Adorons Jésus-Eucharistie! | Accueil >> Bottin des brebis et des loups
1) S. Jetchick (2004-janvier-20)
2) Jean-Pierre Blais (2004-janvier-21)
3) S. Jetchick (2004-janvier-27)
4) S. Jetchick (2004-janvier-27)
5) Jean-Pierre Blais (2004-juin-23)
6) S. Jetchick (2004-juin-30)
Sillery, le mardi 20 janvier 2004 Mgr Eugène TREMBLAY Mgr Jean-Pierre BLAIS Services Diocésains Diocèse de Québec Monseigneur, Par la présente, je demande respectueusement et loyalement aux autorités diocésaines de m'accorder «l'Imprimatur» et le «Nihil Obstat» pour mon site web situé au: www.inquisition.ca Ce site prend moins de 15 minutes à lire au complet. La version électronique de cette lettre comprend en pièce jointe le site en archive ".ZIP". Veuillez agréer, Monseigneur, l'expression de mes sentiments les meilleurs, Stefan Jetchick
Archidiocèse de Québec le 21 janvier 2004 M. Stefan Jetchick Québec, QC Cher monsieur Jetchick, J'ai bien reçu votre lettre du 20 janvier dans laquelle vous demandiez le nihil obstat et l'imprimatur pour votre site web dont l'adresse Internet est www.inquisition.ca. Dans un premier temps, j'ai lu attentivement le contenu de votre site pour voir s'il contenait des erreurs doctrinales ou morales. Ensuite, j'ai consulté, sur le site du Vatican, la déclaration de la Commission pontificale pour les Communications Sociales intitulée L'Église et Internet pour voir si la législation de l'Église avait changé en ce qui concerne l'octroi du nihil obstat et de l'Imprimatur pour les sites web. Bien qu'on y suggère une sorte de certification pour les sites qui prennent l'appellation catholique, il ne semble pas y avoir une réglementation quelconque sur la nécessité d'avoir un imprimatur qui ne regarde encore que les publications écrites sur papier. À ce sujet, je m'interroge à savoir si les modalités de la concession de l'Imprimatur qui sont données sur votre site, au chapitre sur le nihil obstat et l'Imprimatur viennent du Saint- Siège ou ont-elles simplement été élaborés par vous-mêmes parce qu'elles donnent à l'Évêque l'assurance que rien ne sera modifié par la suite? En conséquence, bien que le contenu de votre site ne contienne aucune erreur sur le plan doctrinal ou moral, je ne considère pas pour le moment qu'il soit nécessaire d'accorder le nihil obstat, normalement donné par le chancelier, ou l'Imprimatur qui relève ensuite du soussigné, pour garantir la sûreté de vos propos. Je vous souhaite donc du succès dans la diffusion de votre site web. Bien vôtre, +Jean-Pierre Blais Évêque auxiliaire à Québec Vicaire général
Sillery, le mardi 27 janvier 2004 Mgr Jean-Pierre Blais, Évêque auxiliaire à Québec Vicaire Général Monseigneur, Primo, merci beaucoup pour votre réponse très rapide (moins de 24 heures!) à ma demande d'Imprimatur et Nihil Obstat. La bureaucratie du Vatican devrait venir prendre des leçons d'efficacité au diocèse de Québec! Secundo, je suis désolé de vous avoir fait faire des recherches infructueuses sur le site web du Vatican, dans le document L'Église et l'Internet, à propos des modalités de concession de l'Imprimatur et du Nihil Obstat pour un site web. Ces modalités sont effectivement de mon cru. Je les cite ici: «L'Imprimatur et le Nihil Obstat ne peuvent être donnés à un site web, comme ils le sont pour un livre. Une fois qu'un livre est imprimé et acheté par quelqu'un, l'auteur ne peut modifier le contenu du livre. Mais un site web peut être modifié n'importe quand par l'auteur (donc en théorie il pourrait y insérer des erreurs, après avoir reçu l'approbation de l'Ordinaire du lieu). Pour que l'évêque puisse approver un site web, l'auteur doit "zipper" toutes les pages web dans une archive, qui est ensuite expédiée électroniquement à l'évêque. Si celui-ci décide d'approuver le site, il le fait, mais sur SON site web qu'il contrôle. Alors l'évêque peut dire: «Nous donnons l'Imprimatur et le Nihil Obstat à cette version archivée de tel ou tel site web». L'auteur ajoute ensuite un lien sur son site web qui pointe sur l'approbation qui est dans le site web de l'évêque.» Ces modalités me semblaient tellement évidentes que j'ai supposé que ça fonctionnait ainsi. Ça m'apprendra à prendre mes impressions pour des faits. :-) Tertio, pourriez-vous m'avertir si jamais "un système de certification volontaire au niveaux local et national sous la surveillance des représentants du Magistère" (paragraphe 11, L'Église et l'Internet) était établi au Canada ou au Québec, afin que je fasse ma demande de certification? Merci, et au plaisir de se rencontrer, Stefan Jetchick
Mgr Jean-Pierre BLAIS Services Diocésains Diocèse de Québec Sillery (Québec) Monseigneur, Vous trouverez ci-joint deux documents: un résumé de l'Instruction «Redemptionis Sacramentum», et une petite affiche couleur. J'aurais voulu savoir deux choses concernant ces documents: (1) sont-ils conformes aux enseignements officiels de l'Église? et (2) puis-je avoir votre permission de les distribuer à mes frais? En effet, voulant répondre à l'initiative de Jean-Paul II pour la nouvelle évangélisation, et compte tenu de la situation financière précaire du diocèse, je voudrais faire mon humble part en distribuant ces textes à mes frais. Veuillez agréer, Monseigneur, l'expression de mes sentiments les meilleurs, Stefan Jetchick p. j. c.c. à M. le Cardinal Marc Ouellet
Québec, le 23 juin 2004 Monsieur Stefan Jetchick Arrondissement Ste-Foy-Sillery Monsieur Jetchick, Son Éminence le Cardinal et moi-même avons reçu votre lettre du 2 juin dans laquelle vous aviez inclus deux documents que vous avez l'intention de distribuer sur votre site web et sur lesquels sont inscrites les mentions suivantes: «Imprimatur Mgr Jean-Pierre Biais, 2 juin 2004». Dans la réponse à une demande similaire que je vous adressais le 21 janvier dernier, je vous disais que ni le nihil obstat ni l'imprimatur ne pouvaient vous être accordés, car ce genre d'autorisations ne s'appliquaient pas à un site web ni à aucun des documents qui y sont versés. C'est pourquoi je vous demande de retirer cette mention au bas des deux documents que vous nous avez fait parvenir. Votre site est très louable, cependant vous ne pouvez pas vous réclamer de l'autorité ecclésiastique pour le diffuser. Vous pouvez le faire en tant que fidèle catholique et à titre privé. Sincèrement vôtre: Jean-Pierre Blais Vicaire général Évêque auxiliaire à Québec
Sillery, le mercredi 30 juin 2004 Mgr Jean-Pierre BLAIS Services Diocésains Monseigneur, J'ai bien reçu votre lettre datée du 23 juin 2004. Ne vous inquiétez pas pour les deux documents qui avaient la mention «Imprimatur Mgr Jean-Pierre Blais», ce n'était que des maquettes. Je n'ai diffusé aucun document avec une telle mention, et je n'ai pas la moindre intention de diffuser quoi que ce soit avec votre nom ou celui de quelqu'un d'autre sans permission écrite. En relisant votre lettre, je pense qu'il y a eu malentendu. Quand je parlais dans ma lettre précédente de «distribuer à mes frais», c'était sous-entendu pour moi que je parlais non pas de textes disponibles sur l'Internet, mais bien de textes imprimés sur papier et distribués physiquement aux gens, comme par exemple à l'arrière des églises, aux portes des centres d'achats et des écoles, dans les bureaux des députés fédéraux et provinciaux, etc. L'Internet est gratuit, et on ne « distribue» pas des textes sur l'Internet, on les «télécharge en amont» (ou « uploader» comme diraient les ados boutonneux!). C'est pourquoi je trouvais ma question claire, même si elle ne l'était peut-être pas assez. J'ai bien compris votre lettre précédente où vous avez expliqué qu'on ne peut pas accorder l'Imprimatur à un site web. Mais je ne parlais plus du site web, mais de bon vieux papier et de bonne vieille imprimerie. Là, on peut parler d'Imprimatur! C'est pourquoi je demandais : (1) contiennent-ils des erreurs doctrinales ou morales ; et (2) si non, puis-je les imprimer sur papier et les distribuer avec la mention «Imprimatur Mgr Jean- Pierre Blais, telle date». Notre groupe commence à imprimer sur papier et à distribuer physiquement ces textes et bien d'autres. Pour le bien des «brebis» dont vous avez la charge, on aurait bien voulu savoir si le «fourrage» qu'on veut leur servir est empoisonné, ou sain. À un moment donné, il faut que le «berger» (l'évêque) dise officiellement «ça passe» ou «ça passe pas». Pour vous donner un exemple plus concret, j'ai distribué dimanche dernier quelques exemplaires (papier! de vrais exemplaires!) du texte Transsubstantiation, ou Trans-Protestantisation? au Montmartre Canadien (vous le trouverez comme les autres sur le site web www.inquisition.ca). J'ai essayé de ne pas écrire de bêtises, mais c'est un sujet délicat, qui demande une formation philosophique et théologique bien plus poussée que celle dont je dispose. Y a-t-il des erreurs doctrinales ou morales dans ce texte? J'espère que non! Mais j'aimerais bien le savoir (surtout s'il y a des erreurs, afin de les corriger!). Y a-t-il une manière de s'arranger? Je ne sais pas. Voici quelques suggestions: 1) Comme les gens ne savent plus ce qu'est un Imprimatur, on pourrait rajouter explicitement quelque chose comme « L'Imprimatur ne signifie pas que l'autorité ecclésiastique endosse patati-patata, mais seulement que le document ne contient pas d'erreurs doctrinales ou morales». 2) Comme on va produire de nombreux textes (si Dieu le veut), vous pourriez déléguer à une personne de confiance (un prêtre avec une solide formation philosophique et théologique, par exemple) la tâche de réviser les textes à imprimer. Avec un peu de pratique, les choses seraient plus faciles. On enverrait par exemple les textes à cette personne, elle nous renverrait les corrections ou l'approbation, et de temps en temps vous pourriez vérifier. 3) Vous avez droit à vos opinions, vous aussi! Vous pourriez mettre ces opinions concernant notre projet par écrit, et les « télécharger en amont» sur le site web du diocèse, et nous ordonner de rajouter après l'Imprimatur «SVP voir tel texte explicatif de Mgr Blais sur www.diocesequebec.qc.ca», ou quelque chose du genre. (En passant, si votre webmaître vous dit que c'est compliqué, c'est faux. Ça prend moins de 5 minutes.) Donc, toute personne recevant un texte sur papier aurait accès automatiquement à tous vos commentaires, bémols, mises en garde, etc. 4) On pourrait vous envoyer un petit courriel d'avertissement à chaque fois qu'un nouveau texte était «téléchargé en amont» sur le site web (et comme les textes imprimés sur papier proviennent tous du site web, cela vous permettrait de «garder un oeil» sur le site, sans tout lire. Cela dit, et passant complètement du coq à l'âne, je me demandais si le diocèse de Québec pourrait parrainer ou appuyer la démarche suivante: Avortement: Avons-nous fait nos devoirs? (voir le document ci-joint, ou encore sur le site web au «www.inquisition.ca/fr/polit/artic/avort_devoirs.htm»). Attention! Je ne prétends absolument pas que c'est vous qui devriez vous charger de ce fardeau supplémentaire! Au contraire, ici, nul question d'Imprimatur. En fait, la bonne personne au diocèse pour s'occuper de cette démarche serait peut-être la personne responsable de la famille, ou de la défense de l'enfant à naître, etc. (Il doit bien y en avoir une, j'imagine). Bien sûr, si vous voulez vous en occuper personnellement, ça serait encore mieux! Mais je ne veux pas trop abuser de votre temps. Veuillez agréer, Monseigneur, l'expression de mes sentiments les meilleurs, Stefan Jetchick p. j. (3) c.c. à M. le Cardinal Marc Ouellet
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