Le terrain et les bâtiments de la paroisse anglicane de St-Michael-de-Sillery.
(vu d'un satellite)
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Le terrain et les bâtiments de la paroisse anglicane de St-Michael-de-Sillery.
(vu d'un satellite)
Le terrain et les bâtiments de la paroisse anglicane de St-Michael-de-Sillery.
(vu de ma chambre à coucher)
1) S. Jetchick (2013-mai-06)
2) DSM par Robert Laroche (2013-mai-11)
3) S. Jetchick (2013-mai-11)
-----Original Message----- From: Stefan Jetchick Sent: 6 mai 2013 21:23 To: developpement.st.michael (arobas) gmail.com Cc: synodoffice (arobas) quebec.anglican.ca; jlvallee (arobas) cec.montmagny.qc.ca; info (arobas) sda-angus.com; [Caisse Desjardins par leur page web "Contact"] Subject: Lettre ouverte pour M. Marcel Arteau, Président, et M. Robert Laroche, Vice-président, Développement St-Michael M. Marcel Arteau, Président, et M. Robert Laroche, Vice-président, Développement St-Michael («DSM») developpement.st.michael (arobas) gmail.com (Voir annexe ci-bas pour les autres destinataires en Copie Conforme) Désistement et introduction Bonjour Messieurs, Tout d'abord, je veux divulguer mon «conflit d'intérêt»: je suis votre voisin immédiat! Ensuite, je ne suis pas membre des organismes mentionnés ci-bas («DSM», «ESM», «SHS»), et mes opinions dans ce dossier sont exactement ça, mes opinions. J'essaie de comprendre tout ce casse-tête de développement immobilier à côté de chez moi, où se trouve actuellement le terrain et les bâtiments de la paroisse anglicane de St-Michael-de-Sillery. Voici ce que j'ai réussi à comprendre jusqu'ici. SVP corrigez-moi si je m'abuse. (En passant, comme j'envoie cette lettre à plusieurs personnes, et qu'elle est sur l'Internet, vos efforts pour corriger mes erreurs vont profiter à beaucoup plus que moi.) 1) Premier morceau du casse-tête: Problèmes financiers de St-Michael-de-Sillery D'abord, pourquoi le diocèse anglican veut-il charcuter un magnifique patrimoine? Surtout qu'il faut du «talent» pour avoir des problèmes financiers dans une telle paroisse! Après tout, St-Michael-de-Sillery est une vieille paroisse, et son terrain et ses bâtiments sont payés depuis longtemps. Ensuite, tous les dons qu'elle reçoit sont déductibles d'impôt. Enfin, c'est un magnifique terrain situé dans un magnifique quartier et doté de deux bâtiments sur trois qui sont des sources de revenu (une salle paroissiale, qu'on peut louer pour des événements, et une église, bonne pour les quêtes et les concerts). Pour qu'une telle paroisse puisse réussir à avoir des problèmes d'argent, il faut normalement de la mauvaise gestion. La rumeur est que la «femme-prêtre» précédente a encouru beaucoup de «dépenses personnelles» et qu'en plus elle a chassé de nombreux paroissiens par son «excentrisme». De plus, l'évêque anglican n'a qu'une ou deux paroisses à gérer à Québec (pas comme l'évêque catholique qui doit bien en avoir plus d'une centaine). Finalement, le troisième larron dans cette histoire de problèmes financiers n'est nul autre que «ESM» (voir ci-bas), qui depuis 2005 gère la salle paroissiale avec le mandat de générer assez d'argent pour en payer l'entretien. Nous ne parlons pas de six mois pour générer un million de dollars, mais bien de huit ans, juste pour payer l'entretien d'un bâtiment déjà existant et en relativement bon état. Sans succès. Pas exactement un palmarès impressionnant d'entrepreneuriat. Question 1: Étant donné que la hauteur et la densité des bâtiments projetés dépend de la profondeur du trou financier créé par les responsables religieux anglicans, L'historique financier détaillé de la paroisse est-il accessible à qui veut le consulter? 2) Deuxième morceau du casse-tête: Un promoteur immobilier Je ne comprends pas trop ce qu'est «DSM». Est-ce une coopérative régie par les lois du Québec? Une simple association à but non-lucratif? Une société en fiducie? Mes recherches sur Internet ne trouvent qu'un site pour quelque chose qui s'appelle Espace St-Michael, coopérative de solidarité. Ce site web parle de «ESM» (Espace St-Micheal), mais aussi de «DSM» (Développement St-Michel). ESM aurait un Conseil d'administration, mais la page web dit: «Lors de l'assemblée générale d'organisation, un C.A. sera nommé et prendra la relève du comité provisoire». La page Contact ne donne qu'une adresse «gmail» pour ESM, une adresse «gmail» pour DSM, et le nom et le numéro de téléphone de la personne à contacter pour louer la salle. Pas très convivial, comme site web. Il y a tout-de-même, une page qui dit que: «les représentants de Développement St Michael (DSM), Robert Laroche et Marcel Arteau, vice-président et président de l'organisme à but non lucratif, ont apposé leur signature à côté de celle de Mgr. Dennis Drainville, évêque du Diocèse anglican de Québec et légalement propriétaire vendeur».
De gauche à droite: Robert Laroche, VP de DSM,
Mgr Dennis Drainville, et Marcel Arteau, Président de DSM.
(Source)
Question 2: Y a-t-il sur l'Internet une description claire de DSM, des lois québécoises qui régissent cet organisme, et des gens qui le gouvernent? 3) Troisième morceau du casse-tête: Un projet immobilier Je n'ai pas encore réussi à trouver sur l'Internet une description claire du projet immobilier, ni même un croquis montrant l'emplacement des futurs bâtiments, et leur hauteur relative aux bâtiments existants. Selon les informations qui ont été transmises aux membres de DSM lors de la réunion d'informations organisée par DSM le 13 décembre, le projet DSM prévoit la construction d'une coopérative de 35 logements sur 4 étages, qui serait construite à l'ouest du presbytère, derrière l'église St- Michael. Deux autres bâtiments s'ajouteraient à cette coopérative : 1) une annexe à l'Espace St-Michael (aussi haute que l'Espace St-Michael et qui irait jusqu'à la limite du terrain sur la rue de Bergerville), destinée à des bureaux locatifs; et (2) un bâtiment de liaison entre l'annexe et la coopérative de logements, destiné à des bureaux locatifs et/ou du logement, la démolition du presbytère étant envisagée. Il y aurait également un stationnement souterrain de 60 à 80 espaces (il est indiqué 60 dans les documents de DSM mais M. Arteau, avait parlé de 80 espaces lors de la réunion de décembre). Trois résidents de la rue William avaient participé à cette réunion organisée par DSM et avaient posé des questions concernant la volumétrie des bâtiments et le nombre de bureaux locatifs envisagés. Les questions avaient été totalement éludées par les organisateurs en disant que ces «détails» allaient être décidés par la ville de Québec, le projet ayant été soumis au programme particulier d'urbanisme (PPU) de Sillery le 11 octobre 2012. Aucune ouverture à la discussion de la part de DSM avec les voisins immédiats n'a été démontrée lors de cette réunion malgré le fait qu'un courriel avait été envoyé avant cette séance d'informations pour souligner les inquiétudes des gens du voisinage concernant les constructions envisagées. De nos jours, même le plus incompétent des architectes a les outils informatiques pour faire un magnifique plan en trois dimensions, avec tous les détails, et même des «petits bonhommes» pour montrer la hauteur relative des bâtiments. Pourquoi DSM ne fournit-il pas clairement un tel document? Est-ce par honte de promouvoir un projet immobilier qui détruirait tous les arbres et les espaces verts, pour les remplacer par des bâtiments trop hauts et trop gros? Question 3: Où peut-on trouver sur l'Internet un dessin d'architecte sérieux montrant l'emplacement et la volumétrie de ce projet immobilier, autre que les esquisses initiales qui ont été présentées par le promoteur? 4) Quatrième morceau du casse-tête: La pétition Le mystérieux projet immobilier de DSM est si gros qu'il nécessite un changement de zonage de la ville, puisque le terrain est actuellement zoné institutionnel (Équipement religieux). Une pétition s'opposant à ce changement de zonage circule ces temps-ci et relève d'un groupe de citoyens et de la Société d'histoire de Sillery (je l'ai signée!). Le seul aspect difficile à comprendre dans ce quatrième morceau du casse-tête est que DSM ne semble pas voir que cette pétition représente une voix importante dans le débat. C'est peut-être même la voix de la majorité écrasante (je n'ai pas encore rencontré quelqu'un qui s'opposait à cette pétition). 5) Cinquième morceau du casse-tête: Les deux circulaires de DSM dans ma boîte aux lettres J'ai trouvé il y a quelques jours deux circulaires dans ma boîte aux lettres. Tous mes voisins à qui j'ai demandé les ont aussi reçues. En voici des photos:
Première circulaire: le «St-Michael Express no. 10».
Deuxième circulaire: brève description de DSM.
La première circulaire semble être une invitation à une réunion pour «faire le point sur le projet», sauf que seuls les «membres de Développement St-Michael (DSM) et de Espace St-Michael, Coop de solidarité» sont invités. La même circulaire célèbre l'arrivée de «la Société de développement Angus», supposément experte pour «concilier les intérêts des différentes parties prenantes, dont la communauté environnante». Question 4: Étant votre voisin immédiat, est-ce que je fais partie de cette «communauté environnante»? Question 5: Si la réponse à la question précédente est «Oui», pourquoi ne suis-je pas invité explicitement à cette assemblée? La première circulaire parle longuement de la Société d'histoire de Sillery («SHS»), et lance même plusieurs accusations à son égard. La «SHS» est présentée comme étant le principal obstacle, comme voulant nuire à la paroisse St- Micheal, comme refusant de dialoguer avec vous. Par contre, vous faites totalement abstraction de la position des citoyens du quartier. Question 6: Pourquoi parlez-vous comme si la «SHS» était le seul représentant de la «communauté environnante»? En passant, je vous critique publiquement sur mon site web, mais par contre je vous offre mon site web pour «présenter votre défense», pour défendre votre point de vue ici-même sur cette page, sans modifier ou censurer vos courriels. Or vous critiquez publiquement la «SHS» dans vos circulaires, mais je ne vous vois pas lui offrir la même chose que moi je vous offre, c'est-à-dire de se défendre publiquement dans vos circulaires ou sur votre site web. C'est pas très chic comme manoeuvre. Question 7: Pourquoi la première circulaire dit-elle que la vente est impossible sans le changement de zonage? C'est faux. La vente peut se faire n'importe quand, à condition d'avoir un projet immobilier qui respecte le zonage actuel. C'est aussi rigolo de remarquer le contraste entre les deux circulaires. Dans la deuxième circulaire, on y vante le vaste terrain qui est une oasis de tranquillité, ainsi que la verdure entre les édifices, les nombreux arbres, un petit parc privé ouvert au public... Ceci est très contradictoire avec la première circulaire, car si le projet de DSM se réalise, cette oasis de tranquillité va se faire massacrer... Question 8: On rit souvent des cowboys du Texas parce qu'ils ont la réputation de tirer avant, et de poser des questions ensuite. Est-ce que la Société de développement Angus a l'habitude de tirer sur le zonage avant, et seulement ensuite de poser des questions sur l'acceptabilité sociale d'un projet? 6) Sixième morceau du casse-tête: La promotion de tout sauf le christianisme Je parle de ceci en dernier, mais selon moi c'est la partie la plus importante. En effet, pourquoi un diocèse supposément chrétien voudrait-il encourager un organisme comme DSM? En lisant un peu votre site web, on a l'impression que DSM devrait plutôt s'appeler «NASM»: Nouvel-Âge St-Michel. Lisons quelques extraits des C.V. des membres professionnels de DSM: «Avec le Yoga, le Qi Gong et la méditation, j'ai découvert une nouvelle façon de voir les choses, de sentir la nature, de respirer la vie» (Source). «Elle a sa pratique privée en éducation somatique [...]. Elle a une formation en Mouvement Authentique ainsi qu'en mouvement rituel et art thérapie de l'institut de Tamalpais.» (Source) «Il s'est perfectionné en gestalt appliquée au changement organisationnel de même qu'en programmation neurolinguistique dont il est formateur. Il a exploré l'ennéagramme, la communication non violente, les rituels amérindiens, la danse de même que les dimensions de la présence et de la spiritualité.» (Source) Dans sa deuxième circulaire, DSM prétend être ouvert «à d'autres formes de spiritualité». Sauf que la seule spiritualité qui semble totalement interdite, autant pour DSM que pour la paroisse anglicane de St-Micheal, c'est le christianisme. Question 9: Le financement et la promotion du Nouvel-Âge est-il une bonne raison pour détruire l'un des plus beaux lieux patrimoniaux de Sillery? Si j'ai bien compris, la Caisse populaire Desjardins de Sillery/Saint-Louis-de-France a déjà donné de l'argent à DSM, et en plus va financer le projet immobilier de DSM. Or, le peu que nous savons du «comité conjoint DSM/ESM» est que: (i) son palmarès d'entrepreneuriat fait pitié; (ii) il n'est même pas encore formellement constitué; (iii) son projet n'est pas clairement divulgué; et (iv) il n'est même pas capable de se rendre compte lorsqu'on lui pose des questions. Question 10: La Caisse Desjardins de Sillery, a-t-elle l'habitude de confier nos économies durement gagnées à des entrepreneurs comme le «comité conjoint DSM/ESM»? À ma connaissance, les seules paroisses à Québec où il y a de jeunes familles avec de nombreux enfants sont précisément celles qui reviennent au vrai christianisme. Moi je serais prêt à parier qu'avec un vrai prêtre en soutane et col romain, et de vraies Messes à tous les jours, je pourrais remettre St-Micheal-de-Sillery à flot financièrement, sans le moindre développement immobilier. DSM et Monseigneur Drainville semblent croire aveuglément au développement immobilier. Moi je crois en Jésus-Christ. Question 11: Est-ce que DSM et Monseigneur Drainville seraient ouverts à une audacieuse expérience: Essayer le christianisme pour faire changement? Je serai bien reconnaissant si vous pouvez répondre à mes questions (et corriger mes erreurs, le cas échant). Bien à vous dans le Christ, Stefan Jetchick P.S. Pour votre commodité, le présent message est situé ici sur l'Internet: www.inquisition.ca/dsm Copie Conforme à: Monseigneur Dennis Drainville, Anglican bishop of Quebec Anglican Diocese of Quebec Tel: (418) 692-3858 Email: synodoffice (arobas) quebec.anglican.ca Address: 31 rue des Jardins, Quebec QC, G1R 4L6 Web: quebec.anglican.ca M. J.-Louis Vallée, Président jlvallee (arobas) cec.montmagny.qc.ca Société d'histoire de Sillery («SHS») Web: www.societedhistoiresillery.com Adresse postale: Case postale 47051 Succursale Sheppard Québec, QC G1S 4X1 M. Christian Yaccarini, Président et chef de la direction Société de développement Angus Adresse: 125, boul. Charest Est, bureau 603 Québec (Québec) G1K 3G5 Téléphone : 418-522-2262 info (arobas) sda-angus.com Web: sda-angus.com Mme Kathleen Bilodeau, Directrice générale Caisse Desjardins de Sillery-St-Louis-de-France 1444, avenue Maguire Québec (Québec) G1T 1Z3 Web: www.caissesillerysaintlouisdefrance.com
-----Original Message----- From: Developpement St Michael [developpement.st.michael (arobas) gmail.com] Sent: 11 mai 2013 11:39 To: Stefan Jetchick Subject: Re: Lettre ouverte pour M. Marcel Arteau, Président, et M. Robert Laroche, Vice-président, Développement St-Michael Bonjour Monsieur Jetchick, Par la présente nous accusons réception de la lettre ouverte que vous avez publiée sur internet et que vous nous avez fait parvenir à messieurs Marcel Arteau et Robert Laroche et par extension au CA de Développement St Michael (DSM). Nous accueillons votre prise de parole et nous la respectons. N'hésitez pas à nous adresser des questions précises si vous souhaiter obtenir des éclairages sur notre projet. Avec attention, Robert Laroche V.-P. de DSM pour le comité conjoint DSM/ESM
-----Original Message----- From: Stefan Jetchick Sent: 11 mai 2013 22:10 To: developpement.st.michael (ajouter arobas) gmail.com Cc: info (ajouter arobas) sda-angus.com; jlvallee (ajouter arobas) cec.montmagny.qc.ca; synodoffice (ajouter arobas) quebec.anglican.ca Subject: Suite de correspondance entre DSM (Dév. St-Micheal) et S. Jetchick Bonjour M. Robert Laroche, >> Par la présente nous accusons réception de la lettre ouverte Merci! Un accusé de réception, c'est déjà un début de communication! >> N'hésitez pas à nous adresser des questions précises Aille! Notre canal de communication fraîchement ouvert commence-t-il déjà à se boucher? Je vous envoie une très longue lettre (environ 1944 mots), avec 11 questions numérotées, et votre seule réponse est de me dire: «n'hésitez pas à nous adresser des questions précises»? Par acquit de conscience, j'ai ré-analysé mes questions: Question 1: Oui ou Non. Question 2: Non, ou hyperlien. Question 3: Non, ou hyperlien. Question 4: Oui ou Non. Question 5: Question à développement. Question 6: Question à développement. Question 7: Question à développement. Question 8: Oui ou Non. Question 9: Oui ou Non. Question 10: Oui ou Non. Question 11: Oui ou Non. Moi, je trouve mes questions précises et pertinentes. Néanmoins, toujours à l'affût des améliorations pour satisfaire ma clientèle, et après le premier lot de rétroactions des internautes qui lisent notre correspondance, j'ai raffiné les Question 8 et 10 (mais elles demeurent du type «Oui/Non»). Je dois aussi présenter mes excuses à la «Société d'Histoire de Sillery», car j'ai seulement aujourd'hui rajouté les deux petits paragraphes pour les défendre, juste après la Question 6. Au plaisir de lire vos réponses (réponses... à mes questions!) Stefan
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