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Nous avons besoin d'un mot pour signifier «une personne humaine, qu'elle soit de sexe mâle ou de sexe femelle». Historiquement, ce mot a été «homme». Récemment, des pressions ont été faites pour cesser d'utiliser ce mot dans ce sens, mais je prétends que nous devrions résister. Si quelque chose dans la langue française devrait être changé, cela devrait être l'ajout d'un nouveau mot, «vir», pour désigner plus précisément un homme de sexe mâle, mais «homme» devrait continuer à signifier «femme ou vir». Cet article va tenter d'expliquer pourquoi.
(Le titre ci-haut n'est qu'un vieux dicton en latin, qu'on peut traduire comme: «La femme est un homme; le vir est un homme».)
Je crie sur tous les toits qu'autant le vir que la femme ont une âme spirituelle. Autant le vir que la femme sont donc des personnes dotés d'intelligence et de libre arbitre, qui les rend à l'image et à la ressemblance de Dieu. Mes convictions concernant la dignité de la femme ont été bien exposées par d'autres, notamment dans Mulieris Dignitatem.
De plus, pour ce qui est de la langue française, je n'ai rien contre une raisonnable féminisation des titres et des professions. Au contraire, je trouve qu'il est acceptable de parler de femmes qui sont professeures, ingénieures, pompières, etc. Nous disons bien un infirmier, et une infirmière!
(J'ai beaucoup à dire contre les excès de certaines féministes, mais ce n'est pas le sujet de cet article.)
Il y a plusieurs choses qui confondent les anglophones qui tentent d'apprendre à parler français. Une d'entre elles est l'idée saugrenue que tout a un petit pénis ou un petit vagin. En anglais, si vous voulez parler des ustensils sur la table de cuisine devant vous, vous allez juste dire «the knife» ou «the spoon». Mais le français vous force à dire le couteau ou la cuillère, comme si un couteau était du sexe mâle et la cuillère du sexe femelle.
Peut-être que ce furent de modestes religieuses catholiques Françaises qui ont inventé le terme «genre» pour parler des organes génitaux non-existants des objets inanimés qui nous entourent. Ainsi, elles pouvaient enseigner aux enfants la règle grammaticale: «les adjectifs s'accordent en genre et en nombre avec le nom auquel ils se rapportent». Alors les enfants francophones écrivent: «La belle cuillère» (le genre féminin) mais «Le beau couteau» (le genre masculin).
Ce qui est encore plus rigolo est que certains fous nous forcent aujourd'hui à utiliser «genre» pour parler des choses qui ont un pénis ou un vagin! Un vir a un pénis, et une femme a un vagin! Pourquoi utilisons-nous un truc inventé par des bonnes soeurs catholiques pour éviter d'implanter chirurgicalement des petits pénis et des petits vagins sur des mots qui n'ont pas de sexe, afin de parler des personnes humaines qui elles ONT un sexe? Il y aurait beaucoup de choses à dire à propos de cette attaque contre la réalité et la complémentarité sexuelle des virs et des femmes, mais je vais essayer de m'en tenir à mon sujet.
Ce que j'essaie dire ici est que le mot «homme» a un genre, le genre masculin (car nous disons «un hommme»), néanmoins ce genre n'est quand même pas le sexe. Peut-être qu'idéalement toutes les langues auraient un genre neutre en plus du genre masculin et du genre féminin, ce qui servirait entre autres à désigner une personne humaine, quel que soit son sexe. Mais la langue française n'est pas faite ainsi.
Nous pouvons éviter de dire: «Les hommes», en parlant des personnes humaines de sexe mâle et femelle. Mais selon moi toutes les alternatives sont pires:
4.1) Parler seulement de «personnes». Ceci mène à une erreur philosophique grave, puise que le concept de «personne» est plus large que juste «personne humaine»: il inclut les personnes divines et les personnes angéliques. Cette erreur philosophique est encore pire parce que «personne» signifie «quelque chose ayant l'intelligence et le libre-arbitre», c'est-à-dire que ce concept évite spécifiquement de mentionner quoi que ce soit de matériel (que ce soit des pénis ou des vagins, ou des bras et des jambes et des narines et des reins, etc.). Nous avons besoin de protéger le mot «personne», entre autres parce que cela ouvre une porte conceptuelle vers une meilleure compréhension de nous-mêmes, ainsi qu'un aperçu d'un ordre plus élevé d'êtres.
4.2) Utiliser un adjectif à la place d'un substantif. Nous pouvons remplacer «homme» par «humain», ce qui semble régler le problème, en anglais du moins. Mais ceci cause une autre erreur philosophique. «Humain» est un adjectif, pas un substantif. Si vous faites le ménage de votre salon, et que vous trouvez beaucoup de poils sur votre divan, vous pouvez dire à votre épouse (qui a un chat que vous détestez): «Chéri! Ce sont des poils félins, pas des poils humains!» Dans cette phrase, le mot «poil» est un substantif, quelque chose qui existe en soi. Le mot «humain» est un adjectif. Un adjectif désigne quelque chose qui existe dans un autre. On ne verra pas dans la rue un «rouge», ou une «chaude», ou un «mouillé». On verra un oiseau rouge, une asphalte chaude, ou un arbre mouillé, etc. Oui, nous pouvons «substantiver» un adjectif, et parler «d'humains» dans le sens «d'hommes», mais ceci endommage notre langue, cet instrument délicat et précis dont nous nous servons pour penser clairement. Nous existons, tout comme les chiens existent, ou les arbres existent. Nous n'existons pas comme une sorte d'accessoire pour quelque chose d'autre. Pouvez-vous imaginez le ridicule de cette situation! À cause de quelques personnes malades mentales, nous n'avons même plus la permission de parler de nous-mêmes comme des êtres qui existent en soi! Nous devons nous considérer comme des «accidents», pas des substances!
En français, il faut ajouter l'insulte à la blessure, car en francais (contrairement à l'anglais) il y a les humains, mais aussi les humaines! Alors en adoptant la «solution» anglophone et en disant «humains» plutôt que «hommes», les francophones éliminent la moitié de la populaton humaine! La surprenante popularité de cette manière de s'exprimer chez les Canadiens-Français semble directement proportionnelle à leur ignorance de leur propre langue maternelle, et leur idolâtrie de tout ce qui est Américain.
4.3) Être humain, race humaine, gens, etc.. Un «être humain», c'est un être qui est humain. Alors comme dans l'exemple ci-haut, un poil humain, parce qu'un «poil» est un être, est aussi un être humain. Une expression qui peut signifier soit vous, soit un de vos poils (ou un de vos ongles, ou votre morve, etc.), n'est pas particulièrement précise. «Race» est rendue compliquée parce que biologiquement, il n'y a pas de races, juste une espèce humaine. Alors «espèce humaine» serait au moins biologiquement correcte. (Aparté rigolo: l'expression française coutumière est «le genre humain», ce qui est totalement incorrect puisqu'il n'y a qu'une seule espèce humaine!) «Gens» est un autre pis-aller hilarant, puisque c'est un terme collectif, comme «un troupeau de vaches». «Gens» signifie un groupe d'hommes, mais puisque nous avons le droit de parler de vaches, mais pas d'hommes, j'imagine que nous devrions définir le mot «gens» comme «un troupeau de gens»!
Parce que l'anglais et le français sont différents sur quelques points, la langue française offre deux autres alternatives que je considère tout aussi mauvaises:
4.4) Répéter continuellement les deux accords en genre. Par exemple: «Les étudiantes et les étudiants doivent s'incrire. Ils et elles doivent aussi payer les frais de scolarité». C'est très lourd, et de plus cela obscurcit une grande vérité: les hommes, qu'ils soient de sexe mâle ou femelle, ont la même nature humaine.
4.5) Transformer la langue écrite en langage de programmation. Par exemple: «Les étudiant(e)s, qu'ils (elles) soient gentil(le)s ou non, doivent étudier». C'est très énervant à écrire et à lire, sans parler de la prononciation!
Aucune solution ne sera parfaite, mais je prétends que d'introduire un nouveau mot dans la langue française («vir») et garder «homme» pour signifier les deux sexes a plusieurs avantages:
5.1) Le néologisme «vir» a plusieurs affinités naturelles avec la langue française. Le génie de la langue française, lorsque vient le temps d'inventer de nouveaux mots, est de se retourner vers ses racines latines et grecques. C'est pourquoi il me semble préférable de réintroduire le mot latin «vir», comme désignant un homme de sexe mâle. Il est logique que les femmes doivent être féminines, et que les virs doivent être virils!
5.2) Rétro-compatibilité. Dans le passé, même le «méchant vieux passé sexiste et patriarcal», dès que quelqu'un tentait de dire quelque chose d'important, normalement ils avaient l'intention d'appliquer ce qu'ils disaient autant aux virs qu'aux femmes. Alors cette solution s'intègre parfaitement avec toute notre culture et notre civilisation. Par exemple, lorsque Neil Armstrong a mis le pied sur la lune, il a dit: «Voilà un petit pas pour un homme, un saut de géant pour l'humanité». Ou encore: «Pour les hommes c'est impossible, mais pour Dieu tout est possible», etc.
5.3) Pas besoin de changer les pancartes sur les salles de bains. La raison pour laquelle nous séparons les virs et les femmes dans des salles de bains différentes n'est pas pour être sexiste ou patriarcal, mais pour protéger les femmes. Les femmes sont normalement plus petites et faibles que les virs. De plus, et vous pouvez consulter les statistiques, les pervers sexuels sont plus souvent des virs. Avoir une pancarte «Femmes» sur une porte signifie que vous devez avoir les chromosomes d'une femme pour entrer là. Mais l'autre porte dit «Hommes», alors n'importe qui peut y aller, femmes ou virs. Cela ne dérangera pas les virs si une femme confuse vient se servir de leur salle de bains, ils ne seront pas en danger car ils sont plus gros et forts.
Sur ce site web, autant la femme que le «vir» sont des hommes; et les hommes, qu'ils soient de sexe mâle ou femelle, ont la même dignité devant Dieu.
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