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Pitié, M. le Cardinal, pourriez-vous empêcher certains de vos subordonnés de tuer ma famille?

Mstislav Dobuzhinsky. Idylle d'octobre.
(Mstislav Dobuzhinsky. Idylle d'octobre. Source)

Note: Ce texte contient des critiques envers le Cardinal Marc Ouellet. Si vous trouvez que cela est inapproprié, veuillez lire: «Un catholique devrait-il critiquer publiquement certaines décisions de ses supérieurs?».

M. le Cardinal Marc Ouellet,

Je ne sais pas trop comment vous dire ce que j'ai sur le coeur. Je vais donc vous parler comme un enfant parle à son père, en toute franchise, et sans trop me soucier de la manière de dire les choses.

Après tout, spirituellement, vous êtes mon père, car vous êtes le chef spirituel du diocèse de Québec, qui fait partie de l'Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique, fondée par Jésus-Christ, dont le Vicaire ici sur terre est le Pape. Je prie d'ailleurs pour vous, ainsi que pour le Pape, au minimum deux fois par jour.

Mon père, j'ai l'impression qu'on tue spirituellement ma famille. Je ne parle pas ici de quelque chose qui concerne le Droit criminel, mais bien d'un concept de théologie catholique.

Pourquoi cette accusation? En bref, parce que vous avez entériné de votre autorité apostolique (par la voix de votre Chancelier) le scandale qui a eu lieu le samedi 13 mars 2004, en l'église de Saint-Michel-de-Sillery. Suite à ce scandale, ma famille, ainsi que des centaines de personnes (oui! des centaines!), sont maintenant convaincus que l'Église catholique enseigne les erreurs mortelles suivantes:

1) On peut être un bon catholique, tout en rejetant tous les dogmes de l'Église catholique.

2) Le péché mortel n'est qu'une fable. Dieu n'existe pas vraiment. Le Paradis est automatique, s'il existe.

3) Les sacrements, comme le Baptême, la Confession et surtout l'Eucharistie, sont de simples accessoires dont on peut se débarrasser n'importe quand. Ce qui est essentiel, c'est l'émotivité religieuse.

4) L'Église catholique a des cérémonies spéciales, pour les gens qui ne veulent rien savoir du Pape, de la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie, et même de l'existence de Dieu. De telles cérémonies ont lieu dans des églises catholiques, présidées par des prêtres catholiques, avec votre approbation.

Et ainsi de suite...

Pour bien comprendre, veuillez lire SVP la lettre de mon demi-frère (voir «Correspondance avec M. Jean-Sébastien Trudel»), au sujet des funérailles de ma soeur Élizabeth Jetchick, décédée du cancer le 6 mars 2004 (voir «Chère Agathe»).

Jean-Sébastien est un témoin fiable du scandale qui a été causé. Il est très honnête, ne ferait pas de mal à une mouche, a consulté les membres de ma famille qui ne sont pas catholiques, et en plus il écrit bien! Il est comme une plaque photographique, toute blanche et candide ; ce qu'il dit reproduit fidèlement la situation.

Que ces gens-là soient embourbés dans de nombreuses erreurs philosophiques et théologiques n'a rien de surprenant. Notre société est imbibée de ces erreurs! Ce que je trouve inacceptable, c'est que de telles erreurs aient été approuvées, entérinées, accréditées, comment dire, marquées du sceau de l'Église catholique.

Ma famille, qui était déjà bien loin de l'Église, s'est fait renfoncer encore plus profondément dans ses erreurs mortelles, et ce, par les chefs religieux qui auraient dû les libérer de ces erreurs!

Au minimum, pourriez-vous rencontrer ma mère, mes frères Jean-Sébastien et Michel, ainsi que Laurent (le mari d'Élizabeth) et sa fille Agathe, ainsi que Jeannine la mère de Laurent? Vous pourriez aussi remettre à tous les membres de la famille un texte réfutant officiellement les erreurs mortelles mentionnées ci-haut (je pourrais le mettre sur mon site web, afin de rejoindre les très nombreux amis et connaissances d'Élizabeth).

Pitié, M. le Cardinal Marc Ouellet, pour l'amour de Dieu, réellement et substantiellement présent dans l'Eucharistie, pourriez-vous empêcher certains de vos subordonnés de tuer spirituellement ma famille?

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