Adorons Jésus-Eucharistie! | Accueil >> Varia >> Trousse du célibataire
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Vue générale des «Culottes d'Adam».
1) Introduction
esd1) Dizenier
esd2) Culottes
esd3) «Pantoufles de combat» (souliers de marche propres)
esd4) Trousseau de clés
esd5) Porte-feuille
esd6) Lampe frontale
esd7) Couteau
esd8) Montre
esd9) Sous-vêtements
esd10) Téléphone cellulaire
2) Autres nécessités personnelles
3) Annexe: Autres options de transport
Je ne sais pas comment traduire l'expression anglaise «EDC» ou «Every Day Carry». Comme mon EDC est dans mes pantalons-cargo, et que nous nous séparons jamais de notre «uniforme d'Adam» (ou d'Ève), j'ai pensé que «culottes d'Adam» était une expression apte à nous rappeler que c'est le minimum d'équipement qu'on doit toujours avoir sur soi. (Voir ci-bas pour d'autres options pour transporter l'EDC.)
Parce que je porte presque toujours mes sous-vêtements et mes souliers, je les inclus aussi dans les «culottes d'Adam». (Mes pyjamas sont aussi mes sous-vêtements. De plus, j'ai toujours mes «pantoufles» aux pieds ou près de mon lit, et mes «pantoufles» sont en fait des jumeaux identiques de mes souliers de marche, mais que je ne porte jamais hors de la maison, sauf en cas d'urgence.) C'est pourquoi je me suis permis d'étendre la notion coutumière de «culottes d'Adam» ou «EDC» pour inclure tout ce que je porte presque toujours sur moi.
Description: Le «chapelet des scouts». Ce n'est qu'une petite bague commode, avec un crucifix et dix «bosses» pour compter des dizaines de Ave Maria pour le Saint Rosaire. (Ce qui peut inclure les Mystères prépareux!)
Conception: Ne sous-estimez pas l'importance d'avoir un objet physique sur vous qui vous rappelle vos devoirs en tant que Soldat du Christ. Et même du point de vue strictement matériel, Napoléon répétait souvent: «Le moral est au physique ce que trois est à un».
Prix: 2$
Erreurs: Chapelet ordinaire s'emmèle avec une facilité déconcertante. Dizenier accroché avec les clés sur le trousseau se brise rapidement. Mis dans une autre poche, je n'ai plus jamais eu ce problème.
Description: Pantalons de travail, avec grosses poches cargo sur les cuisses, tissu mélange de polyester et coton, longs ou courts selon la saison, couleur pas salissante et qui n'attire pas l'attention en société.
Conception: J'aime beaucoup les grosses poches sur les cuisses (oui, c'est un contenant de 2 litres que vous voyez dans cette poche)!
Includes: Les pantalons, en plus de contenir tous les autres objets de cette liste (sauf les sous-vêtements et les souliers), incluent aussi:
- ceinture.
- sac de plastique: Sac de plastique ordinaire avec fermeture «ziploc», assez gros pour contenir tous les objets des culottes d'Adam. Conserver plié dans la poche arrière. Commode lorsqu'on se fait prendre à la pluie. Aussi utile si on doit se vider toutes les poches temporairement et qu'on ne veut rien perdre (comme lorsqu'on doit passer la sécurité à l'aéroport, etc.). Je devrais faire des tests pour savoir quand ils cessent d'être étanches (de tels sacs s'usent vite car ils sont pliés et on s'assoit dessus quotidiennement).
Utilisation: La moins mauvaise sorte de pantalons que j'aie pu trouver en ce moment exige beaucoup de modifications après l'achat: découdre les rabats des deux poches avant ainsi que leurs boutons (je trouve que ces rabats gênent l'insertion rapide des mains), enlever le petit cordon au bas des jambes (inutile), idéalement remplacer la fermeture éclaire de très mauvaise qualité par quelque chose de plus robuste, et poser tout-de-suite un renfort d'entrejambe. Et comme je porte souvent des shorts, et que le modèle actuel n'existe pas en version «culotte courte», je dois aussi souvent couper les jambes et refaire les ourlets.
Renfort d'entrejambe du pantalon.
La première chose qui use sur mes pantalons est inévitablement l'entrejambe. Je double facilement la vie d'une pair de mes pantalons en posant des renforts. Je commence par découdre les deux grandes coutures du fond de pantalon, puis je couds deux renforts assez grands pour couvrir le tissu usé (voir patron en papier blanc dans photo ci-haut), et enfin je recouds les deux grandes coutures. Les renforts eux-mêmes sont cousus avec un fil de la même couleur que le pantalon, de manière à fusionner autant que possible les deux couches de tissu (le renfort, et la pièce d'origine usée). Le fil blanc que vous voyez dans la photo ci-haut est le surjet à l'intérieur.
Prix: 45$
Erreurs: À peu près tous les pantalons fait par www.mec.ca: tissu trop fragile, poches trop nombreuses et trop petites, couleurs trop voyantes.
Description: Souliers de marche («hiking shoes»).
Conception: Ils doivent être: (i) confortables (si vous n'êtes plus capable de vous déplacer après quelques kilomètres à cause d'ampoules, le soulier est mauvais!); (ii) à semelle adhérante (si vous vous cassez des os à cause d'une chute, là aussi le soulier est mauvais!); (iii) légers (le dicton "un kilo aux pieds équivaut à six kilos dans le sac-à-dos" s'explique par la nécessité de vaincre l'inertie de la masse du soulier, dans le continuel mouvement de va-et-vient des pieds. Les compromis pour minimiser le poid aux pieds sont souvent payants.); (iv) bien ventilés, pour que le pied respire (pas de Gore-Tex, par exemple).
Une autre bonne raison pour avoir des «pantoufles» identiques à vos souliers de marche est pour diminuer la douleur des fascites plantaires (il n'est pas recommandé de marcher pieds nus ou en chaussettes seules dans la maison).
Comprend:
- lacets.
- semelles intérieures. Elles perdent leur élasticité. Devrais-je en acheter séparément de meilleure qualité, et les changer plus souvent?
Utilisation:
Ganse pour retrousser languette.
Mode «pantoufle». J'aime beaucoup avoir des pantoufles que je peux enfiler rapidement et facilement, mais qui peuvent servir de souliers ordinaires bien lacés serrés en cas d'urgence. Il suffit de coudre une petite ganse sur la languette, dans laquelle on peut passer les lacets pour la retrousser. Avec un peu de pratique, vous apprendrez à serrer les lacets juste assez pour que la «pantoufle» ne tombe pas, tout en étant assez lâches pour pouvoir l'enfiler sans vous pencher.
Prix: 140$
Erreurs: J'en ai commise plusieurs:
- Zone de laçage trop courte. Des souliers au laçage qui n'allaient pas assez bas vers les orteils, donc le soulier ne tenait pas solidement au pied.
- Pantoufles. J'ai déjà eu des pantoufles, mais je devais penser à enlever mes pantoufles et remettre de vrais souliers en cas d'urgence. En cas d'urgence, chaque seconde compte, et lorsqu'on se fait réveiller en sursaut, même les opérations simples prennent du temps. Donc tout le temps et l'effort investi pour mettre ses pantoufles était gaspillé. De plus, tenter de sortir dehors avec des pantoufles en hiver mène à des chutes qui nous convainquent rapidement de la sottise d'une telle approche! Un soulier flambant neuf est propre, pourquoi ne pas s'en servir comme pantoufle? Et en plus, quand nos vrais souliers sont usés, on a déjà des souliers identiques, presque pas usés, prêts à combler le poste vacant.
- Sandales. L'idée semblait bonne pour l'été, mais une sandale sera toujours soit difficile à enfiler comme une pantoufle, soit qu'elle ne «tiendra» pas assez bien le pied. De plus, par définition, une sandale permet aux petites roches de venir se loger sous le pied (et aux branches ou fils de se prendre entre les orteils et la sandale, menant à une belle envolée du porteur des susmentionnées sandales!). Un bon soulier de marche bien ventilé, porté en mode pantoufle, est presque aussi «aéré» qu'une sandale, mais beaucoup plus pratique lorsqu'une urgence se produit. Oui, il existe des «sandales» qui ressemblent énormément à des souliers, mais c'est plutôt une preuve que le soulier est la bonne solution.
Description: Clés importantes, retenues ensemble et accrochées à soi.
Comprend: Clés, anneau vissé pour tenir les clés (MEC Mini Versa Link), petite corde à accrocher aux pantalons, torche électrique.
Utilisation: Autant que possible, j'enlève les «grosses poignées» de certaines clés (beaucoup trop gros et lourd pour rien). Huiler partie vissable annuellement.
Prix: 4$
Erreurs: L'anneau fragile: J'ai essayé plusieurs types d'anneau pour tenir les clés. Si l'anneau ne s'ouvre pas, il est donc simple et résistant. Par contre, ça devient difficile de décrocher la clé d'auto, ou de rajouter des clés, ou d'enlever la petite torche électrique, etc. Mais si l'anneau s'ouvre, à force de l'ouvrir et de le fermer, il se brise et on perd toutes nos clés! La moins mauvaise solution que j'ai trouvé est un anneau qui se visse, et je le visse serré, à chaque fois. Je n'ai plus jamais eu de problème d'anneau brisé, au prix d'un effort supplémentaire à chaque ouverture et fermeture de l'anneau vissé. Après plusieurs années, le modèle actuel se brise quand le petit collet en laiton perd son filetage interne. (Dernier remplacement: 2017-oct-08)
Le trousseau oublié: depuis que j'attache mon trousseau à mes pantalons, je n'oublie plus mes clés. Dieu merci, je ne suis pas encore sorti dehors sans mes pantalons!
La catapulte d'objets importants: un gros désavantage d'attacher son trousseau à ses pantalons est que le trousseau à tendance à catapulter les autres objets qu'on a le malheur de mettre dans la même poche, lorsqu'on tire machinalement sur la corde pour sortir ses clés. J'ai du faire un règlement strict: rien dans la poche avec le trousseau, à moins que ça soit vissé sur l'anneau (après avoir catapulté la clé d'auto non-vissée dans un banc de neige, la nuit, en voulant tirer sur la corde pour aller chercher ma clé de maison).
Description: Porte-feuille en nylon, qui se replie sur lui-même trois fois, fermé au velcro, avec un petit compartiment zippé, quelques places pour des cartes, etc.
Justification: Contenir et protéger plusieurs petits objets importants.
Comprend:
- cartes importantes (carte de crédit, permis de conduire, carte de guichet
automatique, 2-3 cartes d'affaires, c'est tout);
- argent liquide d'urgence (dans un des compartiments cachés);
- les adresses et numéros de téléphone les plus importants (par exemple, tout
ce qu'on peut empiler sur l'équivalent d'une carte d'affaire) en cas de perte
totale d'ordinateur;
- quelques petits billets pour prendre des notes et laisser des messages
(genre «Post-It» jaunes);
- stylo bille;
- copies de sauvegarde;
- petit briquet jetable au butane (j'enroule un peu de ruban gommé d'électricien
sur le bouton pour éviter les fuites. Entreposé dans le petit compartiment
zippé, de même que les copies de sauvegarde.);
- Pense-bête de secourisme
(de la taille d'une carte de crédit).
Prix: 35$
Lampe frontale.
Description: Petite torche électrique en aluminium, capable d'être portée sur le front (pour pouvoir avoir les deux mains libres) mais autant que possible détachable du harnais de tête pour diminuer l'encombrement, étanche, ampoule DEL d'au moins 100 lumens, une seule pile AA, si possible commutateur rotatif.
Conception:
Lampe frontale ou torche qu'on tient en main? La lampe frontale a tous les avantages, sauf pour l'encombrement et le poids (il faut un harnais pour la faire tenir sur la tête, et un mécanisme pour orienter le faiseau lumineux soit tout près, comme lorsqu'on lit un livre, ou loin, comme lorsqu'on se déplace en vélo). Comme on a presque inévitablement besoin de ses deux mains lorsqu'on manque de lumière, la lampe frontale a un avantage insurmontable. Si en plus on peut détacher la lampe frontale de son harnais, alors en théorie on peut avoir le meilleur des deux mondes.
Quelle format de pile et nombre de piles? Selon moi, les piles de format AA offrent la meilleure combinaison de durée d'éclairage, de compacité, de disponibilité dans les magasins, et de prix abordable. De plus, avec les DEL modernes, une seule pile suffit amplement pour mes besoins, ce qui permet une torche électrique de (relativement) petite taille, qui fait dans la poche, et dans la bouche (pour avoir les mains libres sans avoir le harnais de tête).
Quelle chimie de pile? Si on peut se les payer, lithium non-rechargeable. Les piles rechargeables se déchargent toutes seules avec le temps, ce qui est inacceptable. Les piles non-rechageables alkaline sont plus lourdes, subissent une baisse de voltage à basse température (dehors en hiver), et durent moins longtemps que les lithium non-rechargeables. En pratique, à cause de leur coût plus élevé, j'en garde quelques-unes dans mon sac d'escampette, mais j'utilise normalement les alkalines.
Commutateur rotatif ou à bouton-pressoir? Le commutateur rotatif est le mécanisme le plus simple, le plus étanche, le plus facile d'entretien, et en plus il sert aussi à ouvrir la torche pour changer la pile. Les boutons-pressoirs seront toujours plus fragiles (de toutes les torches électriques que j'ai eues, la panne la plus fréquente a été les commutateurs brisés, après les piles qui coulent). En pratique, je ne trouve pratiquement plus de torches électriques avec des commutateurs rotatifs, et zéro lampes frontales, donc j'endure les autres.
De quoi aurait l'air la lampe frontale idéale? La Fenix HL-50 s'en approchait (je pense qu'elle est déjà discontinuée). J'aurais changé ceci:
- Remplacer le bouton-pressoir avec un commutateur rotatif purement mécanique.
- Éliminer le mécanisme permettant de fonctionner avec des CR123 (lourd et
compliqué pour rien).
- Ajouter oeilleton métallique intégré au
bouchon métallique pour avoir l'option de l'attacher solidement à soi avec un
cordon.
- Peut-être qu'un réceptacle de harnais plus robuste, des filtres/diffracteurs de
couleur, et un «mode pulsé», auraient permis de s'en servir comme phares de vélo.
Comprend: Une pile AA non-rechargeable (lithium idéalement, alkaline autrement).
Utilisation:
Graisser joint torique au scilicone régulièrement (deux fois par année? ça
dépend de la fréquence d'utilisation). Dès qu'on change une pile AA ailleurs
dans la maisonnée, mettre la pile neuve dans cette torche des Culottes d'Adam,
et prendre celle de la torche pour remplacer la pile qu'on voulait vraiment
remplacer (quand la
MFLV,
on veut une pile la plus neuve possible).
Quantité: Une seule dans les Culottes d'Adam, mais la torche électrique est trop importante pour n'en avoir qu'une. Il y en a d'autres ailleurs dans la Trousse.
TODO translate. Note for the Fenix HL-50: because the steel clip to hold the flashlight had edges that would dig into my skin in certain conditions when carried in my cargo pocket, I tried just removing it, and attaching the flashlight directly to the big elastic. That mostly removed all the practicality of the clip, but still remained a bit too bulky to carry constantly. So I went back to unclipping the flashlight from the headband, but keeping the headband close.
Prix: 68$
Erreurs: Doux Jésus, j'ai tellement gaspillé d'argent sur les torches électriques durant toutes ces années! Que d'erreurs! Quelques-unes dont je me souviens:
Torche électrique: Fenix Tactical LD15.
Pas vraiment une erreur: Fenix Tactical LD15. En fait, elle était parfaite, sauf qu'elle n'était pas une lampe frontale... J'ai fait toutes sortes de tentatives pour bricoler des élastiques de toutes sortes pour pouvoir la faire tenir sur ma tête, mais sans succès. Je pense qu'une torche électrique de la grandeur d'une pile AA doit avoir sa lentille qui pointe à 90 degrés, et non pas droit devant (pour pouvoir pivoter et pointer dans la bonne direction). Pas moyen de bricoler cela...
Erreur: Mag-Lite Solitaire.
Mag-Lite Solitaire: ampoule incandescante qui brûle souvent, au pire moment, et qui est très difficile à changer. Pas étanche. Pile AAA. Mauvaise qualité de fabrication.
Erreur: Arc-AAA Premium w/GS LED.
Erreur: Arc-AAA Premium w/GS LED: Avantages: deuxième meilleure torche que j'ai eu dans ma vie. Désavantages: Fournisseur bizarre, torche très cher, pile AAA contient beaucoup moins d'électricité que AA, et est moins facile à trouver. Commutateur rotatif défaille sporadiquement et sans explication.
Erreur: Fenix Tactical Headband.
Erreur: Fenix Tactical Headband: Semblait idée géniale: les courroies, le porte-piles et le porte-torche qui peuvent transformer n'importe quelle petite torche électrique en une lampe frontale. Cochonnerie immense et lourde, mal pensée, mal construite. Inutilisable.
Erreur: Fenix Tactical Bike Flashlight Mount AF02.
Erreur: Fenix Tactical Bike Flashlight Mount AF02: Semblait idée géniale: de quoi transformer n'importe quelle petite torche en lampe de vélo. Cochonnerie immense et lourde (mon Dieu quelle lourdeur! mais quel non-ingénieur a conçu cette foutaise?), mal pensée, mal construite.
Erreur: Petzl 4.5V halogen headlamp.
Erreur: Petzl 4.5V halogen headlamp: Immense compartiment à pile à l'arrière (il y avait un adapteur pour piles AA, mais cela laissait beaucoup d'espace vide), lampe frontale en générale beaucoup trop grosse, prix très élevé, pas étanche, etc.
Erreur: Garrity LED avec deux piles type monnaie «CR-20».
Erreur: Garrity LED avec deux piles type monnaie «CR-20»: Avantages: éclaire bien (pour une mini-torche), ne prend presque pas de place, facile à ouvrir vite (simple pression sur bouton), ne s'ouvre pas trop facilement toute seule dans la poche, très abordable. Désavantages: pas étanche, piles non-standard (j'essaie de me limiter aux AA, AAA et 9V), très fragile, ahurissante pour changer les piles, pas vraiment possible de la tenir par sa bouche pendant qu'on travaille avec ses mains.
Erreur: Princeton Tech Pulsar II.
Erreur: Princeton Tec Pulsar II: Avantages: minuscule et légère, et fonctionne au DEL. Désavantages: piles non-standard et qui ne durent pas longtemps, pas étanche, mais surtout, s'allume tout seul dans notre poche, sans qu'on s'en aperçoive! Alors le jour où on en a besoin, pouf, les piles sont vides... Un interrupteur rotatif est impossible à allumer par inadvertance.
Black Diamond Icon.
[Source
de la photo et de l'article qui me l'ont fait acheter]
Black Diamond Icon: Plus ou moins erreur. Si j'avais connu la Fenix HL-50 à ce moment, je ne l'aurais pas acheté. Entre autres, le mécanisme qui fait pivoter la lampe ne pivote pas assez vers le bas, alors on ne peut pas éclairer ce sur quoi on travaille, quand c'est près de nous. Si j'avais seulement le choix entre la Princeton Tech Eos et celle-ci, je choisirais celle-ci.
Princeton Tech Eos.
Princeton Tech Eos: Plus ou moins erreur. Si j'avais connu la Fenix HL-50 à ce moment, je ne l'aurais pas acheté. Avantages: petite, légère, orientable haut bas, lampe frontale donc mains libres pour travailler! Désavantages: beaucoup trop grosse et encombrante pour trimballer sur soi constamment. Piles AAA peu denses en énergie. Mécanisme assurant l'étanchéité épeurant (joint bizarre et rare et facile à endommager avec du sable ou autre, vis fragile, etc.). Bouton d'allumage fragile. Mécanisme pour l'orienter en plastique fragile.
Couteau pour la ville: Victorinox Climber.
Couteau pour la pleine nature: Mora Companion MG.
Solution potentielle N° #1 pour entre la ville et la pleine nature: AlMar SERE 2000.
Solution potentielle N° #2 pour entre la ville et la pleine nature: Spyderco Paramilitary 2.
Conception: Je suis un peu bloqué pour le canif. Ce que je voudrais n'existe apparemment pas sur le marché. Quelques «dimensions» de l'espace de conception:
- Plus vous tranchez souvent, plus la lame devrait être mince (essayez de
couper des carottes avec une lame épaisse!).
- Plus vous faites des gestes de fendre comme avec une hache, ou de planter
comme avec un pieu, ou de soulever comme avec un pied de biche, en d'autres
mots que vous imposez des forces importantes autres que celles pour trancher,
plus la lame devrait être épaisse.
- En général, un acier plus cassant va rester aiguisé plus longtemps, mais
va se briser plus facilement, et être plus dur à aiguiser.
- Plus vous voulez que votre couteau reste aiguisé où que vous soyiez,
moins vous voulez des lames avec des formes difficiles à aiguiser
(par exemple des dentelures ou "serrations" en anglais).
- Plus vous voulez travailler avec votre couteau, moins vous voulez
sacrifier la fonction pour faire un «fracas-tendance» (fashion statement
en anglais). En d'autres mots, vous voudrez éviter des formes de lames
bizarres ou menaçantes, des finitions du métal coûteuses et purement
esthétiques, etc.
- Plus vous êtes profondément dans la jungle (ou la toundra, ou le désert,
etc.), moins vous vous inquiétez pour cacher votre couteau, plus vous voulez
un couteau à portée de la main, et moins vous voulez un couteau fragile et
compliqué (c'est-à-dire que vous ne voulez pas un mécanisme de fermeture).
Un commentaire rigolo sur un forum de couteaux disait: «Tout comme on n'envoie
pas un garçon faire le travail d'un
vir,
la pleine nature, là où «la gente moutonnière» («sheeple» ou «sheep-people»
en anglais) craint de s'esbaudir, est le territoire de lames fixes à pleine
soie».
- Plus vous vous rapprochez de la ville, plus vous voulez que votre couteau
soit discret. Replier la lame dans le manche a deux avantages: cela élimine
le fourreau, et cela diminue la longeur d'environ la moitié. Alors les
couteaux de ville ont tendance à être pliants.
- Moins vous avez souvent besoin de couper des choses qui se coupent avec
une lame (viande, légumes, plastique, etc.), et plus vous avez besoin de
couper d'autres matériaux (bois, métal) ou faire d'autres opérations (visser
des vis, couper des ongles de pied, ouvrir des boîtes de conserve, plier
de la broche, etc.), moins un couteau devient intéressant, et plus les canifs
et «pinces multi-fonctions» deviennent intéressants.
- Si une opération spécifique se produit assez souvent, un outil plus
spécialisé existe probablement pour cela, et cet outil plus spécialisé fait
probablement cette opération beaucoup plus rapidement/sécuritairement/confortablement,
et cet outil spécialisé ne peut probablement pas entrer dans un canif ou
une pince multi-fonctions.
Une solution «idéale»? Une solution «idéale» devrait à ma connaissance être fabriquée sur mesure. Je n'ai pas vu ce que je cherchais sur le marché. Voir ma tentative de décrire Mon canif de rêve.
Une solution pratique? Une solution pratique exigerait probablement trois objets:
1) Victorinox Climber pour la ville.
Prix: 38$
2) Mora Companion MG, lame d'acier au carbone 2mm, pour la pleine nature. Il
est simple, léger, solide, d'un prix dérisoire, très aiguisé.
Prix: 24$
3) Soit le AlMar SERE 2000 ou le Spyderco Paramilitary 2 pour entre la ville et la pleine nature.
Désavantages AlMar: l'acier de la lame pourrait être meilleur, aussi très solidement construit sauf la partie la plus importante, le mécanisme de verrouillage de la lame. Avantages AlMar: tout le reste (oui, sa solidité implique qu'il est plus lourd et gros et cher).
Erreurs: J'ai beaucoup gaspillé d'argent sur les couteaux et canifs. Voici quelques erreurs dont je me souviens:
Erreur: Ka-Bar.
Erreur: Ka-Bar. Avantages: comme tous les couteaux à lame fixe, c'est très solide. Aucune crainte qu'un mécanisme se brise ou que la lame se replie sur nos doigts. Désavantages: comme tous les couteaux à lame fixe, c'est très long, et comme la lame ne se replie pas dans le manche, il faut un étui séparé, ce qui augmente l'encombrement. Conclusion: plus on vit dans la jungle, plus les désavantages de ce genre de couteau disparaissent, et plus ses avantages brillent.
Erreur: CRKT Sting.
Erreur: CRKT Sting. Avantages: même que Ka-Bar. Étant plus petit, il aurait dû être plus facile à transporter, mais l'étui est très gros. Désavantages: même que Ka-Bar, mais rajouter: manche en métal très glissant, lame courte, couteau très lourd pour sa petite taille.
Erreur: Victorinox Outrider
Erreur: Victorinox Outrider. Je voulais un canif plus «tactique», mais encore socialement acceptable. Sauf que le Outrider est visuellement plus gros et menaçant que le Victorinox Climber, tout en ayant une lame de petit caniche. En d'autres mots, il jappe plus fort, mais ne mord pas beaucoup plus, tout en prenant beaucoup de place et en coûtant plus cher.
La compacité. Le Outrider est beaucoup moins compact que le Climber. Dans le Climber, tout l'espace est occupé, et on voit que les outils ont été conçus pour se replier les uns sur les autres en économisant l'espace. J'aurais dû prendre une photo des deux canifs un à côté de l'autre, vue du haut: c'est frappant de voir tout l'espace gaspillé dans le Outrider. Par exemple, l'ouvre-boîte et le tourne-vis plat sont exactement les mêmes pour les deux, mais dans le Climber leurs biseaux s'adaptent parfaitement de manière à ce qu'ils se chevauchent sans se toucher lorsque repliés. Dans le Outrider, ils sont bêtement séparés par du vide. Une autre raison pour laquelle le Outrider est moins compact est son manche à forme bizarre.
Les outils. Les outils sont à peu près les mêmes. Les deux canifs sont grêvés d'outils complètement idiots comme l'ouvre bouteille de vin, le cure-dents, et le décapsuleur de bouteille de bière (pour des capuchons qui ont presque disparu du marché). Le Outrider a en plus une scie à bois (déjà un outil utilisé rarement), mais avec des dents de mauvaise qualité. (Pourquoi pas une lame de «Silky Gomboy» japonaise, et qui coupe le bois comme du beurre chaud?) Le Outrider a aussi un petit tourne-vis Phillips difficile à déployer (il faut sortir les ciseaux d'abord), apparemment ajouté pour tenter de bourrer l'espace vide devant les ciseaux.
La lame principale. J'ai l'impression que le Outrider n'est qu'un Climber allongé pour faire de la place pour une lame principale plus grosse. Mais cette lame a plusieurs désavantages. Elle ne s'ouvre pas d'une seule main, et est bloqué par le mécanisme de bloquage de plus gringalet que j'ai jamais vu dans un couteau pliant. C'est une lame trop mince pour être solide. En plus, elle ne se replie pas complètement dans le manche (de plusieurs millimètres!), alors elle paraît plus grosse qu'elle ne l'est. Aussi, pas d'agrafe de ceinture («belt clip»), et le Outrider est lourd, donc ça se promène en tout sens dans la poche quand on fait du jogging. Alors on a tous les désavantages d'un canif, et aucun des avantages d'un «couteau de combat pliant» («tactical folder»).
Bref, j'ai été très déçu du travail de conception bâclé. Il faut croire que de nos jours, mêmes les ingénieurs suisses sont faits en Chine...
Pour le camping: Buck Bantam.
Plus ou moins une erreur pour le camping: Buck Bantam. Avantages: lame pliante, donc pas besoin d'étui séparé, et en plus deux fois moins long environ quand replié. Agrafe de ceinture («belt clip») permet de l'accrocher facilement à soi, quel que soit notre habillement, et empêche l'objet de rebondir partout quand on court. La lame s'ouvre d'une main (ambidextre). Prix très bas (c'est un des couteaux pliants les moins chers sur le marché). Poids très léger. Désavantages: tous ceux d'une lame pliante (voir «Ka-Bar» ci-haut), avec en plus: manche pas particulièrement confortable à tenir, lame s'émousse rapidement, et tous les désavantages inévitables d'un outil à bon marché (qualité inférieure), ce qui dans ce cas me rend encore plus paranoïde à propos du mécanisme de verrouillage de la lame.
Pas encore une erreur: Leatherman Multi-tool.
Pas encore une erreur: Leatherman Multi-tool. Jusqu'à maintenant, j'ai facilement résisté à la tentation d'acheter une «pince multi-fonctions». Il me semble y avoir un défaut de conception fondamental: dès que vous avez des pinces, vous séparez l'espace de stockage des outils en deux (les deux poignées des pinces), alors tous vos outils sont automatiquement beaucoup plus petits. À cause de la taille du corps humain normal, et à cause de la taille des problèmes auxquels nous sommes normalement confrontés, il semble y avoir une taille minimale pour la plupart des outils à main pratiques, et je prétends que cette taille minimale est brisée par le concept de la pince multi-fonctions. À moins d'être un réparateur professionel de trains miniatures, ou quelque chose du genre...
Description: La montre numérique étanche la plus simple et la plus solide que vous pouvez trouver, qui a encore une petite lumière pour la nuit, une fonction réveil-matin, et un bracelet remplaçable.
Conception: Les montres numériques modernes sont une bénédiction! Robustes, légères, pas chères, chiffres très lisible (même la nuit avec la petite lumière), boutons faciles à manipuler, menus pas trop compliqués, style pas trop laid (pour que je puisse la porter en complet-cravate), réveil-matin (et mêmes parfois plusieurs alarmes, donc on peut faire sonner l'Angélus, etc.). Leur rares défauts sont d'être souvent inutilement compliquées, et trop épaisses.
Utilisation: Quand la lumière de nuit faiblit, changer la pile.
Prix: 40$ environ.
Erreur: Le bracelet non-remplaçable. Ma montre précédente était presque parfaite, sauf le bracelet en matériau synthétique non-remplaçable (pas de goupilles pour tenir un bracelet; c'est presque complètement intégré au boîtier). Ce bracelet intégré ne se vent pas séparément, et il faut tout renvoyer à la compagnie pour le faire changer. En soi, cela n'aurait pas été si grave, sauf que le matériau de plastique commençait à fendiller et se briser après environ un an. Alors il fallait en gros payer une nouvelle montre à tous les quelques ans, rien qu'en payant ces remplacements de bracelet... J'ai du chercher par monts et par vaux pour trouver le même modèle avec un bracelet de métal, puis jeter le bracelet de métal (trop lourd), peindre à la bombe aérosol le reste en noir, et trouver un bracelet en nylon avec fermeture velcro. Et cerise sur le gâteau, les modèles changent constamment, donc je ne sais même plus si je pourrais acheter la même chose.
Erreur: Montre mécanique.
Erreur: TAG Heuer Aquaracer Calibre 5.
Pour une raison ou une autre (crainte des IEM? fascination pour les minuscules dispositifs mécaniques qui font des choses amusantes? crainte d'une dévaluation de la monnaie à cours forcé? vidéos bien faits sur l'entretien des montres mécaniques comme ceux de Wristwatch Revival?), j'ai eu envie d'avoir une montre purement mécanique. C'est devenu une des erreurs les plus coûteuses de mon équipement (2400$ CAN vers 2015).
En plus du prix démentiel, une montre purement mécanique n'a que des défauts:
- Très sensible aux chocs. Une montre électronique peut tomber par terre, même plusieurs fois, sans conséquences. La même chute pour une montre mécanique va probablement casser la tige du balancier-spirale, même s'il est monté sur ressorts. Et hop, montre cassée, réparation coûteuse.
- Cesse de tenir le temps très rapidement. Une montre électronique peut durer des années avec la même petite pile. Les montres mécaniques se vantent lorsqu'elles peuvent fonctionner plus de 2 jours sans remonter le ressort. Et si elle s'arrête, comment la remettre à la bonne heure? Il faudrait un dispostif qui dise l'heure de manière fiable, avec lequel on pourrait ajuster la montre mécanique...
- S'use comme une pinte de lait. Si vous entreposez votre montre électronique sans sa pile, elle peut traîner comme ça des décennies. Vous mettez une pile fraîche, et hop! Elle marche! Mais toute montre mécanique a de l'huile, et cette huile s'oxide lentement. Au bout de quelques années, il faut TOUT démonter, TOUTES les petites pièces mécaniques à l'intérieur, tout nettoyer au solvent, tout re-huiler bien soigneusement avec des huiles spéciales, et bien sûr tout remonter. En 2024, le prix d'un entretien typique est plus élevé que le prix d'achat d'une montre mécanique de moyenne gamme (pas de bas de gamme, de moyenne gamme). Un propriétaire de magasin qui embauche des horlogers professionnels pour offrir ce genre de service se demandait publiquement comment les manufacturiers pouvaient offrir ce service d'entretien à si bas prix, à moins de payer leurs horlogers professionnels au salaire minimum. Embauchent-ils des sans-abri pour leur donner un minimum de formation? Ou plus probablement ils jettent le mouvement aux vidanges et le remplacent par un neuf, en gardant le même boitier, cadran et bracelet...
J'ai même regardé les prix pour voir combien cela me coûterait pour faire mon propre entretien de ma montre mécanique. Mille dollars américains en 2024, environ, pour le strict minimum, environ (j'inclus un "timegrapher" et un nettoyeur aux ultrasons de très basse gamme). Et imagine le temps et les efforts pour apprendre comment utiliser cet équipement. Et ensuite où entreposer toutes ces bebelles!
- Pas de lumière intégrée. J'ai souvent besoin de savoir quelle heure il est, alors qu'il fait noir. Pour une montre électronique, c'est jeu d'enfant. Pour les montres mécaniques, il faut des efforts héroïques (genre petites boutelles de tritium radioactif sur toutes les aiguilles, et à chaque heure du cadran, et ce tritium s'use au bout de quelques années).
- Pas d'alarmes. Je me sers quotidiennement des alarmes de ma montre électronique. Une pour ma pilule du soir à 18h, une pour aller à la Messe du matin à 7h20, etc. Je n'ai jamais entendu parler d'une montre mécanique avec une alarme, encore moins trois alarmes!
- Ne fait pas le suivi des mois, années, fuseaux horaire, etc. Chaque fonctionnalité supplémentaire pour une montre mécanique exige une "complication", un mécanisme. Déjà afficher la date, comme 2, 18, 27, est très difficile. Afficher le jour de la semaine comme LUN, JEU, DIM est encore plus difficile (et oubliez le français!). Mais changer la date et le jour correctement, mois après mois, année après année, oubliez ça! La moindre petite montre électronque le fait les deux doigts dans le nez. Et avec d'autres fuseaux horaire, et un chronomètre, et une minuterie, et j'en passe!
- Très lourde. Je ne parle pas de 20% plus lourd, je parle de deux, trois, quatre fois plus lourde. C'est une massue sur son poignet.
- Peu précise. Gagner ou perdre quelques minutes par semaine n'est pas rare pour une montre mécanique. Pour une montre électronque, on parle plutôt de gagner ou perdre quelques secondes par semaine.
- Très sensible à la position. Oui, une montre mécanique ne fait pas "tic-tac" à la même vitesse dépendemment de son orientation! Quelle heure est-il? Euh, ça dépend de comment la montre a été posée sur la table de chevet la veille!
- Peut-être sensible au magnétisme. Un petit coup d'aimant près de certaines montres mécaniques, et hop, bloquées et peut-être même brisées.
- N'indique pas l'heure! Hi hi, mais sérieusement, est-ce 2 heures du matin, ou 2 heures de l'après-midi? Après avoir eu une montre électronique toutes ces années, on oublie qu'une montre mécanique va montrer 2 heures dans les deux cas, alors qu'une montre électronique va montrer 2h00, ou 14h00!
- Souvent, ce qui est à l'intérieur est bien ordinaire. La plupart des "fabriquants" de montre ne fabriquent pas de montres. Ils fournissent seulement ce qui est visible aux poissons qui les achètent, comme le cadran, le boîtier, et beaucoup de publicité. Ensuite, le mouvement en tant que tel est fourni par un des rares fabriquants de mouvements, qui fournissent à tout venant. Même parmi les rares fabriquants de mouvements, la plupart copient les vieux modèles de ETA, qui ne sont plus protégés par brevets. Et bien sûr les chinois copient tout ce beau monde! Si les automobiles étaient comme les montres mécaniques, une chrysler, une ford, une toyota, une BMW, une mercedes, seraient toutes la même chose sous la tôle extérieure!
Erreur: SEIKO 5 Sport SRPJ83. Dix fois moins chère
que mon erreur précédente, mais quand même quatre fois plus chère
que ma montre actuelle vastement supérieure!
Pour la protection contre les IEM, il suffit de balancer une montre électronique de rechange dans notre boîte anti-IEM (qu'il faut avoir de toute manière pour notre ordinateur de rechange), et hop, le tour est joué! Pour la crainte d'une dévaluation de la monnaie à cours forcé, l'or est un bien meilleur placement qu'une montre (conserve mieux sa valeur et est plus facile à revendre).
Une autre manière de voir l'écrasante supériorité des montres électroniques, est de regarder l'outil que tous les horlogers utilisent pour faire l'entretien des montres mécaniques: un "timegrapher". C'est un bidule électronique qui coûte environ le prix d'une montre mécanique de milieu de gamme (genre 200$USD en 2024), muni d'un petit microphone. On place la montre mécanique dessus, et le timegrapher va afficher sur son écran le nombre de battements par seconde, le nombre de secondes que cette montre va gagner ou perdre à chaque jour, l'amplitude de rotation (en degrés) du balancier-spirale (un autre indice important de la "santé" du mécanisme), et aussi les variations durée de la période (la durée d'un "tic" à un autre "tic").
Description: Un dispositif de communication personnel qui utilise les radiations électromagnétiques. Normalement un téléphone cellulaire, mais cela pourrait être un «walkie-talkie», etc.
Conception: Voir Principe de conception N° 2. En cas de MFLV, souvent les tours de cellulaire tombent en panne (surcharge d'appels, batteries vides après quelques heures de panne d'électricité généralisée, tours volontairement fermées par les forces de l'ordre, etc.). De plus, un téléphone cellulaire permet à presque n'importe qui de savoir où on est, d'écouter nos conversations, de pirater notre carnet d'adresses, etc. De plus, un téléphone cellulaire peut sonner au pire moment imaginable. Dans certaines sortes de MFLV, il est donc préférable d'enlever la batterie, ou d'envoyer le téléphone cellulaire ailleurs pour qu'il serve de leurre.
Comprend: Seul le téléphone cellulaire en tant que tel fait normalement partie des «Culottes d'Adam», mais ailleurs il faut un Chargeur et des Batteries de rechange.
Utilisation: Garder la batterie chargée. (Je branche le chargeur à tous les matins en me levant.) Si c'est un pré-payé, il faut vérifier régulièrement s'il nous «reste des minutes». (Ces temps-ci je vérifie une fois par mois sur l'Internet, et si j'ai moins de 25$ sur mon compte, je «remets des minutes».)
Fournisseur: Samsung Rugby II.
Prix: 300$
Erreurs: Ces temps-ci, les téléphones cellulaires deviennent de plus en plus des ordinateurs personnels, et de moins en moins des téléphones. Pour l'instant, je préfère les dispositifs de communication les plus simples, les plus robustes, avec le moins de fonctionnalités possible. Un «flip» se referme sur lui-même comme une huître et empêche d'appuyer sur les touches par mégarde.
De plus, les compagnies de téléphone aiment bien nous enchaîner à des contrats longs et coûteux, tout en nous offrant un fourmillement de «plans» difficiles à comparer les uns aux autres (pas comme le fromage, où la loi exige que le prix au kilo soit indiqué sur l'emballage; on peut donc comparer plusieurs fromages, même s'ils ont des quantités et des formats différents, et trouver facilement le moins cher).
Erreur: Le porte-téléphone cellulaire. Après avoir vu tant de gens avec des petites poches spéciales accrochées à leur ceinture, pour transporter leur téléphone cellulaire, j'ai cédé à la tentation et j'en ai acheté un. Doux Jésus, quelle bebelle idiote! Très cher, lourd, et phénoménalement gros. Et il fermait avec un aimant (donc aucune garantie que le téléphone va rester là si vous courez dans les sous-bois, ou que vous tombez dans la neige, etc.).
Description: Cartouche de plume à encre indélibile, pressurisée à l'azote (écrit sous l'eau, au froid, à l'envers, etc.), avec corps de plume ultra-léger et compact bricolé avec des morceaux de plume jetable (Plume de l'Espace pour chasseur).
Conception: Il faut avoir de quoi écrire sur soi. Plume écrit mieux et est plus lisible que crayon de plomb. Cartouche pressurisée à encre de bonne qualité est plus fiable.
Prix: 9$
Erreur: Fisher Matte Black Bullet Pen with clip
Erreurs: Fisher Matte Black Bullet Pen with clip: très cher, et immensément lourd! En en plus «taponneux» pour commencer à écrire (il faut enlever le capuchon), et le «clip» pour le tenir sur le bord de la poche a tendance à lâcher, et on perd sa plume! De plus, corps de plume lisse qui glisse des mains. En général, les corps de plume de Fisher sont tous trop gros et lourds, et peu ergonomiques.
Description: Petit briquet jetable au butane.
Conception: Les allumettes en bois prennent plus de place, et sont plus fragiles. Ce briquet est seulement pour les urgences (je ne m'en sers jamais). Le briquet dans ma boîte à outils sert régulièrement, alors il est plus gros et rechargeable.
Utilisation: J'enrubanne le bouton avec un peu de ruban adhésif d'électricien pour éviter des fuites de gaz dans ma poche. Rangé dans la petite poche zippée du porte-feuille.
Fournisseur: Bic.
Prix: 2$
Description: Mouchoir de coton bien ordinaire.
Utilisation: Je finis par m'en servir souvent à chaque jour: me moucher (bien sûr!), pour m'essuyer les mains quand je suis pris dans une salle de bains publiques sans serviettes de papier, pour enrouler mon trousseau de clés quand je fais mon jogging pour éviter les tintements, poignée de four improvisée pour saisir des objets trop chauds, guenille pour ramasser les dégats, etc. Quand il est «déchargé», hop au lavage pour le «recharger»!
Description: Ceinture bien ordinaire, en nylon, avec boucle genre «Fastex».
Utilisation: La boucle de plastique se casse après quelques années. Facile à remplacer.
Prix: 10$
Description: Sac de plastique ordinaire avec fermeture «ziploc», assez gros pour contenir tous les objets des culottes d'Adam.
Utilisation: Conserver plié dans la poche arrière. Commode lorsqu'on se fait prendre à la pluie. Aussi utile si on doit se vider toutes les poches temporairement et qu'on ne veut rien perdre (comme lorsqu'on doit passer la sécurité à l'aéroport, etc.). Je devrais faire des tests pour savoir quand ils cessent d'être étanches (de tels sacs s'usent vite car ils sont pliés et on s'assoit dessus quotidiennement).
À cause de nos corps en constante désintégration, certains d'entre nous doivent transporter des objets supplémentaires. Si vous êtes aveugle comme une taupe sans vos lunettes, ils devraient faire partie de vos culottes d'Adam. Si vous avez une condition médicale qui vous force à prendre des pilules ou des injections pour rester en vie, bien sûr qu'il faut les rajouter aussi, etc.
En ce moment, je préfère un EDC intégré dans mes pantalons, mais plusieurs préfèrent un EDC qui est dans un contenant séparé. Ce contenant séparé a lui-même plusieurs variations: matériel (solide, comme un contenant métallique, ou un tissu synthétique quelconque, etc.), taille (du minuscule contenant à quelque chose de très gros), l'attachement à soi (sac banane, bandoulière, ceinture d'outils, petit sac-à-dos, etc.). Et rien n'empêche les combinaisons, comme une paire de pantalons qui se transforme en petit sac-à-dos (un peu comme un produit actuellement disponible à la MEC, un petit sac-à-dos léger qui se range dans sa propre petite poche). Chaque variation a ses propres avantages et désavantages.
Ceinture d'Adam fait maison.
(Petite poche en filet zippée d'environ 15x22cm de la MEC,
cousue sur ceinture de courroie de nylon noir 35mm)
Quelques avantages généraux du contenant séparé (c'est-à-dire de ne pas intégrer ça aux pantalons):
- Facile de faire suivre l'EDC quand on change de vêtements;
- Facile de protéger contre l'eau (tout peut être rapidement mis dans un
sac étanche);
- Assez facile de trouver un contenant socialement acceptable (à l'inverse,
difficile de trouver des pantalons à poches cargo qui vont bien avec
une chemise et une cravate!).
Désavantages:
- C'est une autre chose qu'il faut se souvenir de traîner, alors que nos
pantalons ont tendance à automatiquement nous suivre partout où on va
(selon moi, c'est l'avantage principal des culottes d'Adam, car je sors
rarement de chez moi sans culottes!);
- Accès aux objets plus lent. Une paire de pantalons avec des choses dans les
poches, c'est le rangement à battre pour la rapidité et la commodité (à part
par une ceinture d'outils comme celles utilisées par les électriciens, etc.).
- Ne peut pas être caché sous les pantalons (trop volumineux), alors que
si on répartit les objets dans les diverses poches de pantalon et
«clippés» sur la ceinture, on peut presque dissimuler notre EDC même
lorsqu'on est en complet-cravate;
- Peut-être plus facile de se le faire voler, car c'est plus voyant, et
couper la courroie d'un sac et se sauver avec est probablement plus facile
que d'arracher ses pantalons;
- Difficile de résister à la tentation d'accroître le nombre et le poids
des objets, et un EDC, à force d'engraisser, à tendance à se faire laisser
derrière, alors le jour où vous en avez vraiment besoin, vous ne l'avez pas.
Pour l'instant, j'utilise l'option culottes d'Adam, mais je conserve une petite «Ceinture d'Adam fait maison» qui me sera peut-être utile un jour.
Quelques autres options spécifiques avec leurs avantages et désavantages:
Poches-cargo du pantalon transformable en petit sac? Après mes débats avec la sécurité des aéroports pour aller à New-York en 2013, habillé en complet-cravate, j'ai ardemment désiré une petite poche avec bandoulière ou ceinture, sans composantes métalliques (pour mieux passer la sécurité), avec zip, qui aurait contenu mon passeport, billet d'avion et EDC. Comme les pantalons ont déjà une ceinture et des poches-cargo, une de ces poches pourrait-elle être réversible (comme un petit sac-à-dos de la MEC qui peut entrer au complet dans un de ses compartiments), et zippée? Mais des pantalons doivent être en tissu assez épais. Le résultat serait assez gros. Aussi, la poche zippée du petit sac-à-dos de cabine peut jouer ce role pour un scénario aussi rare.
Mécanisme d'attache d'une poche MOLLE.
Poche M.O.L.L.E.? Je n'ai pas beaucoup d'expérience avec les poches MOLLE. Oui, pouvoir les connecter de plusieurs manières à d'autres objets MOLLE est intéressant. Mais je pense que cette modularité est souvent excessive, et donc lourde et compliquée. Quelques objets seulement ont besoin d'avoir leur propres poches rapidement accessibles, comme les munitions d'un soldat. Pour le reste, les objets peuvent normalement être tout simplement mises dans le sac-à-dos, ce qui est beaucoup plus léger. Et toutes les activités humano-propulsées sont très sensibles au poids.
Sorte de ceinture d'outils portée sous les vêtement? Aurait tous les avantages d'un contenant séparé, tout en étant très discret, très difficile à voler, très peu «rebondissant» lorsqu'on court, etc. Sauf que l'accessibilité des objets serait quasiment nulle... Et si par-dessus les vêtements, au revoir discrétion et acceptabilité sociale...
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