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Courageux catholiques sur le parvis d'une église catholique,
pendant que Luther est bien au chaud et au sec à l'intérieur.
1) L'invitation à venir prier,
pour lutter contre la sotte célébration de la «Réforme» protestante
ordonnée par l'évêque d'Ottawa.
2) Quelques citations horribles de Luther,
justifiant amplement notre opposition.
3) Une analyse de la réaction de l'évêque d'Ottawa,
montrant un manque de compétence et d'honnêteté.
4) Une suggestion de bonne prière en commun avec les Protestants.
5) Une suggestion de débat rationnel contre les Protestants.
Il n'y a que deux alternatives: le chemin de Rome, ou le chemin de l'Athéisme.
[John Henry Newman, Histoire de mes opinions religieuses]
Chers amis,
En réparation pour la commémoraison de la "Réforme protestante" qui aura lieu à la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa le samedi 25 novembre prochain, un rosaire public à été organisé. Il se tiendra devant la cathédrale entre 11h30 et 13h00.
L'hérésie protestante est un mal objectif très grave qui a détruit l'unité de l'Église, causé d'innombrables conflits politiques et militaires et amené une foule immense, hier et aujourd'hui, vers leur damnation éternelle. Luther et ses fidèles ont sali tout ce que nous avons de plus précieux, à savoir la Très Sainte Vierge Marie, la Sainte Eucharistie, les saints, les sacrements (dont la confession), l'amour du pape, le Sacerdoce, la Tradition, la doctrine. De plus, l'hérésie est à l'origine de la propagation de très nombreuses dérives au point de vue des idées et des moeurs (divorces, relativisme, etc.).
St-François de Sales qui a donné sa vie pour combattre l'hérésie protestante s'était écrié, accablé de peine, devant la ville de Genève qui s'était largement convertie au Protestantisme : Cette terre autrefois si belle, a été désolée parce que ses habitants ont violé la loi de Dieu et rompu son alliance. (...) Ô Genève, convertis-toi au Seigneur ton Dieu (...). St-François de Sales n'a jamais organisé de prières communes avec les protestants. Il se dévouait pour les convertir!!!
Aussi il est tout à fait inconvenant de souligner de quelque façon que ce soit ce mal objectif, sauf pour le combattre. Commémorer solennellement le viol de sa mère serait objectivement moralement moins grave que de commémorer une hérésie si funeste.
La Foi catholique n'a rien absolument rien à voir avec les horreurs enseignées par les luthériens.
Saint Thomas d'Aquin : «Lorsqu'il existe un danger pour la foi, les sujets sont tenus de réprouver leurs prélats, même publiquement, puisque Paul, qui était sujet à Pierre, en raison du danger du scandale, l'a réprouvé publiquement. Et Augustin commente : "Pierre lui-même a donné un exemple aux supérieurs en ne dédaignant pas d'être corrigé par ses sujets lorsqu'il leur est apparu qu'il s'était écarté du bon chemin"» (Summa theol., II-II, 33, 4c).
De plus, comme l'a récemment dit Mgr. Schneider, les fidèles catholiques doivent témoigner aux catholiques dans l'erreur et à tous les hommes jusqu'au martyr si cela est nécessaire.
Il s'agit aussi, et même surtout, d'une question de Charité envers Dieu d'abord puis envers le prochain. En effet, les protestants. comme tous les hommes de bonne volonté, ne doivent aucunement être confortés dans leurs erreurs mais bien plutôt entendre que leur route mène à la damnation et que l'Église, en mère aimante, les attends.
Je vous attends donc tous, en famille, à 11h30 à la cathédrale pour se joindre à ces courageux fidèles qui prieront avec dévotion Notre-Dame! Nous prierons les 15 mystères du rosaire sur le parvis (EXTÉRIEUR) de la cathédrale en témoignage de notre Foi et en suppliant Notre-Dame de protéger notre Foi. Ce que nous avons de plus précieux.
Amenez vos parents, vos amis, vos voisins. Soyons nombreux, montrons que les fidèles savent se lever, dans la paix et la joie, pour manifester publiquement leur amour de Dieu et de Son Église.
Merci de confirmer en répondant à ce courriel que vous comptez être présents.
Unis dans le Coeur de la Très Sainte Vierge Marie
[Source]
De nos jours, les évêques «catholiques» répètent tellement souvent que Luther est mignon et rempli de l'Esprit-Saint, que plusieurs sont surpris lorsqu'un vrai catholique ose dire quelque chose de négatif à propos de Luther. Allons voir un peu le genre de choses que Luther écrivait:
«Dieu n'est pas mieux qu'une canaille»
[Weimar, Vol. 1, Pg. 487. Cf. Table Talk, No. 963]
«Le Christ a tout d'abord commis l'adultère avec les femmes du puits dont saint Jean
nous a parlé. Tout le monde ne disait-il pas de Lui: "Qu'a-t-Il fait avec elle?"
Deuxièmement, avec Marie-Madeleine, et troisièmement avec les femmes adultères qu'Il a
renvoyées si légèrement. Ainsi, même le Christ qui était si juste, devait avoir été
coupable de fornication avant de mourir.»
[Trishreden, Weimer Edition, Vol. 2, Pg. 107]
«J'ai plus confiance en ma femme et mes élèves que dans le Christ»
[Table Talk, 2397b]
«Peu importe comment s'est comporté le Christ - ce qu'Il a enseigné, c'est tout ce qui
compte»
[Erlangen Vol. 29, Pg. 126]
«[Le] seul but [des commandements] est de montrer à l'homme son impuissance à faire le
bien et à lui apprendre à désespérer de lui-même»
[Denifle's Luther et Lutheranisme, Étude Faite d'apres les sources.
Translation by J. Paquier (Paris, A. Picard, 1912-13),
Volume III, p. 364]
«Nous devons enlever le Décalogue de la vue et du coeur»
[De Wette 4, 188]
«Si nous leur permettons - les Commandements - toute influence dans notre conscience,
ils deviennent le manteau de tous les maux, hérésies et blasphèmes»
[Comm. ad Galat, p.310]
«Il est plus important de se garder des bonnes oeuvres que du péché.»
[Trischreden, Wittenberg Edition, Vol. VI., p. 160]
«Les bonnes oeuvres sont mauvaises et sont un péché comme le reste.»
[Denifle's Luther et Lutheranisme, Étude Faite d'apres les sources.
Translation by J. Paquier (Paris, A. Picard, 1912-13),
Vol. III, pg. 47]
«Il n'y a pas de scandale plus grand, plus dangereux, plus venimeux qu'une bonne vie
extérieure, qui se manifeste par de bonnes oeuvres et un mode de vie pieux. C'est le
grand portail, la grand-route qui mène à la damnation.»
[Denifle's Luther et Lutheranisme, Étude Faite d'apres les sources.
Translation by J. Paquier (Paris, A. Picard, 1912-13),
Vol. II, pg. 128]
«[...] concernant Dieu, et dans tout ce qui porte sur le salut ou la damnation,
(l'homme) n'a pas de «libre-arbitre», mais est un captif, prisonnier et
esclave, soit à la volonté de Dieu, soit à la volonté de Satan.»
[From the essay, 'Bondage of the Will,' Martin Luther: Selections From
His Writings, ed. by Dillenberger, Anchor Books, 1962 p. 190]
«L'homme est comme un cheval. Est-ce que Dieu saute en selle? Le cheval est
obéissant et s'adapte à chaque mouvement du cavalier et va où il le veut. Est-ce que
Dieu jette les rênes? Alors Satan saute sur le dos de l'animal, qui se plie, va et se
soumet aux éperons et aux caprices de son nouveau cavalier [...] Par conséquent, la
nécessité, et non le libre arbitre, est le principe directeur de notre conduite. Dieu
est l'auteur de ce qui est mal aussi bien que de ce qui est bon, et, comme Il accorde
le bonheur à ceux qui ne le méritent pas, il en est de même lorsqu'il damne ceux qui
ne méritent pas leur sort.»
[De Servo Arbitrio, 7, 113 seq., quoted by O'Hare, in
The Facts About Luther, TAN Books, 1987, pp. 266-267]
«Sa volonté (Judas) était l'oeuvre de Dieu; Dieu par Sa toute-puissance a
mu sa volonté comme Il le fait pour tout ce qui est dans ce monde.»
[De Servo Arbitrio]
«Aucune bonne oeuvre n'arrive comme résultat de sa propre sagesse; mais tout doit
arriver dans une stupeur [...] La raison doit être abandonnée car c'est l'ennemi de la
foi.»
[Trischreden, Weimer VI, 143, 25-35]
«Sois un pécheur, et que tes péchés soient forts, mais que ta confiance en Christ soit
plus forte et réjouis-toi en Christ qui est le vainqueur du péché, de la mort et du
monde. Nous commettrons des péchés pendant que nous sommes ici, car cette vie n'est
pas un lieu où la justice réside [...] Aucun péché ne peut nous séparer de Lui, même
si nous devions tuer ou commettre l'adultère des milliers de fois chaque jour.»
['Let Your Sins Be Strong, from 'The Wittenberg Project;' 'The Wartburg Segment',
translated by Erika Flores, from Dr. Martin Luther's Saemmtliche Schriften,
Letter No. 99, 1 Aug. 1521.
-- Cf. also
[Denifle's Luther et Lutheranisme, Étude Faite d'apres les sources.
Translation by J. Paquier (Paris, A. Picard, 1912-13),
Vol. II, pg. 404)]
«Ne demande rien à ta conscience; et si elle parle, ne l'écoutez pas; si elle insiste,
étouffe-la, amuse-toi; si nécessaire, commettez un bon grand péché, afin de la
chasser. La conscience est la voix de Satan, et il faut toujours faire exactement le
contraire de ce que Satan souhaite.»
[J. Dollinger, La Reforme et les resultats qu'elle a produits.
(Trans. E. Perrot, Paris, Gaume, 1848-49), Vol III, pg. 248]
«Les paysans ne valent pas mieux que la paille. Ils n'entendront pas le mot et ils
sont insensés; par conséquent, ils doivent être obligés d'entendre le craquement du
fouet et le sifflement des balles et c'est seulement ce qu'ils méritent.»
[Erlangen, Vol 24, Pg. 294]
«Tuer un paysan n'est pas un meurtre; cela aide à éteindre l'incendie. Qu'il n'y ait
pas de demi-mesures! Écrasez-les! Coupez leurs gorges! Transfixez-les. Cherchez
partout! Tuer un paysan, c'est détruire un chien enragé!» - «Si l'on dit que je suis
très dur et impitoyable, que la miséricorde soit damnée. Que quiconque en soit capable
poignarde, étrangle et tue les paysans comme des chiens enragés»
[Erlangen, Vol 24, Pg. 294]
«Comme les conducteurs d'ânes, qui doivent rosser incessamment les ânes avec des
bâtons et des fouets, sinon ils n'obéiront pas, ainsi le souverain doit faire de même
avec le peuple; le souverain doit conduire, battre, étrangler, pendre, brûler,
décapiter et torturer, afin de se faire craindre et de garder le peuple soumis.»
[Erlangen, Vol 15, Pg. 276]
«Si le mari ne veut pas, il y en a un autre qui l'est; si la femme ne veut pas, que la
servante vienne.
[Of Married Life]
«Supposons que je conseille à la femme d'un
vir
impuissant, avec son consentement, de se donner à un autre, mettons le frère de son
mari, mais de garder secret ce mariage et d'attribuer les enfants au prétendu père
putatif. La question est: est-ce qu'une telle femme est dans un état sauvé? Je
réponds, certainement.»
[On Marriage]
«Ce n'est pas contre les Saintes Écritures qu'un
vir
ait plusieurs femmes.»
[De Wette, Vol. 2, p. 459]
«La parole et l'oeuvre de Dieu sont claires, c'est-à-dire que les femmes sont faites
pour être épouses ou prostituées.»
[On Married Life]
«Malgré tout le bien que je dis de la vie conjugale, je ne donnerai pas tant à la
nature que d'admettre qu'il n'y a pas de péché [dans la vie conjugale]. [...] aucun
devoir conjugal n'est jamais rendu sans péché. Le devoir matrimonial n'est jamais
accompli sans péché.»
[Weimar, Vol 8. Pg. 654]
«Quel mal pourrait-il faire si un homme racontait un bon mensonge vigoureux dans une
noble cause et pour le bien des Églises chrétiennes?»
[Lenz: Briefwechsel, Vol. 1. Pg. 373]
«Mentir dans un cas de nécessité ou par commodité ou excuse - un tel mensonge ne
serait pas contre Dieu; Il était prêt à prendre de tels mensonges sur Lui-même»
[Lenz: Briefwechsel, Vol. 1. Pg. 375]
«Saint Augustin ou saint Ambroise ne peuvent être comparés avec moi.»
[Erlangen, Vol. 61, pg. 422]
«Ce que j'enseigne et écris reste vrai même si le monde entier tombait en morceaux
dessus»
[Weimar, Vol. 18, Pg. 401]
Pour ceux qui ont l'estomac solide, vous pouvez en lire encore plus sur Luther. Avertissement, Ann Barnhardt ne mâche pas ses mots.
«Éloignez-vous de mon église avec vos chapelets! Après tout, je suis un Jésuite!»
[Source]
Article paru dans le Ottawa Sun le 25 novembre 2017, intitulé Prendergast: Reconciling the Reformation, 500 years after event that split Christian church. Ma traduction et mes commentaires.
Hier, à la cathédrale Notre-Dame, l'évêque du synode de l'Est évangélique luthérien Michael Pryse, et moi-même, avons participé à un service commémorant le 500e anniversaire de la Réforme protestante.
Des catholiques et des adhérents luthériens et d'autres membres de diverses confessions chrétiennes se sont joints à nous. Le service comprenait des choeurs mixtes soutenus par l'orgue majestueux de la basilique, des prières sincères pour l'unité des chrétiens et le témoignage tangible de la prière commune.
Nous cherchions à vivre l'espérance de Jésus lors de la dernière Cène, «afin que tous soient un» (Jean 17.21). Beaucoup ont trouvé cela une occasion joyeuse. Mais pas tous. L'assemblée en a troublé certains.
Allions-nous canoniser Luther et ses enseignements? Comment pouvons-nous «célébrer» la Réforme, quand elle a déchiré le tissu de l'église du Christ? J'ai eu plusieurs échanges par courriel et des discussions échauffées avec certains fidèles catholiques.
Alors pourquoi n'avez-vous pas affiché ces échanges de courriels sur votre site diocésain? Selon mon expérience, les discussions «échauffées» ont tendance à se refroidir lorsque l'autre partie ne se sent pas censurée à mort (et oui, c'est un échange de courriels montrant que vous avez censuré les enseignements de l'Église catholique dans votre diocèse).
Le but de l'événement n'était pas de glorifier Martin Luther ou la Réforme, comme certains l'ont supposé.
«Glorifier» Martin Luther ou la Réforme, probablement pas explicitement. Mais «normaliser», «dé-stigmatiser», «dé-sensibiliser»? Probablement oui, à en juger par le reste de votre message. En d'autres mots, quand vous dites que votre but n'est pas de glorifier Luther, vous lancez un Escher.
Le Prieur général des Augustiniens a récemment noté deux aspects de ce moment décisif dans l'histoire du Christianisme.
«Moment décisif»? Quand Saül est tombé en bas de son cheval sur le chemin de Damas, c'était un «moment décisif», mais un bon moment. Quand Adolf Hitler est devenu Chancelier de l'Allemagne en janvier 1933, c'était un autre «moment décisif», mais très mauvais. Pourquoi utilisez-vous une expression si ambiguë? Pourquoi ne pas simplement dire «Ce désastre dans l'histoire du Christianisme»?
Le Père Antón a écrit: «Luther non seulement abandonna l'Ordre, mais détesta la vie religieuse de toutes ses forces, rejeta les pratiques ascétiques et la piété, rejeta le bréviaire et les autres obligations, modifia radicalement la théologie sacramentelle, condamna les voeux et favorisa l'abandon et l'exode massive des religieux.»
Entre autres. Mais il a fait bien pire que ça. Pourquoi ne pas mentionner le reste des horreurs?
L'Ordre de Saint Augustin, auquel appartenait Luther, n'a aucune raison de célébrer le 500e anniversaire du début de la Réforme
Personne, pas même les luthériens, n'a de raison de célébrer Luther ou ses erreurs. De très nombreuses âmes sont probablement en Enfer aujourd'hui à cause de ces erreurs.
mais, oui, pour le commémorer. Et nous le faisons avec sérénité, en soulignant les aspects positifs qu'elle a engendrés:
Dans la liste suivante, êtes-vous vraiment en train de dire que la Vraie Eglise de Dieu, la Très Sainte Eglise Catholique, a nié et détruit ces choses, et que Luther les a ramenées au Christianisme?
la revalorisation de l'individu,
Mais qu'est-ce que cela veut dire?
la confiance réaffirmée en Dieu,
Quoi? L'Église catholique ne nous a pas appris à avoir confiance en Dieu avant Luther?
la centralité de la Sainte Écriture,
Avez-vous réellement lu ce que Luther dit à propos des Dix Commandements? Luther se sert de l'Écriture Sainte comme papier de toilette!
rapprocher la liturgie du peuple,
Il a détruit la plupart des Sacrements, surtout le Très Saint Sacrement de la Messe! Comment pouvez-vous détruire la partie la plus importante de la liturgie et, en même temps, la «rapprocher du peuple»? C'est comme faire foncer le Titanic directement dans un iceberg, et prétendre que vous venez de «rapprocher le Titanic des gens»!
le développement d'un sens de la communauté,
Mais qu'est-ce que cela veut dire?
une laïcité saine,
Vous voulez dire qu'en détruisant le Sacrement de l'Ordre, Luther a éliminé le clergé, rendant ainsi tout «laïc»?
et le besoin de réforme, compris comme un retour à l'essentiel.»
OK, il a dit qu'une réforme était nécessaire, mais la réforme de l'Église catholique qui a eu lieu à cette époque s'appelle: LE CONCILE DE TRENTE. Ce qui a réellement re-formé l'Église, c'est le Concile de Trente, le Catéchisme Romain, et des saints comme saint Pie V et saint Charles Borromée. Luther a dé-formé l'Église.
Lors de la planification de cet événement, nous avons fait face à un choix. Une option aurait été d'ignorer l'anniversaire de la Réforme.
Maintenant, regardez comment il va faire un tour de magie, en prétendant qu'il n'y avait qu'un autre choix!
Alternativement, nous pouvions le reconnaître et essayer, avec l'aide du Saint-Esprit, de rechercher ses grâces pendant que nous travaillons et prions avec nos frères chrétiens qui, depuis 1517, ont été séparés de nous.
Hou la la! La prochaine fois que vous verrez un agresseur attaquer une petite vieille et essayer de voler son sac à main, au lieu de bondir à la défense de cette pauvre dame (comme crier à l'aide, ou appeler la police, ou enfoncer votre clef de voiture dans les yeux l'agresseur, etc.), prenez simplement son sac à main, donnez-le à l'agresseur, puis dites à cette pauvre vieille dame, d'une voix apaisante, de «rechercher les grâces de votre agression».
Remarquez en passant la tournure de phrase passive que Prendergast emploie: «[...] ont été séparés de nous». Non, Luther était majeur et vacciné. Il s'est séparé de l'unique Église du Christ, parce qu'il voulait s'en séparer.
Remarquez aussi une autre tournure de phrase fréquemment utilisée par les évêques Gauchistes: «avec l'aide du Saint-Esprit». Ils aiment laisser planer que ce qu'ils font, provient d'une inspiration divine. Pourtant moi, à chaque fois que je me remets devant mon ordinateur pour écrire, je prie le Saint-Esprit. Ça doit pas marcher, car je n'arrête pas de citer les enseignements officiels de l'Église!
Le Concile Vatican II nous a exhortés à le faire dans son décret de 1964 Unitatis redintegratio, «Sur l'oecuménisme».
Le Concile Vatican II exhorte-t-il vraiment les chrétiens à «rechercher les grâces de vos agressions»? Ou est-ce juste un autre exemple de Gauchistes mettant des mots dans la bouche de ce pauvre Concile martyrisé? Regardons la toute première phrase de ce document:
Promouvoir la restauration de l'unité entre tous les chrétiens est l'un des objectifs principaux du saint Concile oecuménique de Vatican II.
Ça a l'air sympa et bien charitable. Oui, nous sommes tous en faveur de l'unité! Maintenant, regardons la phrase suivante:
Une seule et unique Église a été fondée par le Christ Seigneur.
Ah ben verrat! Donc, si le Christ a fondé une seule Église, alors les luthériens doivent revenir dans la seule véritable Église du Christ. Avez-vous mentionné cela à l'intérieur de l'église catholique où vous faisiez la fête avec ces luthériens? J'en doute. Mais cela ne vous a pas empêché d'essayer de faire taire les catholiques ordinaires en leur jetant du sable dans les yeux.
Les théologies catholique et luthérienne sont en désaccord sur certains points. Cependant, les deux communautés confessionnelles travaillent depuis de nombreuses années pour saisir et, lorsque c'est possible, surmonter les différences.
Formulation bizarre. «Lorsque c'est possible»? Il n'est donc pas possible pour les luthériens de se convertir au catholicisme, comme Dieu le veut?
Il y a eu des progrès.
Le dialogue entre catholiques et luthériens, par exemple, a produit la Déclaration commune sur la doctrine de la justification en 1997.
Ce document important clarifie nos différences et nos points de convergence. Les deux communautés confessionnelles ont convenu d'une compréhension commune du sens de la «justification» - la principale préoccupation de Luther - avec l'approbation du cardinal Joseph Ratzinger, qui était à ce moment préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
Avez-vous lu soigneusement ce document? Je l'ai fait, et le résultat n'est pas joli:
Déclaration conjointe sur la justification, ou fumer un joint de Modernisme-ification?
Pour obtenir de tels résultats fructueux, beaucoup d'efforts sont nécessaires dans les coulisses, y compris en cultivant des occasions de prière commune et en exprimant un enseignement commun.
Étant donné les effets dramatiques de la Réforme et les préjugés et la désinformation continuels sur les croyances catholiques et luthériennes, la recherche d'un terrain d'entente est vitale. Ceci est de plus en plus urgent car le christianisme est confronté à l'exclusion de la place publique.
Nous pouvons aborder les divisions au sein de la communauté chrétienne sans compromettre nos croyances.
Oui, c'est possible, mais ce n'est certainement pas ce qui a été fait dans la catastrophe fumante à laquelle vous faites référence ci-haut.
Grâce à un dialogue continu, honnête et stimulant, nous pouvons travailler fidèlement
et prier
Bonne idée! Invitons les luthériens à venir dire un chapelet avec nous dans la cathédrale Notre-Dame d'Ottawa, votre église! Oups, j'oubliais, ils ont des croyances hérétiques à propos de la Mère de Dieu. C'est pas grave! Chassons dehors les catholiques pour que les luthériens puissent faire la fête confortablement à l'intérieur!
pour une plus grande unité. C'est l'oeuvre du Saint-Esprit. La vraie prière et le dialogue oecuméniques cherchent un terrain d'entente, mais n'ignorent pas les différences importantes. Une partie utile de ce processus consiste à trouver des occasions de prier ensemble, en particulier dans des domaines difficiles pour les deux communautés.
Prendergast est l'archevêque d'Ottawa
La Croix du Sacrifice, près de la Porte St-Louis à Québec.
Les Gauchistes ne cessent de prendre le respect qu'on doit aux hommes, pour essayer de l'appliquer aux erreurs de ces hommes. C'est pourquoi un des antidotes les plus puissants de ce site web est: «Aimez les pécheurs, haïssez le péché!» Détester les erreurs des Luthériens ne signifie pas qu'il faut haïr les Luthériens!
Si j'étais un évêque, je trouverais une activité commune à faire avec les Luthériens, mais ailleurs que dans une église catholique. Un endroit plus «neutre» serait préférable. Par exemple, prier ensemble devant le monument de la Croix du Sacrifice ici, près de la Porte St-Louis à Québec. À chaque année, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois, se tient une cérémonie devant ce monument, pour nous remémorer les hommes qui sont morts au combat pour défendre nos droits.
J'ai arrêté d'aller à cette cérémonie, car j'ai été profondément dégouté il y a deux ans par l'aumonier militaire. En effet, le moment le plus important de toute la cérémonie est la prière publique. Juste avant la prière, le soldat qui commande tout le rassemblement crie un ordre rarement entendu dans les parades militaires. Il crie: «Rassemblement! DÉ-COU-VREZ... VOUS!», et tous les soldats, comme un seul homme, enlèvent leur couvre-chef (bérêt, casquette, etc.) par respect, car la prière va commencer.
Ce jour-là, l'aumonier n'a pas prié. Il a tout simplement lu un poème insipide, et qui ne mentionnait ni «Dieu», ni «Jésus-Christ», ni une quelconque référence aux prières pour le repos des âmes des soldats morts sur le champ de bataille. (Et regardez bien le monument: c'est une grosse Croix chrétienne, avec une épée dessus.) Je fulminais! Un soldat n'enlève pas son couvre-chef pour écouter un mauvais poème. Un soldat n'enlève même pas son couvre-chef devant ses supérieurs militaires, même le commandant-en-chef! La seule bonne raison pour qu'un soldat se découvre, c'est qu'il est devant Dieu, et qu'il prie le Seigneur des Armées («YHWH Sabaoth»).
Les luthériens et les catholiques pourraient aller dire un «Notre Père» ensemble devant ce monument. Cela serait déjà beaucoup plus chrétien que la niaiserie païenne perpétrée par cet aumonier «catholique», tout en montrant que nous avons beaucoup de choses en commun (comme un beau pays pour lequel il vaut la peine de se sacrifier).
Petit comique ayant collé «Decet Romanum Ponteficem»
sur les portes de la Chiesa Evangelica Alemanna à Venise,
à côté des affiches annonçant la célébration de la «Réforme» protestante.
[Source]
Ça tombe bien que nous parlions de soldats et de guerre et de morts. J'écoutais récemment un vidéo du Docteur Jordan B. Peterson (je ne me souviens plus du titre, désolé), où il disait à peu près ceci:
- les désaccords sont inévitables dans une société;
- les citoyens doivent pouvoir régler leurs désaccords par des débats, en discutant librement et franchement les uns avec les autres, surtout à propos des sujets les plus difficiles, les plus délicats, les plus «politiquement incorrects»;
- si ces débats sont interdits, les désaccords entre citoyens ne vont pas disparaître, mais ils vont se régler avec les coups et la violence, plutôt qu'avec des débats.
La prière commune pour l'unité des chrétiens est une très bonne idée. Mais ce n'est pas suffisant; il nous faut des débats. Les chrétiens ne sont pas divisés parce qu'ils ne prient pas. Les chrétiens sont divisés parce qu'ils ne croient pas les mêmes croyances. Ces différences doctrinales peuvent et doivent être examinées rationnellement.
Si j'étais Monseigneur Prendergast, non seulement j'organiserais une prière avec les luthériens, mais j'organiserais aussi un débat. Quoi de mieux pour bien montrer à la fois que les luthériens sont dans l'erreur, et que nous sommes tous des citoyens canadiens civilisés et polis?
Le titre du débat serait: «Decet Romanum Ponteficem est-il encore vrai de nos jours?» C'est en effet la Bulle du Pape Léon X par laquelle Luther a été excommunié. Et bien entendu, pour publiciser cette joute intellectuelle, j'irais clouer ce document sur les portes des églises de mon diocèse!
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