisme était considérée comme un signe d'ignorance, de retard et de médiocrité intellectuelle dans les cercles cléricaux les plus influents. Des critiques convaincantes du néomodernisme ont été formulées par des théologiens orthodoxes tels que Reginald Garrigou-Lagrange O.P. et Marie-Michel Labourdette O.P. [ 33 ], mais ces critiques ont été accueillies par des attaques personnelles contre les critiques plutôt que par des arguments raisonnés. On a prétendu que les critiques du néomodernisme étaient des calomniateurs qui utilisaient de fausses accusations d'hérésie pour tenter de détruire les théologiens catholiques occupant des positions théologiques légitimes. Le néomodernisme fut néanmoins condamné en 1950 par le pape Pie XII dans l'encyclique Humani generis:
15. ...ils soutiennent que les mystères de la Foi ne sont jamais exprimés par des concepts vraiment adéquats, mais seulement par des notions approximatives et toujours changeantes, dans lesquelles la vérité est dans une certaine mesure exprimée, mais nécessairement déformée. C'est pourquoi ils ne trouvent pas absurde, mais tout à fait nécessaire, que la théologie substitue aux anciens de nouveaux concepts, en accord avec les diverses philosophies qu'elle utilise au fil du temps comme instruments, afin de donner une expression humaine aux idées des vérités divines sous des formes diverses, même quelque peu opposées, mais néanmoins équivalentes, comme on dit. Ils ajoutent que l'histoire des dogmes consiste à relater les différentes formes sous lesquelles la vérité révélée a été revêtue, formes qui se sont succédées au gré des différents enseignements et opinions apparus au cours des siècles.
16. Il ressort clairement de ce que Nous avons déjà dit que de telles tentatives non seulement conduisent à ce qu'ils appellent le relativisme dogmatique, mais qu'elles le contiennent en réalité.
Cette condamnation fut cependant suivie de modestes mesures disciplinaires, suffisantes pour aigrir les néomodernistes, mais pas suffisantes pour entraver la diffusion de leurs idées.
La perte de Foi parmi le clergé conduit inévitablement à une propagation de la corruption morale (cf. Romains 1:26-27). La propagation du néomodernisme, particulièrement forte pendant et après la Seconde Guerre mondiale avec ses effets perturbateurs, a donc favorisé une augmentation des comportements sexuels immoraux et criminels parmi le clergé et les religieux. Les religieux impliqués dans cette corruption ont utilisé leur statut de religieux pour garantir l'accès sexuel aux catholiques vulnérables. Ce phénomène a été partiellement abordé par Religiosorum Institutio, «Instruction pour la sélection et la formation minutieuses des candidats aux états de perfection et aux ordres sacrés», publiée par la Sacrée Congrégation pour les Religieux le 2 février 1961. Les mesures impératives de sauvegarde et de réforme qui ont été proposées par cette instruction n'ont cependant pas été mises en oeuvre ou ont été rapidement abandonnées.
Durant l'événement complexe du Concile Vatican II, les néomodernistes ont acquis une influence considérable. Ils ont assuré aux prélats que certains enseignements catholiques difficiles ou impopulaires pouvaient être modifiés ou rejetés sans changer la Foi. Les évêques qui étaient personnellement croyants catholiques acceptaient souvent ces assurances sans comprendre qu'elles reposaient sur des prémisses hérétiques. Les théologiens Karl Rahner, Hans Küng et Edward Schillebeeckx sont des exemples de néomodernistes ouverts et influents au Concile. Tous les théologiens qui appartenaient au camp progressiste du Concile n'étaient pas des néomodernistes, mais les positions des théologiens néomodernistes étaient présentées comme traduisant l'enseignement du Concile. La constitution dogmatique Dei Verbum a été faussement présentée comme enseignant le néomodernisme et comme rejetant et remplaçant l'enseignement du Concile Vatican I sur la nature de la Foi catholique et l'immuabilité de la doctrine catholique. Il serait erroné d'expliquer ces évolutions simplement comme le résultat d'une conspiration. Les convictions idéologiques néomodernistes préexistantes sont apparues en premier parmi le clergé et les religieux, et des alliances et des associations ont ensuite été conclues sur la base de cet accord idéologique préalable.
Après le Concile Vatican II, les néomodernistes ont réussi à présenter leur position comme l'enseignement du Concile et à l'imposer largement à l'Église. La publicité étendue et favorable reçue par les théologiens et les prélats néomodernistes au Concile a contribué à rendre cela possible. Les professeurs orthodoxes ont été purgés ou mis à l'écart dans les universités et séminaires catholiques, et une présentation favorable du néomodernisme était universellement requise dans les écoles et établissements d'enseignement supérieur catholiques. Les abus liturgiques, la suppression des habitudes et des vêtements religieux, la suppression des dévotions traditionnelles et la destruction de l'architecture traditionnelle des églises ont tous été largement utilisés pour faire croire aux fidèles que les traditions catholiques étaient obsolètes et devaient être rejetées. Une attaque systématique contre tout l'enseignement catholique sur la Foi et la morale a été organisée depuis l'intérieur de l'Église par des évêques, des prêtres et des religieux. En raison d'une sorte de désorientation diabolique, l'attaque rencontra un grand succès. L'hétérodoxie est devenue obligatoire dans de nombreux instituts théologiques. Naturellement, après avoir été informés que la Foi qu'ils avaient acceptée auparavant était fausse, une grande partie des prêtres et des religieux ont répudié leurs voeux et ont quitté la vie religieuse, et une grande partie des laïcs ont cessé de pratiquer leur Foi. C'est ainsi qu'a commencé un déclin de la pratique religieuse qui s'est poursuivi jusqu'à aujourd'hui, avec pour résultat que l'Église est menacée d'extinction dans de nombreux pays.
Un certain nombre d'interventions du Magistère ont été faites pour contrer ces attaques. Le pape Paul VI a corrigé diverses erreurs dans les encycliques Mysterium fidei, Sacerdotalis caelibatus et Humanae vitae, ainsi que dans le Credo du Peuple de Dieu. Le pape Jean-Paul II a fait de même dans les encycliques Evangelium vitae, Redemptoris missio, Ecclesia de eucharistia, Veritatis splendor et Fides et ratio, dans la déclaration Dominus Iesus et dans l'exhortation Reconciliatio et paenitentia. L'existence, le contenu et le nombre de ces interventions témoignent de la gravité de la crise de la foi dans l'Église. La position néomoderniste à l'origine de cette crise, ainsi que les théologiens qui l'ont développée et avancée, n'ont cependant pas été clairement identifiés et condamnés. Il n'y a eu aucune conséquence grave pour les clercs et les théologiens qui ont soutenu et proclamé ces erreurs.
Le succès du néomodernisme a été obtenu en partie grâce à la création d'alliés. Les néomodernistes qui ont lancé cette attaque contre la Foi ont été confrontés à une difficulté. Ils n'étaient dominants que dans certains ordres religieux et en Europe occidentale. La majorité du clergé à l'époque du Concile Vatican II avait reçu une formation en théologie et en philosophie catholiques orthodoxes, et nombre d'entre eux étaient enclins à conserver ce qu'on leur avait enseigné. Les néomodernistes avaient donc besoin d'alliés pour imposer leur idéologie à l'Église. Ils les trouvèrent dans les réseaux d'homosexuels et de pédérastes criminels qui s'étaient déjà développés dans l'Église à la suite de la crise de la Foi du clergé. Les membres de ces réseaux avaient naturellement tendance à considérer favorablement la remise en question néomoderniste de la révélation divine. Ils offraient un outil puissant, à portée de main, pour imposer l'idéologie néomoderniste à l'Église. En adoptant le néomodernisme et en s'efforçant de le propager, ils ont assuré influence et promotion dans la hiérarchie. Leurs activités sexuelles étaient dissimulées et protégées par leurs alliés religieux, indépendamment de toute violation du droit civil ou canonique. Un exemple de ce phénomène est l'évêque John J. Wright, nommé cardinal et préfet de la Congrégation du Clergé par le pape Paul VI en 1969. Tous ces criminels n'ont pas embrassé le néomodernisme; certains d'entre eux défendaient des positions liturgiques et théologiques conservatrices. Les religieux conservateurs impliqués dans des activités sexuelles illicites protégeraient cependant les religieux néomodernistes impliqués dans ces activités.
Les séminaires catholiques constituaient un secteur clé pour ceux qui cherchaient à transformer l'Église. Le contrôle de la sélection et de la formation des séminaristes donnait le contrôle sur ce que les fidèles recevraient. L'influence sur la prochaine génération de prêtres fut particulièrement importante en raison de l'énorme exode du sacerdoce après le Concile Vatican II, qui laissa un vide qui pouvait être comblé. Le contrôle des séminaires et de leur personnel enseignant était donc une priorité des néomodernistes. Aux prêtres principalement motivés par des convictions néomodernistes ont été rejoints dans le personnel des séminaires par des membres de réseaux pédérastiques, dont le nombre, la motivation, les compétences et les relations politiques étaient nécessaires au succès du projet de transformation néomoderniste. En conséquence, dans une grande proportion de séminaires, des hommes se livrant à des activités pédérastiques homosexuelles et criminelles étaient sélectionnés comme séminaristes, et les hommes qui s'opposaient à cette activité étaient expulsés ou refusés. Les réseaux de prédateurs sexuels criminels ont bénéficié de l'immunité contre toute ingérence dans l'ensemble de l'Église et ont pris le contrôle de vastes pans de l'Église. La corruption financière était et est toujours un accompagnement fréquent de leurs activités. Un certain nombre de diocèses, d'ordres religieux et d'institutions religieuses sont devenus en fait des organisations criminelles se présentant comme des associations religieuses. Lorsque ces activités ont été révélées par les autorités civiles, les églises locales se sont souvent effondrées. L'Irlande, qui était il n'y a pas si longtemps un pays résolument catholique, a massivement rejeté la foi catholique et l'Église catholique en raison de son dégoût face aux activités sexuelles criminelles du clergé irlandais.
Certains délinquants individuels ont été démis de leur ministère par leurs supérieurs ecclésiastiques après avoir été condamnés par les autorités civiles, ou lorsque la masse de preuves contre eux est devenue trop importante pour être niée, mais aucune tentative n'a été faite par les autorités religieuses pour éradiquer ces réseaux, et ils conservent un grand pouvoir dans l'Église. Ils opèrent toujours en toute impunité et intimident les autres religieux pour les réduire au silence, à moins que les autorités civiles n'interviennent. La carrière de l'ancien cardinal Theodore McCarrick illustre ce phénomène. McCarrick était connu à Rome et dans l'épiscopat américain comme un prédateur sexuel depuis au moins les années 1990. Il a néanmoins été nommé archevêque de Washington D.C. et cardinal en 2001, et en 2002, il a été le principal rédacteur de la Charte de Dallas des évêques catholiques américains sur les procédures à suivre en cas d'abus sexuels commis par des prêtres. Il n'a été démis de ses fonctions ministérielles qu'en 2018, lorsque la large couverture médiatique de ses crimes a rendu impossible la poursuite de sa protection.
[L'anti-]pape François est le produit de ces évolutions dans l'Église. Il défend et propage une conception néomoderniste de la révélation, de la Foi et de la théologie. Tout au long de sa carrière, il a protégé et promu à la fois les agresseurs sexuels et les évêques qui protègent les agresseurs sexuels criminels.
[L'anti-]pape François utilise la technique bien établie de la nomination de subordonnés personnellement compromis, afin de s'assurer de leur obéissance et de leur loyauté absolues. Sa protection des criminels poursuit cependant un objectif plus large. Cela démontre aux membres des réseaux criminels du clergé qu'il les protégera s'ils lui sont fidèles. François a suivi cette politique avant et après son élection à la papauté, et certains éléments indiquent que cela l'a aidé à devenir pape. L'ancien cardinal Theodore McCarrick s'est vanté en 2013 d'avoir joué un rôle dans l'élection de [l'anti-]pape François, qu'il avait connu avant le conclave. Les principaux partisans de Bergoglio au conclave qui l'a élu étaient les cardinaux Cormac Murphy-O'Connor, Godfried Danneels, Oscar Maradiaga et Karl Lehmann, qui étaient tous actifs dans la protection des agresseurs sexuels criminels. [ 34 ] Cette politique explique pourquoi François a pris des risques et est allé à l'extrême pour protéger Rupnik, bien que Rupnik ne soit pas l'un de ses acolytes. En faisant autant d'efforts pour Rupnik, François démontre aux criminels importants du clergé qu'il les soutiendra absolument s'ils sont de son côté.
[L'anti-]pape François voit également la valeur idéologique d'assurer le contrôle de ces éléments criminels sur l'Église. Ces éléments sont engagés, par la vie qu'ils vivent, dans le rejet de la Foi et de la morale catholiques. François sait que les tendances idéologiques changent. Le zèle pour le néomodernisme présupposait une connaissance approfondie de la théologie et du culte catholiques traditionnels. Cette connaissance intime d'une réalité abhorrée est ce qui a alimenté la haine passionnée des néomodernistes envers le catholicisme. Le succès même des néomodernistes dans leur dévastation du catholicisme a ainsi miné la force de leur cause, qui est désormais visiblement remplacée par un intérêt et une nostalgie pour les trésors du catholicisme enfouis au cours des six dernières décennies. Cet intérêt est particulièrement marqué parmi la jeune génération de catholiques, pour qui les passions et les aversions du néomodernisme sont pratiquement incompréhensibles. L'ascendant d'éléments criminels dans la hiérarchie de l'Église catholique romaine constitue la meilleure garantie disponible pour empêcher une résurgence de la Foi et du culte catholiques traditionnels. Garantir cet ascendant est l'un des objectifs principaux des initiatives de François au sein d'Amoris laetitia et de Fiducia supplicans . Ces documents n'établissent pas seulement des pratiques immorales et anticatholiques dans l'Église; ils permettent aux évêques et aux supérieurs religieux d'éliminer les séminaristes et postulants fidèles à la Foi catholique, en insistant sur la participation à ces pratiques comme condition d'ordination ou d'admission à la vie religieuse.
L'objectif fondamental de François pour son pontificat est d'assurer l'ascendant que le néomodernisme a acquis sur l'Église après le milieu du XXe siècle, et de transformer cet ascendant en une victoire permanente qui conduira une fois pour toutes à l'éradication de la Foi, de la morale et du culte catholiques. tous. Les moyens pour atteindre cet objectif ont été intelligemment pensés et soigneusement suivis. Ils sont conçus pour fonctionner dans plus d'une éventualité ; par exemple, si les fidèles catholiques d'une région donnée refusent d'accepter la règle et l'enseignement d'une clique ecclésiastique sexuellement prédatrice, leur refus même conduira à une victoire sur le catholicisme en raison de la désertion de l'Église par les fidèles dans cette région. région. Mais s'ils acceptent les instructions de cette clique, ils abandonneront leur Foi.
François a l'avantage de comprendre ses adversaires, qui ne comprennent généralement pas lui ni sa stratégie. Il compte principalement sur leur peur. Il sait qu'ils ont peur de son pouvoir et de sa cruauté, ainsi que du pouvoir et de la cruauté de ses partisans. Il sait qu'ils existent dans une Église où le pape est considéré comme un monarque absolu au-delà de toute critique, où toute dénonciation ouverte d'un pape est considérée comme inacceptable et où les critiques ouvertes à l'égard d'un pape sont considérées comme auto-condamnées. Il comprend qu'ils ont fréquemment recours à des stratégies d'adaptation mentales typiques de ceux qui se trouvent dans des situations intolérables; des stratégies dans lesquelles les dangers sont niés face à l'évidence ou tout simplement pas admis à la conscience, des espoirs irréalistes sont entretenus et des ennemis implacables sont considérés comme fondamentalement raisonnables et bienveillants. En jouant sur ces peurs et en exploitant ces stratégies d'adaptation, il a progressé vers son objectif sans rencontrer d'opposition sérieuse.
[L'anti-]pape François est manifestement inapte à la fonction papale. Son offense fondamentale contre la fonction est l'incrédulité. Puisqu'il n'accepte plus la Foi catholique qu'il est de sa tâche de maintenir en tant que pape, il a l'obligation morale de démissionner de la papauté.
Cette incrédulité n'est pas la seule raison pour laquelle [l'anti-]pape François devrait démissionner. Le bon exercice de la fonction papale requiert un haut degré de vertu naturelle et surnaturelle. [L'anti-]pape François a montré que ces vertus lui manquaient. Sans croyance en la Foi catholique, il lui manque les connaissances et les grâces nécessaires pour se repentir de ses péchés passés, pour corriger les maux qu'il a commis et pour remplir les devoirs de sa charge. Manquant de Foi, il lui manque également toute vertu surnaturelle. Il s'est montré dépourvu des vertus naturelles de prudence et de justice. Même s'il se repentait de ses péchés passés, ce qui est vivement souhaité, il resterait inapte à la papauté en raison de ses défauts de caractère. La seule bonne solution qui s'offre à lui est de renoncer à ses hérésies, d'exprimer sa contrition pour le mal qu'il a fait, de démissionner de la papauté et de consacrer le reste de sa vie à la prière et à la pénitence.
Il est évidemment peu probable qu'il fasse cela. L'Église doit donc déterminer comment agir face à ses crimes.
L'un des devoirs que l'Église doit remplir est de dénoncer les crimes et les hérésies de [l'anti-]pape François, de les dénoncer, d'en avertir les fidèles et de supplier [l'anti-]pape François d'y renoncer. Ce devoir incombe à tous les membres de l'Église qui ont le droit et l'autorité d'enseigner et de défendre publiquement la Foi. Elle incombe aux théologiens et aux pasteurs catholiques qui ont charge d'âmes, mais elle incombe plus particulièrement aux évêques de l'Église. «Chacun des [évêques de l'Église catholique], en tant que membre du collège épiscopal et successeur légitime des apôtres, est obligé par l'institution et le commandement du Christ d'être soucieux de l'Église entière, et cette sollicitude, bien qu'elle ne soit pas exercée par un acte de juridiction, contribue grandement à l'avantage de l'Église universelle. Car il est du devoir de tous les évêques de promouvoir et de sauvegarder l'unité de la Foi et la discipline commune à toute l'Église» (Lumen gentium 23). Les personnes qui ont la responsabilité de s'exprimer de cette manière s'exposent elles-mêmes à la culpabilité des crimes de François, si elles gardent le silence. «Qui tacite consentire videtur, si loqui debuisset ac potuisset»; «Celui qui se tait est censé consentir, alors qu'il aurait dû parler et a pu le faire».
Les obligations des évêques ne se limitent pas à la dénonciation publique des crimes de [l'anti-]pape François. Puisque ces crimes ont déjà fait l'objet de supplications publiques, de protestations et de dénonciations de la part des fidèles, et que [l'anti-]pape François n'a fait que persister dans ces crimes, il y a de bonnes raisons de douter qu'il soit affecté ou amené au repentir par de nouvelles protestations. Son entêtement dans l'hérésie est allé assez loin pour qu'il soit raisonnable de considérer qu'il est un hérétique public. Cela crée une situation grave pour l'Église. L'Église catholique a toujours soutenu que les papes peuvent être hérétiques et qu'un pape qui commet le crime public d'hérésie perd ainsi la fonction papale. Cette croyance est basée sur les enseignements des Écritures, qui affirment que l'hérétique se sépare de l'Église en commettant le péché d'hérésie. Il est clair qu'un pape qui choisit de quitter l'Église en embrassant l'hérésie ne peut pas rester pape.
Les théologiens et les canonistes sont en désaccord sur les détails de la manière dont un pape hérétique perd ses fonctions. Les principales écoles de pensée sur cette question sont la position de saint Robert Bellarmin, habituellement acceptée par les canonistes, et la position de Cajetan et de Jean de Saint-Thomas, qui prévaut parmi les théologiens. Saint Robert Bellarmin soutient qu'un pape manifestement hérétique perd ipso facto la fonction papale; Cajetan et Jean de Saint-Thomas soutiennent qu'une action de l'Église est nécessaire avant qu'un pape hérétique ne tombe de la papauté à cause de son hérésie. Cette divergence d'opinions est pertinente à la situation actuelle et la rend plus difficile. L'hérésie ouverte et la criminalité de [l'anti-]pape François signifient que son mandat papal est désormais mis en doute, mais on ne peut pas affirmer avec certitude qu'il n'est plus le pape [ 35 ].
C'est une erreur et un péché de la part des évêques et des cardinaux fidèles de ne rien faire, dans l'espoir que [l'anti-]pape François mourra bientôt et soit remplacé par quelqu'un d'autre de meilleur. [L'anti-]pape François cause chaque jour un mal incessant aux âmes et à l'Église. Les fidèles ont le droit d'attendre de leurs bergers croyants qu'ils les protègent de ses attaques. Ces bergers ont le devoir devant Dieu de les protéger, et le fait de manquer à ce devoir leur entraînera un châtiment éternel.
Dans un premier temps, les évêques et les cardinaux de l'Église devraient tout mettre en oeuvre pour obtenir la démission de [l'anti-]pape François. Il a le devoir de démissionner dans les circonstances actuelles, et sa démission serait la meilleure solution à la catastrophe de son pontificat. Cela est vrai en dépit du fait que la démission papale est un événement extraordinaire qui ne devrait pas se produire, puisque la papauté est une fonction sacrée qui ne devrait être libérée qu'à la mort du pontife régnant. Le cas de Benoît XVI illustre les méfaits de la démission papale. Mais le règne d'un pape corrompu qui a rejeté la Foi et est incapable d'exercer de manière responsable sa fonction papale est également un événement extraordinaire qui ne devrait pas se produire. Depuis qu'elle s'est produite, la démission du pape en question est la moindre mauvaise issue possible.
Si [l'anti-]pape François refuse de démissionner, le devoir des évêques et des cardinaux est de déclarer qu'il a perdu la charge papale pour hérésie. Si une telle déclaration ne peut avoir lieu parce qu'il y a trop peu d'évêques et de cardinaux disposés à dénoncer l'hérésie de François, les fidèles évêques et cardinaux devraient former un groupe uni pour avertir publiquement les fidèles de ses crimes et de ses hérésies, déclarer que son mandat de pape sa fonction est mise en doute en raison de son hérésie, et exhorte les fidèles à ne pas croire ses déclarations ou à obéir à ses ordres à moins qu'il ne soit clair, sur des bases indépendantes, que ces déclarations et ces ordres doivent être respectés.
Bien entendu, même une démission ou une déclaration de démission de [l'anti-]pape François ne résoudra pas les problèmes de l'Église. Lorsqu'il sera parti, la corruption cléricale qui l'a produit et qu'il a entretenue demeurera. Mais s'attaquer aux crimes et aux hérésies de François est la première étape essentielle pour lutter contre cette corruption.
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