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Isaac Newton découvrant la Loi de la gravitation universelle.
(Source)
Je dis souvent sur ce site web que certaines personnes qui se prétendent «catholiques» ne le sont pas, à cause des lois scientifiques! Voici pourquoi.
Quelques citations de Thonnard sur la sociologie:
Toute science positive exige un objet, une méthode, des lois.
1) L'objet de la sociologie est l'ensemble des faits de la vie humaine considérés sous leur aspect commun et social [...] le fait social sera 1) un événement propre à l'humanité, 2) où se manifeste l'accord de plusieurs hommes. s'entr'aidant pour atteindre un même but, par exemple, un club sportif: le deuxième critère étant pris évidemment comme simple constatation, sans jugement de valeur, morale ou autre.
2) Les lois [...] la sociologie [...] considère les faits humains dans leur généralité comme doués de certains caractères spécifiques et capables de se reproduire plusieurs fois. Ce n'est pas, par exemple, tel assassinat, celui de César par Brutus, ou de Marat par Charlotte Corday qui l'intéresse, mais le fait social de l'assassinat politique; ce n'est pas l'existence de telle famille romaine ou moderne qu'elle regarde, mais l'institution de la famille qui persévère sous ces diverses formes.
3) La méthode indispensable pour constituer une science positive est la méthode expérimentale exposée plus haut. [...] Supposons, par exemple, que l'on cherche la cause des révolutions politiques: si chaque fois que ces révolutions éclatent, on constate le délabrement de la situation économique (méthode de concordance); si jamais elles n'ont lieu quand l'état économique est prospère (méthode de différence); et si les dangers de révolution augmentent ou diminuent avec la plus ou moins grande prospérité économique (méthode des variations concomitantes), on aurait le droit d'établir en loi que le premier fait social est la cause du second.
Pour trouver le déterminisme sans lequel une science positive est impossible, le sociologue doit utiliser la «Loi des grands nombres», il doit étudier des groupes humains, plutôt que de se concentrer sur non pas Pierre, ou Paul, ou Jean.
Un groupe humain n'est pas comme un tas de roches. Si vous prenez des gens au hasard et que vous les empilez, vous n'obtiendrez pas un «fait social»! Mais imaginez un autobus rempli d'hommes. Ils ont été rassemblés un peu au hasard, et ne forment pas vraiment une «société», un groupe humain. Maintenant, supposez qu'un des passagers décide de forcer le conducteur à détourner l'autobus. Que va-t-il se passer? Les autres passagers vont se rendre compte qu'ils partagent tous un but commun (se rendre à destination à temps), et que cet intrus nuit au Bien commun. Il est fort possible qu'un des passagers plus courageux se lève et dise: «Vous, Madame, prenez votre téléphone cellulaire et téléphonez à la police! Et vous, vous et vous, les trois grands adolescents qui revenez de votre pratique de football aux Plaines d'Abraham, venez m'aider, nous allons plaquer cet intrus!» Si un sociologue se trouvait dans cet autobus, il vous expliquerait qu'un groupe humain, strictement parlant, est en train de se former.
Manifestement, si un sociologue veut étudier un groupe d'hommes, il doit pouvoir savoir qui est dedans, et qui est en-dehors de ce groupe! (Imaginez un chimiste qui voudrait étudier l'élément appelé sodium, mais qui n'était pas capable de faire la différence entre une éprouvette remplie de sodium, et une éprouvette remplie de crème glacée au chocolat!)
Comment alors déterminer scientifiquement l'appartenance à un groupe humain? Par induction, on peut facilement découvrir «La loi sociologique de la gravité»:
L'appartenance à un groupe humain n'est jamais déterminée par un individu à ses propres conditions, mais bien par le gouvernement de ce groupe («gouvernement» pris au sens large).
Regardons quelques exemples. Pouvez-vous aller à la frontière de la Russie ou de la Chine, et dire au douanier de vous laisser entrer, parce que vous venez de décider que vous êtes un citoyen Russe ou Chinois? Pouvez-vous aller à la banque du coin, et leur demander la combinaison du coffre-fort, en prétextant que vous êtes maintenant membre du groupe humain appelé «Haute direction»? Pouvez-vous aller voir les Canadiens de Montréal et demander un chèque de paie, en disant que vous êtes maintenant un joueur de hockey professionnel membre de ce groupe humain? Non.
Une autre manière d'arriver à la même conclusion est de réfléchir à la nature des sociétés. Une société est un groupement de personnes réunies par des droits et devoirs mutuels en vue d'obtenir un bien commun sous la direction d'une autorité compétente. Or, si n'importe qui pouvait devenir membre d'un groupe humain à ses conditions, alors les gens qui ont un but incompatible avec le bien commun de cette société pourraient en devenir des membres, et détruire cette même société! Il faudrait permettre aux tueurs en série de devenir médecins, aux pyromanes de devenir pompiers, aux voleurs de devenir banquiers, etc.!
Si vous n'êtes pas d'accord, je me déclare donc maintenant membre du groupe humain appelé «famille royale britannique» (donc dites «Votre Altesse» lorsque vous m'adressez la parole), et aussi membre du groupe humain appelé «Propriétaires de votre voiture» (donc donnez-moi vos clés), et membre de l'Ordre des psychiatres du Québec (et hop, je signe le formulaire qui vous déclare fou, et je vous fais interner!).
Est-ce que la loi de la gravité s'applique aux pommes? Oui. Est-ce qu'elle s'applique aussi aux hommes? Bien sûr. Un homme qui tombe en bas d'un arbre va tomber avec la même accélération gravitationnelle qu'une pomme (si on fait abstraction de la résistance de l'air). Mais si cet homme est catholique, les lois scientifiques vont-elles encore s'appliquer? Bien sûr!
L'Église catholique est bien des choses, mais Elle est aussi un groupe humain, qui donc respecte les lois de la sociologie, incluant La loi sociologique de la gravité. En d'autres mots, il est impossible d'être membre de l'Église catholique à ses propres conditions. C'est le gouvernement de l'Église qui décide. Un sociologue qui lirait le Code de droit canonique ne ferait que constater l'application (totalement prévisible) d'une loi sociologique inévitable. Les «Canons» (ou «Règles») numéros 750, 751 et 1364 disent tout simplement que si un baptisé rejette quelque chose qui est essentiel pour être catholique, il est automatiquement «excommunié» (c'est-à-dire placé à l'extérieur de ce groupe humain).
Pourquoi des gens font-ils semblant d'être catholiques, même s'ils ne le sont pas? Et pourquoi tant de prêtres et d'évêques catholiques évitent-ils de parler de La loi sociologique de la gravité?
Je pense que c'est à cause de la «Deuxième loi sociologique de la gravité»:
S'il y a un très menaçant bâton, ou une très alléchante carotte, les gens vont avoir tendance à fuir le bâton, et pourchasser la carotte!
En d'autres mots, demandez-vous quel avantage matériel ces gens pourraient avoir à faire semblant que des non-catholiques sont encore dans l'Église!
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