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L'Église catholique prétend que la pilule anti-conceptionnelle est mauvaise. Ce fait est bien connu. Ce qui est moins connu, c'est que l'Église enseigne aussi qu'on peut prouver que la pilule anti-conceptionnelle est mauvaise, mais avec la raison seule, sans l'aide de la Révélation! Dans cet article, nous allons explorer quelques arguments rationnels contre les méthodes anti-conceptionnelles. Bien sûr, cela ne veut pas dire que la Bible et le Catéchisme n'ont rien à dire à ce sujet, mais juste que nous allons ici faire abstraction de l'aspect religieux.
Quelle est la définition de la «masturbation»? C'est une activité qui:
1) Implique, d'une manière ou d'une autre, les organes génitaux;
2) poursuivie en vue d'obtenir un plaisir genital;
3) est incompatible avec la reproduction humaine.
Il est facile de vérifier cette définition en prenant des contre-exemples. Pour le point N° 1, nous pourrions voir par exemple que quelqu'un qui se plante le petit doigt dans l'oreille ne se masturbe pas; l'oreille n'est pas un organe génital, ni le petit doigt.
Au point N° 2, il est facile d'observer que les gens qui s'adonnent à cette activité ne le font pas pour le plaisir financier, ou le plaisir musical, etc. Si aucun plaisir génital n'est possible, ils vont cesser l'activité en question.
Normalement, un bon auteur n'insiste pas sur les évidences, mais nous parlons d'un sujet où de nombreuses personnes ont perdu contact avec la réalité. Alors désolé, j'insiste: pour le N° 3, il est évident qu'un adolescent équipé d'une revue pornographique et d'une boîte de mouchoirs de papier n'est pas en train de participer à une activité pouvant mener à la reproduction humaine.
Les lecteurs de ce site web connaissent ma haïne implacable pour Radio-Canada (et les autres sources de propagande gauchiste). Pourquoi en parler ici?
Faites l'expérience scientifique suivante: imaginez un vrai de vrai couple marié, un mâle (un vir) et une femelle (une femme), mariés dans une Église catholique, et qui s'adonnent à (désolé, je vais parler de choses peut-être inconvenantes en publique), qui s'adonnent à la copulation sexuelle, la vrai de vrai (le coït vaginal, pas la sodomie ou coït anal). Sauf qu'ils prennent la pilule anti-conceptionnelle.
Maintenant, comparez cette situation avec la définition de la masturbation ci-haut:
1) Implique, d'une manière ou d'une autre, les organes génitaux; difficile
d'être plus génital qu'un pénis faisant une visite touristique dans un vagin!
2) poursuivie en vue d'obtenir un plaisir genital; le couple en question ne
fait pas ça parce que c'est désagréable pour les deux!
3) est incompatible avec la reproduction humaine. Pensez-y: quelle est la
définition de «pilule anti-conceptionnelle»? La pilule qui fait que la
production d'un bébé est rendu impossible.
Vous ne me croyez toujours pas que Radio-Canada (et les universités, et les prêtres «catholiques», et les politiciens, etc.) censurent le mot «masturbation» dans ce cas? Continuez vos expériences scientifiques. Aller parler aux gens, et observez leur réaction lorsque vous allez mentionner «masturbation mutuelle» en décrivant les couples qui font l'amour tout en usant de méthodes anti-conceptionnelles. Souvent, ils ne seront même pas fâchés contre vous ou insultés: ils vont vous regarder avec de grands yeux de poisson, comme si cette idée ne leur avait jamais traversé l'esprit! Ils vont regarder avec surprise cette idée de «masturbation mutuelle», commes les Indiens du Canada ont regardé avec surprise les premiers hommes blancs mettre le pied en Amérique! Du jamais vu!
Les philosophes de l'Antiquité avaient déjà remarqué que la survie de l'individu exige qu'il mange, et que la Nature a donc associé un plaisir à l'activité de manger. De la même manière, pour éviter que la société «meure de faim», les gens doivent «faire l'amour», en d'autres mots la copulation sexuelle entre vir et femme est nécessaire pour la survie de l'espèce, tout comme la nourriture est nécessaire pour la survie de l'individu. La Nature a donc associé un plaisir à la reproduction humaine.
Évidemment, rien de mal à un tel plaisir. Rien de mal à jouir du plaisir lorsqu'on agit en conformité avec la raison. Et la survie de l'individu et de l'espèce sont des activités conformes avec la raison. Là où les problèmes commencent, c'est lorsqu'on agit contrairement à la raison. La saine philosophie prouve que notre but dans la vie n'est pas le plaisir physique. À partir du moment où on déconnecte un acte de sa fin naturelle, afin de poursuivre seulement le plaisir qui y est normalement associé, on introduit un désordre dans sa vie.
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On nous répète à satiété que la pilule anti-conceptionnelle a «libéré» la femme. Vraiment? Si j'étais une femme, et qu'un pervers sexuel insistait pour faire des bébés avec moi sans mon consentement, je ne voudrais pas avoir une bouteille de pilules anti-conceptionnelles. Je voudrais avoir une kalashnikov. Aucune pilule ne peut stopper un violeur, sinon une «pilule» de plomb à haute vélocité!
Si par contre la violence sexuelle venait de l'intérieur de moi, en d'autres mots, si je me sentais incapable de résister à mes pulsions sexuelles, là aussi je ne voudrais pas d'une stupide pilule qui viendrait chambouler les fonctions naturelles de mon corps. Mon problème ne serait pas dans mon corps, mais dans mon âme. Je voudrais de l'aide pour que mes passions se mettent au service de ma raison, plutôt que d'avoir une raison esclave de mes passions.
Masquer le problème ne règle pas le problème. Si vous êtes tombé dans un vice, vous êtes esclave. Vous êtes dégradés. Vous avez tombé en bas de votre dignité, et vous vous traînez maintenant dans la boue, incapable de vous relever. Comme le faisait remarquer justement Oncle Diogène:
Vous pouvez traiter un enfant comme un fermier traite
un veau, en prenant ses appétits comme une donnée brute. Si vous ne le mettez pas
dans un enclos, vous voulez qu'il gambade; si vous ne le stérilisez pas, vous voulez
qu'il se reproduise. Vous ne blâmez pas la bête pour ses instincts, et vous
comprenez une vérité évidente que de suivre l'instinct X n'est pas différent d'avoir
l'instinct X. Pour une bête.
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Une femme n'est pas une vache. Même si la personne qui traîte cette femme comme une vache, est cette femme elle-même, c'est quand même dégradant. Une vache ne peut pas soumettre ses pulsions au gouvernement de sa raison, car la vache n'a pas de raison. La vache n'est pas libre. La vache n'est pas créée à l'image et à la ressemblance de Dieu.
Comme d'autres l'ont déjà remarqué, l'acceptation sociale de la pseudogamie (le «mariage gai») est venue chronologiquement après l'acceptation sociale de la pilule anti-conceptionnelle. Une fois que la population avait été habituée à tolérer l'acte sexuel dénaturé, mais dans un beau couple mâle-femelle marié à l'Église, il devenait facile de pointer du doigt le même acte (la masturbation mutuelle), mais cette fois-ci entre deux sodomites, et de dire: «si les autres sont mariés, pourquoi pas ceux-ci?»
De plus, si j'étais professeur de sociologie à l'université, j'aimerais bien qu'un de mes étudiants à la maîtrise fasse une thèse sur les petits chiens et la pilule anti-conceptionnelle. Je connais plusieurs couples qui prennent la pilule, et qui finissent par acquérir un ou même souvent plusieurs chiens (ou chats, ou autres niaiseries), pour ensuite traîter ces bêtes comme des enfants, en leur prodiguant tellement de luxe et d'attention que tout le monde le remarque, sauf la bête en question qui s'en fout royalement.
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