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Correspondance avec M. Bill Whatcott

M. Bill Whatcott (Tiré de son site web: www.freenorthamerica.ca)

Bill et Stefan s'en vont en guerre! (Source)

Table des matières

1) S. Jetchick (2006-décembre-27)
2) B. Whatcott (2007-janvier-10) (Anglais seulement)
3) S. Jetchick (2007-janvier-14) (Anglais seulement)
4) B. Whatcott (2007-January-14) (Anglais seulement, mais la 2e version de la circulaire est ici en français)
5) S. Jetchick (2007-January-23) (Anglais seulement)
6) B. Whatcott (2008-Juillet-27)
(Voir version anglaise pour la suite de notre correspondance.)

1) S. Jetchick (2006-décembre-27)

Salut Bill!

J'ai bien eu ton message vocal hier et ton courriel aujourd'hui,
les deux portant sur la circulaire que tu veux venir distribuer
ici au Québec.

Primo, merci pour avoir de nouveau demandé mes rétroactions, et pour
avoir fait de gros efforts pour accomoder mes rétroactions précédentes
concernant ton premier brouillon. Aussi, SVP ne sois pas fâché ou
découragé si je n'approuve pas entièrement ce deuxième brouillon.

Secundo, je veux répéter que je suis d'accord en grande partie avec
ce que tu dis, soit dans cette circulaire, soit dans les autres
que tu m'as envoyées. Je veux aussi répéter que j'admire beaucoup
quiconque se donne au Christ et ose dire tout haut ce que tous ont
besoin d'entendre, mais que personne n'ose dire.

Tertio, j'ai besoin de gens comme toi, pour éviter de «m'endormir».
Je ne veux pas devenir comme plusieurs évêques catholiques canadiens:
catholiques, oui, mais des catholiques endormis, des catholiques qui
ont encore un peu de Foi qui couve sous les cendres de leur coeur,
mais une Foi qui ne donne plus de chaleur, une Foi qui ne les fait
pas agir différemment des athées qui les entourent.

Cela étant dit, et comme je te l'ai déjà dit, avoir en partie raison
ne veut pas dire qu'on a nécessairement complètement raison. C'est
possible d'avoir beaucoup de bonnes intentions, et de tout foutre en l'air.
Regarde les deux soldats en haut de cette page: peut-être que ce sont
de vrais guerriers dans leur coeur, mais s'ils partaient vraiment en
guerre comme ça, ils se feraient massacrer!

Maintenant mes commentaires sur ta circulaire:


>> Verrues anales à gauche.

Pitié, Bill! Ne m'envoie pas de photos de verrues anales! Dieu merci j'ai
l'Internet Haute-Vitesse de la Basse-Ville
(qui ne montre pas les photos).

Oui, j'apprécie que tu aies enlevé la photo de pornographie homosexuelle
que tu avais dans le brouillon précédent.
Oui, une verrue anale n'est pas de la pornographie.

Je suis d'accord que les photos médicales, en soi, ne sont pas
intrinsèquement mauvaises. Les médecins doivent apprendre ces choses
(j'ai le «Harrison's Principles of Internal Medicine»,
et il a un atlas couleur de dermatologie). Il y a aussi de bons arguments
pour montrer ce genre de photos à des gens qui sont menacés par ces
maladies, et qui pourraient bénéficier du choc salutaire.

Le problème est qu'il doit y avoir un bouton «Non merci» sur la circulaire
pour les bons chrétiens qui n'ont pas besoin de voir ces choses, et
aussi pour les jeunes enfants qui ne doivent pas les voir. Si ta
circulaire est sur un site web, c'est facile de dire quelque chose comme:
«Ces maladies sont réelles. Cliquez ici pour voir des photos, mais ne
faites pas ça immédiatement après un repas».

À moins que ta circulaire soit passée dans des conditions très
contrôlées (comme durant un cours d'éducation sexuelle dans une
école secondaire), je ne metterais pas de telles photos.


>> Des études multiples ont été faites montrant que plus de la moitié de la
>> population homosexuelle, 60%, est porteuse du papillomavirus (le
>> virus qui cause les verrues anales/génitales). Les homosexuels avec
>> le papillomavirus sont presque assurés à 100% d'avoir des verrues anales.
>> (www.aidsmap.com) Les écoles québécoises ont l'obligation morale
>> d'enseigner honnêtement aux jeunes ce que le comportement homosexuel
>> peut faire à leurs corps et à leurs âmes.


Ici mon seul commentaire négatif est que j'aimerais bien avoir un bon
article sur mon site web qui donnerait un rapport complet, serein et
appuyé sur les données probantes, des conséquences probables du style
de vie homosexuel.

Je suis tout-à-fait d'accord que les écoles du Québec ont l'obligation
morale de dire la vérité aux jeunes. Cela étant dit, je ne sais pas
si ton approche est correcte. Je pense qu'elle doit encore être
retravaillée.


>> Photo d'un enfant à naître assassiné à droite: le Québec se meurt
>> et les femmes québécoises ont plus tendance à assassiner leur enfants
>> à naître que les femmes dans toute autre province du Canada. Ne vous
>> y trompez pas. Lorsque vous choisissez de détruire votre enfant à
>> naître, vous commettez un meurtre.

Bien sûr que je suis d'accord avec presque tout ce que tu dis ici! Je
ferais attention avec les «femmes» qui tuent leurs enfants à naître.
Je préfère dire «les parents», parce que le père de cet enfant est aussi
responsable. Le fait que le père n'est nulle part dans les environs de
cette femme enceinte lorsqu'elle va à l'avortoir est peut-être une des
causes principales de cet avortement!


>> Deux bébés à qui on a donné le don de la vie dans la photo du centre:
>> La solution!

Oui!


>> Si le Québec veut conserver son identité française unique, il ne
>> réussira pas en harcelant les résidents anglophones et en rendant
>> illégales les pancartes en anglais.

Ici tu te mets vraiment le pied dedans. Oui, si les Canadiens-français
veulent continuer à exister, ils doivent cesser de tuer leurs propres
enfants. Nous sommes d'accord sur ça.

Mais «harceler les résidents anglophones et rendre illégales les
pancartes en anglais» te fait passer pour un Canadien-anglais qui ne
connaît rien à la vie ici au Québec, et qui croit la propagande
anti-francophone. Je ne dis pas que tous les membres du Parti Québécois
sont des enfants de choeur! Mais tu ne sembles pas au courant des
subtilités de ce dossier.

Un bon point de départ pourrait être d'aller voir des photos historiques
de la ville de Québec, une des villes les plus complètement francophones
de ce côté-ci de l'Atlantique. Regarde bien les pancartes dans les rues:
toutes en anglais! Ensuite, va lire les lois du Québec, pour voir ce
qu'elles disent vraiment sur les pancartes en anglais, les radios en anglais,
les écoles en anglais, etc. Enfin, je ne veux pas ouvrir cette boîte de
Pandore anglo/franco, mais tu dois éviter de dire des mensonges dans ta
circulaire.


>> La solution n'est pas non plus de lancer l'argent du contribuable
>> sur des projets nationaux de bilinguisme.

Ici encore tu as certainement raison dans le sens que le Québec doit
cesser de tuer ses enfants; tu as en partie raison dans le sens que
une partie de l'argent du contribuable est gaspillée dans les programmes
de bilinguisme national; mais tu as tort dans le sens que tout l'argent
dépensé pour protéger le français n'est pas gaspillé.


>> La solution pour le Québec est très simple, mais nulconque veut
>> en parler.

Amen!


>> Si le Québec s'humiliait et revenait dans le droit chemin, que
>> le Québec rejetait l'immoralité sexuelle et s'ouvrait de nouveau
>> au mariage et aux enfants, sa culture unique pourrait s'épanouir
>> de nouveau

Amen!


>> sans coûter un sou du contribuable et sans faire souffrir un autre
>> groupe linguistique en imposant des limites à ses droits.

Voir mes commentaires ci-haut.


>> Les enseignements du Catéchisme de l'Église catholique:

>> 2353 La fornication est l'union charnelle en dehors du mariage entre
>> un homme et une femme libres. Elle est gravement contraire à la
>> dignité des personnes et de la sexualité humaine naturellement
>> ordonnée au bien des époux ainsi qu'à la génération et à l'éducation
>> des enfants. En outre c'est un scandale grave quand il y a corruption
>> des jeunes.

>> 2357 S'appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des
>> dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que «les actes
>> d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés». Ils sont
>> contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la
>> vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle
>> véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.

>> 2380 L'adultère. Ce mot désigne l'infidélité conjugale. Lorsque deux
>> partenaires, dont l'un au moins est marié, nouent entre eux une
>> relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. Le
>> Christ condamne l'adultère même de simple désir. Le sixième
>> commandement et le Nouveau Testament proscrivent absolument
>> l'adultère. Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans
>> l'adultère la figure du péché d'idolâtrie

>> 2385 Le divorce tient aussi son caractère immoral du désordre qu'il
>> introduit dans la cellule familiale et dans la société. Ce désordre
>> entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve
>> abandonné ; pour les enfants, traumatisés par la séparation des
>> parents, et souvent tiraillés entre eux; pour son effet de contagion,
>> qui en fait une véritable plaie sociale.

AMEN! AMEN! AMEN! AMEN!

Je suis pas mal sûr de n'avoir jamais entendu un prêtre catholique
au Québec parler aussi clairement!

:-)


>> Ces enseignements du Catéchisme se retrouvent dans la Bible, la
>> Parole de Dieu pour tous les peuples à toutes les époques:
>> «Tu ne commettras pas l'adultère». Dieu le Père.
>> «Vous venez d'entendre qu'il a été dit: Tu ne commettras pas
>> d'adultère. Mais moi je vous dis: celui qui regarde une femme
>> pour satisfaire son désir a déjà commis l'adultère dans son coeur».
>> Jésus-Christ le Fils de Dieu, qui nous a tant aimé qu'Il est venu
>> sur terre pour racheter les hommes perdus et pécheurs.

Amen!


>> Pour plus d'informations contacter:
>> Bill Whatcott, Directeur exécutif de la Réforme sociale
>> Tél.: 780-885-7866, courriel: billwhatcots2 (arobas) yahoo.ca
>> Ressource recommandée au Québec Stefan Jetchik: www.inquisition.ca

En passant, c'est "Jetchick", pas comme tu l'as épelé.

Si tu es pour recommander des ressources sur le web aux lecteurs de
ta circulaire (toujours une bonne idée!), je commencerais avec:

	www.vatican.va (Enseignements officiels de l'Église catholique)

ensuite

	www.couragerc.net (Aide pour les gens ayant des attirances envers
	le même sexe)

Pour le reste, je te demande de ne pas mettre mon nom sur ta circulaire
dans l'état où elle est. Mais si ta circulaire est améliorée, je
serais fier de t'aider à la distribuer, et d'avoir mon site web
énuméré dessus.

Mais j'imagine que ma critique la plus sévère serait que tu es
trop comme moi! Une de mes grandes lacunes est que j'ai tendance à
travailler en vase clos, à réinventer la roue, et à être dans les
jambes des gens qui sont déjà en train de faire ce que je pense
qui doit être fait.

Par exemple, il y a un parti politique au Québec qui s'appelle
le Parti de la démocratie chrétienne, qui travaille sur des circulaires
qui ressemblent beaucoup à la tienne. Il y a aussi le Parti de
l'Héritage chrétien qui est d'accord avec plusieurs choses que tu
dis. Ces deux partis seraient probablement très contents de nous
donner des boîtes de leurs dépliants à passer, ou de travailler avec
nous pour trouver une circulaire «non-partisanne» (qui ne mentionnerait
pas la politique, mais qui attaquerait la Culture de la mort
qui prévaut ici au Québec).

Il y a aussi plusieurs groupes chrétiens avec qui nous devrions au
moins entrer en contact (comme «Campagne Québec-Vie» avec Luc Gagnon).
Peut-être qu'ils ne nous aideraient pas, mais peut être que si, et cela
pourrait les ébranler de nous rencontrer pour discuter d'actions
communes. Nous devrions aussi tenter de contacter les évêques des
environs pour leur demander la permission ecclésiastique (l'«Imprimatur»).
Ils ne le concéderaient probablement pas, mais il faut au moins demander.

En tout cas, je suis l'aveugle qui conduit l'aveugle dans ce domaine,
mais je pense que tu as beaucoup de bonne énergie, mais qu'il faut
peut-être que tu collabores un peu plus avec les chrétiens du coin.

(Bon, bon, les gens qui vont lire ceci vont se rouler par terre en
riant! Comme je l'ai dit, je suis l'aveugle qui conduit l'aveugle. Je
dois apprendre à collaborer beaucoup plus que toi!)

Peut-être que tous ces partis politiques et associations chrétiennes
pourraient s'associer pour concevoir et financer une sorte de circulaire
commune? Quelque chose contre la Culture de la mort et qui serait
très frappant. Peut-être qu'on pourrait l'appeler la

	JQAM («Joint Quebec Attack Munition»)?

Bien sûr, si un effort collaboratif échouait, il faudrait qu'on aille
de l'avant juste toi et moi. Et si je devais tomber, tu devrais
y aller seul. Mais selon moi il faut au moins tenter l'effort conjoint.

M'enfin, ce sont mes premières impressions. Tu as mis le doigt sur quelque
chose. N'arrêtons pas maintenant! Le Québec a besoin de se faire
réveiller!

Dans le Christ,

Stefan Jetchick

[Deuxième version de la circulaire:]

Dieu n'apprécie pas la Culture de la mort du Canada français

Verrue anale. (La photo est ici. Attention! Très dégoûtant.)

Verrue anale à gauche. Des études multiples ont été faites montrant que plus de la moitié de la population homosexuelle, 60%, est porteuse du papillomavirus (le virus qui cause les verrues anales/génitales). Les homosexuels avec le papillomavirus sont presque assurés à 100% d'avoir des verrues anales. (www.aidsmap.com) Les écoles québécoises ont l'obligation morale d'enseigner honnêtement aux jeunes ce que le comportement homosexuel peut faire à leurs corps et à leurs âmes.

Enfant à naître assassiné.

Photo d'un enfant à naître assassiné à droite: le Québec se meurt et les femmes québécoises ont plus tendance à assassiner leurs enfants à naître que les femmes dans toute autre province du Canada. Ne vous y trompez pas. Lorsque vous choisissez de détruire votre enfant à naître, vous commettez un meurtre.

Deux bébés à qui on a donné le don de la vie.

Deux bébés à qui on a donné le don de la vie dans la photo du centre: La solution! Le remède pour le Québec est très simple, néanmoins personne ne veut en parler. Si le Québec s'humiliait et revenait dans le droit chemin, que le Québec rejetait l'immoralité sexuelle et s'ouvrait de nouveau au mariage et aux enfants, sa culture unique pourrait s'épanouir de nouveau.

Les enseignements du Catéchisme de l'Église catholique:

2353: La fornication est l'union charnelle en dehors du mariage entre un homme et une femme libres. Elle est gravement contraire à la dignité des personnes et de la sexualité humaine naturellement ordonnée au bien des époux ainsi qu'à la génération et à l'éducation des enfants. En outre c'est un scandale grave quand il y a corruption des jeunes.

2357: S'appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que «les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés». Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.

2380: L'adultère. Ce mot désigne l'infidélité conjugale. Lorsque deux partenaires, dont l'un au moins est marié, nouent entre eux une relation sexuelle, même éphémère, ils commettent un adultère. Le Christ condamne l'adultère même de simple désir. Le sixième commandement et le Nouveau Testament proscrivent absolument l'adultère. Les prophètes en dénoncent la gravité. Ils voient dans l'adultère la figure du péché d'idolâtrie

2385: Le divorce tient aussi son caractère immoral du désordre qu'il introduit dans la cellule familiale et dans la société. Ce désordre entraîne des préjudices graves : pour le conjoint, qui se trouve abandonné ; pour les enfants, traumatisés par la séparation des parents, et souvent tiraillés entre eux; pour son effet de contagion, qui en fait une véritable plaie sociale.

Ces enseignements du Catéchisme se retrouvent dans la Bible, la Parole de Dieu pour tous les peuples à toutes les époques:

«Tu ne commettras pas l'adultère». Dieu le Père.

«Vous venez d'entendre qu'il a été dit: Tu ne commettras pas d'adultère. Mais moi je vous dis: celui qui regarde une femme pour satisfaire son désir a déjà commis l'adultère dans son coeur». Jésus-Christ le Fils de Dieu

«Et c'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses. Leurs femmes maintenant remplacent les relations normales par la perversion sexuelle. De même les mâles ne veulent pas de la relation normale avec la femme: ils brûlent de passion les uns pour les autres. Ils font entre mâles des choses honteuses, et ainsi ils reçoivent dans leur propre personne le châtiment dû à leur égarement» St. Paul

Il y a de l'espoir. Dieu nous aime tellement qu'Il a envoyé Son Fils sur la terre pour mourir pour nous et ressusciter le troisième jour afin que nos péchés soient pardonnés!

«Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle.» St. Jean 3:16

Pour plus d'informations contacter: Bill Whatcott, Directeur exécutif de la Réforme sociale
Tél.: 780-885-7866, courriel: billwhatcots2 (arobas) yahoo.ca

Ressource recommandée au Québec Stefan Jetchick: www.inquisition.ca

Bill Whatcott devant l'avortoir Scott, septembre 1996
(Source)

6) B. Whatcott (2008-July-27)

-----Original Message-----
From: Bill Whatcott, FNA admin
Sent: 27 juillet 2008 21:53
To: Bill Whatcott
Subject: 	Bill Whatcott mis aux arrêts sur le campus de l'université
			de Calgary

Chers amis:

Beaucoup de bon travail a été fait à Calgary le vendredi et le samedi.
Après être arrivé à Calgary vers 10h00, mon combattant de guérilla et
moi nous sommes promptement mis à l'ouvrage, pour diffuser mes dépliants
percutants: «Ed Stelmach et l'ordre du jour sodomitique sont maléfiques».
Le but de ce dépliant est de remettre carrément en question l'homofacisme
omniprésent infligé aux Albertains ordinaires par le Tribunal des droits
de la personne albertain et l'appui coupable que leur donne le Premier
ministre Ed Stelmach.

Pour voir le dépliant percutant, bien pensé et honnête, voir ici:

	[Avertissement de SJJ: Comme le reste de notre correspondance
	en témoigne, Bill et moi ne nous entendons pas complètement
	sur ce qu'un dépliant chrétien devrait, et ne devrait pas
	contenir. Cliquez à vos risques et périls.]
	freenorthamerica.ca/viewtopic.php?t=3182

Pendant environ une heure et demie, nous avons pu diffuser environ 200
dépliants sans incident. Ensuite, les choses se sont gâtées. Alors que
nous arrivions dans un des stationnements de l'U. de C., un VUS de
la sécurité de l'université nous a accosté et a demandé qu'on arrête,
alors que nous nous dirigions vers des voitures pour leur mettre des
dépliants. Voici ce qui s'est passé ensuite:


Témoignage véridique de ce qui s'est produit à l'université
de Calgary le 25 juillet vers 11h30.


Bill Whatcott crie à son combattant de guérilla du Jihad pour Jésus:
«Cours!»

Sécurité du campus: «Arrêtez, nous appelons la police!»

Bill Whatcott à la sécurité, tout en courant avec une poignée de
dépliants: «Appelez qui vous voulez, j'ai des dépliants à passer!»

La sécurité du campus commence à courir après Whatcott et son combattant
de guérilla.

Whatcott remarque qu'un des gardiens conduit un VUS, un est en vélo
et un est à pied.

Whatcott ordonne à son combattant de guérilla de se sauver en direction
opposée, et Whatcott se dirige vers un bâtiment universitaire, espérant
semer la sécurité du campus pour qu'il puisse continuer à passer des
dépliants en paix.

Le combattant de guérilla de Whatcott décolle comme une gazelle avec
son sac plein de dépliants.

Whatcott est mieux nourri et un peu plus lent que son guerrier de
guérilla, alors la sécurité du campus décide de le pourchasser.

Whatcott arrive au bâtiment universitaire tout haletant, avec le
gardien de sécurité à vélo qui le pourchasse sans se presser.

Whatcott, haletant, monte les escaliers en courant, avec le gardien
de sécurité du campus courant derrière lui, son vélo sur l'épaule.

Whatcott à un étudiant chinois, regardant avec stupéfaction ce spectacle
dans les escaliers: «Hé! Lis ça!», lui enfonce un dépliant dans la
main alors que Whatcott et le gardien de sécurité passent devant
lui en courant.

Gardien de sécurité du campus à Whatcott, pendant qu'il court derrière
lui: «Excusez-moi monsieur, pouvons-nous arrêter et parler une
minute?»

Whatcott, encore haletant, à la sécurité: «Non! J'ai encore des
dépliants à passer!»

Maintenant Whatcott court dans le corridor et le gardien de sécurité
est à vélo derrière lui, en train de signaler leur position par
radio. Les étudiants dans le corridor regardent le spectacle avec
fascination.

Whatcott à un ou deux étudiants, alors qu'il les dépasse en courant:
«Lisez le dépliant qui fait que ce gars me pourchasse!!!» Whatcott
en pleine course plante quelques dépliants dans les mains de l'étudiant.

Whatcott tourne et déscend les escaliers et retourne dehors, cherchant
encore son souffle, avec l'agent de sécurité du campus soit à vélo
ou courant avec son vélo sur le dos, le pourchassant bien tranquillement.

Pendant que l'agent à vélo suit Whatcott, alors qu'il traverse le
stationnement en courant, l'agent de sécurité du campus qui est dans
un VUS arrive sur les lieux, et se joint à la lente poursuite à
haute-vitesse. «Monsieur, pouvons-nous arrêter et parler une minute
à propos de vos circulaires?»

Whatcott cherchant encore son souffle: «Non! J'ai encore des dépliants
à passer!»

Whatcott et la sécurité arrivent maintenant à un trottoir. Whatcott
sait qu'il est foutu, mais décide, tant qu'à y être, de passer autant
de dépliants que possible, afin d'accaparer la sécurité du campus
au maximum, pour s'assurer que son guerrier de guérilla puisse se
sauver.

L'esprit de Whatcott est plein de zèle pour le Seigneur, mais son corps
et ses poumons sont fatigués. Il commence à marcher sur le trottoir
et passer des dépliants aux étudiants alors qu'environ quatre agents
de sécurité marchent derrière lui et le coordonnateur de la sécurité
du campus conduit derrière lui dans un VUS:

La sécurité du campus informe Whatcott qu'il n'est pas désiré sur le
campus. (Whatcott, espérant encore vaguement qu'il pourra sortir du
campus pour passer des dépliants dans le reste de la ville, demande
des directions pour sortir du campus.)

Sécurité à Whatcott: «Comment vous appelez-vous?»

Whatcott à Sécurité: «C'est écrit dans mes dépliants».

Les agents de sécurité marchent à côté de Whatcott, tout en
cherchant son nom sur son dépliant.

Whatcott se rend à environ 200 mètres de la limite du campus, priant
et espérant s'en sortir, mais le coordonnateur de la sécurité du
campus dégonfle tous ses espoirs alors qu'il crie l'ordre à ses
agents: «Arrêtez-le!»

Whatcott se fait pousser contre la clôture à mailles losangées,
et se fait passer les menottes...


Et c'est ainsi que le ministère de Whatcott aux pauvres étudiants de
l'université de Calgary, qui se font opprimer et laver le cerveau
par l'homofascisme, le féminisme, le socialisme et toutes sortes
d'autres rectitudes politiques délétères, connût sa fin indigne.

MINISTÈRE DANS UNE CELLULE DE DÉTENTION DU CAMPUS

«Proclame la Parole; insiste à temps et à contre-temps.»
[2 Timothée 4:2]

J'ai été conduit au bureau de la sécurité du campus et placé dans une
cellule de détention. Mes menottes étaient assez serrées et
inconfortables. À ma surprise agréable, un des gardiens de sécurité,
un francophone, fut placé à l'extérieur de ma cellule verouillée,
pour me surveiller constamment. Il m'a expliqué que j'étais sous
surveillance constante pour s'assurer que je ne me suicide pas ou
que je n'aie pas de comportements violents alors que j'étais en
détention. La vérité est que je suis un gars pas mal heureux, et
la cellule étant en béton et mes mains étant menottées derrière mon dos,
mes occasions pour le suicide et la violence étaient plutôt limitées
de toute manière. Rendez grâce au Seigneur, car j'avais un francophone
comme auditoire captif, et je lui ai dit comme ça. Je lui ai dit
que le Christ était la réponse, que l'avortement était un meurtre,
que la sodomie était une abomination, et je lui ai aussi donné un
solide enseignement sur comment l'université de Calgary avait été
envahie par la gauche, ce qui avait produit un environnement oppressif
et homofasciste, où on ne peut plus dire la vérité sur des dossiers
moraux importants.

Le francopone était assez amical et il m'a dit que j'avais «le droit
de garder le silence», ce à quoi j'ai répondu: «Je ne suis jamais
silencieux!» Il était bien d'accord avec ça! Après quelques instants,
il m'a demandé où était mon guérrier de guérilla du Jihad pour Jésus.
Ce à quoi j'ai répondu: «Je vais maintenant me prévaloir de mon droit
de garder le silence». Le gardien a rit, et a dit: «Oui, vous pouvez
garder le silence».

En tout cas, la police de Calgary est arrivée après que je sois resté
assis dans la cellule pour quelques heures, et une agente de police
m'a regardé par la fenêtre d'observation de la porte de la cellule,
et m'a demandé ce que je faisais. J'ai répondu: «Je fous le Ciel!»
Sa première déclaration et question, lorsque j'ai été libéré de la cellule,
a été: «Je vois que vous possédez des armes à feu, ceci me préoccupe».
Je l'ai informé que mes armes à feu avaient été achetées légalement,
et qu'elles étaient enregistrées. Elle m'a demandé ensuite si quelqu'un
avait été menacé avec mes armes. J'ai répondu: «Les chevreuils trouvent
mes fusils hautement menaçants».

Elle m'a ensuite informé que le campus universitaire était une «propriété
privée», et qu'ils pouvaient interdire le passage ou permettre l'entrée
de qui ils veulent sur leur campus. Je lui ai dit que je trouvais
fourbe que l'université passe à la télévision pour se proclamer une
«institution publique», alors qu'ils veulent museler les chrétiens
conservateurs qui ne sont pas d'accord avec la position de l'université
sur l'avortement et l'homosexualité.

De toute manière, sur le dossier de l'homosexualité, l'université de
Calgary (financée par les contribuables, ne l'oublions pas) semble
avoir adopté certaines des positions les plus extrêmes possibles:

Voici un exemple de liens et de déclarations du site web de
l'université de Calgary:

	«L'amour avec les garçons [«boylove», NDT] n'est pas de la
	pédophilie»

	Dès l'âge de treize ans, lorsque j'ai lu un article de revue,
	et que je me suis rendu compte que les gars et les garçons pouvaient
	aussi travailler comme des prostitués, j'ai voulu devenir un
	prostitué mâle [«Hustler N/A», NDT]

Concernant une ratière d'infiltration [«sting operation», NDT] d'un
réseau de pornographie et de prostitution infantile, le site web de
l'université se plaint que la police a arrêté les homosexuels impliqués dans
l'abus de ces enfants, et dit:

	Bien sûr, des rapports sexuels sont impliqués, mais les garçons -
	des adolescents, la plupart des prostitutés - n'ont jamais voix
	aux chapitre. Leurs noms sont tenus secrets. Les hommes impliqués
	ne sont jamais interviewés... Joe Terry: «Je connais plusieurs
	hommes qui ont été séduits par des garçons. Soyons francs, lorsque
	quelqu'un qui a 17 ans et qui est beau te fait des avances, la
	plupart des gars ne vont pas dire non. Ou ils n'auraient pas dit
	non avant que tout ceci commence. Mais je connais plusieurs gars
	qui ont peur et qui y penseraient deux fois maintenant. Mais je
	veux dire que ça en prend deux. Nul ne se fait forcer à participer.
	S'ils le font, ils le font parce qu'ils le veulent, surtout s'ils
	ont 15 ou 16. Ils savent ce qu'ils veulent. Et ils vont l'obtenir...
	Mais si vous avez 17, ou même 14 - comme moi je le faisais à 14.
	J'étais là, je ramassais des gars. Ce n'était pas eux qui me
	ramassaient. Et vous ne pouvez pas être une victime à moins que
	vous soyez forcé à faire quelque chose. Alors non, je ne pense
	pas qu'ils sont des victimes.»

Un des développeurs du site est indiqué: Richard Ramsay, Professeur,
Faculté de travail social, Université de Calgary.

Enfin, on m'a donné mon billet avec ma date de comparution devant
un Juge de la paix le 26 août 2008. Je vais aller au palais de
justice et plaider non coupable, et j'espère trouver un avocat pour
contester la constitutionalité de la pratique de l'université de
museler le militantisme social conservateur sur leur campus. La
dernière fois que j'ai été arrêté sur le campus de l'U. de C.,
le procureur de la Couronne a retiré l'accusation une heure avant
le début du procès.

Une fois que j'ai eu ma date de comparution et que j'ai été relâché,
je n'ai pas eu trop de problèmes. Je n'avais pas la moindre idée
où était rendu mon guerrier de guérilla du Jihad pour Jésus (il
dépendait de moi pour le logement et le transport pour revenir
à Edmonton), et j'avais perdu mon téléphone cellulaire pendant que
l'agent de sécurité du campus me pourchassait. J'ai prié et j'ai
demandé au Seigneur Jésus de m'aider à retrouver mon téléphone
cellulaire et mon guerrier de guérilla, pour qu'on puisse
reprendre le travail, et pour qu'il n'ait pas besoin de dormir
dehors. Après ma prière, j'ai trouvé un téléphone publique et
j'ai téléphoné à mon cellulaire. Dieu soit loué! L'agent de sécurité
francophone a répondu à mon téléphone et m'a dit qu'un étudiant
l'avait rapporté après l'avoir trouvé par terre. Deux minutes après
avoir récupéré mon cellulaire du gardien de sécurité, mon guerrier
de guérilla m'a téléphoné et nous avons pu nous rejoindre et
recommencer notre travail prophétique.

Pour le reste de la journée, nous avons bombardé les sections nord-ouest
et sud-ouest de Calgary, et encouru seulement quelques harclèlements
mineurs des païens locaux. Un d'entre eux m'a pourchassé, a écrasé
mon dépliant et me l'a lancé en m'abreuvant d'injures. Vers 20h00 nous
avons arrêté. Nous étions épuisés. Il faisait 30 degrés celcius
(86 Fahrenheit) et nous avons passé plusieurs heures dans un voisinage
très cossu, avec des maisons d'un million de dollars et plus, et nous
devions monter des côtes abruptes et près de 30 marches par maison pour
rejoindre leurs boîtes aux lettres. À la fin de la journée, nous avons
passé 800 dépliants. Ce soir-là, un ami nous a régalé, mon guerrier
de guérilla et moi, avec des morceaux de choix de chevreuil et de la
saucisse de wapiti.

Le jour suivant (le samedi 26 juillet) nous avons commencé vers 06h00,
et commencé à bombarder le coin sud-est de la ville. À part quelques
appels téléphoniques de gens en colère, les choses étaient bien
tranquilles, et nous avons été bénis d'avoir réussi à passer près de
mille autre dépliants avant midi. Le samedi après-midi, nous avons
frappé le secteur nord-est de la ville, en se faisant expulser d'un
domaine de maisons en rangées, mais pas sans avoir distribué des dépliants
là aussi.

Vers 17h00 un orage a commencé, et j'ai prié et demandé à Dieu de
nous donner un bon gratte-ciel à traiter. Il a répondu à mes
prières, alors que mon guerrier de guérilla et moi sommes arrivés
en auto au campus du SAIT (Southern Alberta Institute of Technology).
Nous avons pu entrer en marchant dans leur immense résidence, avec
un étudiant qui nous a tenu la porte ouverte et la sécurité du campus
qui jasait sans nous regarder. Nous avons pris l'ascenseur jusqu'au
29e étage, et avons passé des dépliants à chaque étage jusqu'à ce qu'on
se rende au 5e, ou deux grands étudiants en colère nous ont coincés
et ont commencé à nous crier que nous avions envahi leur résidence
avec de la «propagande pornographique». En l'espace de 30 secondes,
quelques jeunes femmes sont apparues en criant au sujet de nos dépliants
aussi. Un des hommes nous a escorté en bas des escaliers et ensuite
nous a ordonnés de sortir par une porte de côté. Dès que j'ai ouvert
la porte, l'alarme s'est déclenchée, et le grand gars s'est dirigé
vers le poste de sécurité. Mon combattant de guérilla et moi avons
tenté de se rendre à ma voiture, mais deux autres gars ont commencé
à courir vers nous et un d'entre eux a pris une sorte de posture de
combat, et m'a presque fait passer au travers du mur de la résidence en
criant que «j'étais en état d'arrestation». Voyant qu'il était
manifestement irrationnel à cause des dépliants, je l'ai averti que
s'il nous frappait, il serait arrêté, pas nous, et que nous allions
l'accuser de voies de fait. L'étudiant a exigé qu'on se rende au
poste de sécurité, et même s'il était encore fou de rage, il a montré
plus de retenue. Mon combattant de guérilla et moi avons été au poste,
et divers étudiants sont déscendus pour se plaindre de nos dépliants.
J'ai prêché concernant les sodomites qui corrompent les enfants dans
les écoles de l'Alberta, et comment ceci devrait préoccuper les gens,
plutôt que de crier à cause de mes dépliants. Le gestionnaire du
bâtiment m'a demandé de ne plus passer de dépliants dans l'édifice.
J'ai acquiescé, et nous sommes partis.

Vers 20h00 nous avons passé le dernier de nos dépliants. Nous étions
fourbus et nous nous sommes récompensés avec un dîner au restaurant
chinois. Depuis la distribution des dépliants, plusieurs appels
téléphoniques et courriels sont arrivés. Un gars, qui a dit envoyer
son enfant à l'école catholique, a téléphoné pour se plaindre du
dépliant et du fait que sa fille l'avait vu. Je l'ai informé que
mon dépliant (contrairement aux parades homosexuelles très publiques
au Canada) cachait les derrières des sodomites nus. J'ai aussi demandé
au gars pourquoi il aurait des objections à ce que sa fille reçoive
de l'information factuelle et biblique concernant les dangers que
l'ordre du jour homosexuel pose à notre liberté religieuse. Il a
répondu que des membres de sa famille étaient homosexuels,
et qu'il n'avait pas de problèmes avec eux. Il a aussi dit qu'il ne
s'inquiétait pas de ce que sa fille voyait à l'école, parce qu'elle
fréquentait une école catholique. Je lui ai dit que les sodomites
ont eu des clubs homosexuels (ceux que je connais) dans les écoles
catholiques de l'Alberta depuis 2004, et que s'il avait un membre de
sa famille qui était alcoolique, il l'aimerait quand même tout en
reconnaissant que le comportement associé à ce vice était destructeur.
Le gars a raccroché. Tel est l'état de tant de Canadiens qui s'auto-
identifient avec la Chrétienté. En dernière analyse, ce qui est dans
mon dépliant est vrai, et même si la grande majorité des Canadiens
n'aiment pas la vérité et préferent le mensonge, selon lequel
l'homosexualité c'est bon et que perdre nos libertés pour que les
homosexuels se sentent à l'aise est bien aussi, je crois néanmoins que la
vérité doit quand même être dite.

Heureux ceux qui sont persécutés quand ils agissent en toute droiture, le
Royaume des Cieux est à eux. Oui, heureux serez-vous quand on vous insultera
à cause de moi, et qu'on vous poursuivra, et qu'on dira sur vous toute sorte
de calomnies.  Soyez heureux, sautez de joie, car vous avez dans les
cieux une belle récompense. On poursuivait tout pareillement les prophètes
qui étaient avant vous.
[Mathieu 5:10-12]

Pour voter sur la question si oui ou non Bill Whatcott devrait avoir le
droit de distribuer des dépliants dans des universités publiques, et
pour discuter de cet article, allez à:

	freenorthamerica.ca/viewtopic.php?t=3332

Bill Whatcott n'a qu'à faire semblant d'être un sodomite pour être adulé par deux journalistes de la Société Radio-Canada.
(Tiré de son site web: www.freenorthamerica.ca)

Bill Whatcott n'a qu'à faire semblant d'être un sodomite pour être adulé par les policiers.
(Tiré de son site web: www.freenorthamerica.ca)

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