«La politique peut-elle être secourue?»
(Source)
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«La politique peut-elle être secourue?»
(Source)
Si vous considérez que la politique est une perte de temps, que tous les politiciens sont corrompus, que vous ne pouvez rien faire pour améliorer notre démocratie, alors je suggère que vous lisiez les textes suivants.
D'emblée, je dois m'excuser, car cette liste est encore très incomplète:
1) Si on ne s'occupe pas de notre démocratie, elle ne va pas s'améliorer. Voir entre autres «La Vaisselle sale et la politique propre».
2) Être un bon politicien n'est pas une tâche facile. Voir entre autres «Pourris, les politiciens?».
3) L'action politique est irremplaçable. Parfois, on aurait envie de régler les problèmes de notre pays, mais sans faire de politique! Sauf que les actions secrètes, individuelles et non-coordonnées ne peuvent pas régler les vrais gros problèmes auxquels on fait face. Seul des actions publiques, collectives et coordonnées peuvent réussir, et c'est presque la définition de la politique! Voir «L'union fait la quoi?».
4) Le découragement et l'inaction face aux désordres politiques est souvent causé par nos désordres personnels. Texte à écrire. Si vous arrivez dans votre chambre à coucher, et que vous constatez qu'elle est en désordre, qu'allez-vous faire? Vous aller «comparer» la propreté et l'ordre qui est dans votre coeur, avec la saleté de votre chambre à coucher, pour ensuite «déverser», dans votre chambre à coucher, l'ordre qui est dans votre coeur! Mais si votre coeur est en désordre, vous aller hausser les épaules, dire «Et alors...», et ne pas faire le ménage qui s'impose! C'est un peu la même chose en politique: les gens qui prétendent que la situation est sans espoir en politique font souvent la projection de leur incapacité de faire du ménage dans leur propre vie personnelle.
5) Pas besoin d'avoir la tête à Papineau pour faire de la politique. Voir entre autres «Comment s'impliquer en politique?».
6) S'impliquer dans un parti politique moins connu n'est pas nécessairement une perte de temps. L'idée générale est que les gros partis politiques qui suivent la mode et les sondages, plutôt que la raison et les principes, méritent une grande partie du mépris des cyniques. Mais les partis politiques compétents et vertueux, quelle que soit leur taille, peuvent avoir une influence très positive sur notre pays. Voir aussi «Surfer la vague, ou faire sa vague?».
Etc., etc.
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