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1) Première lettre ouverte (2018-octobre-29)
2) Deuxième lettre ouverte (2020-avril-TODO; ébauche seulement!)
Mme Geneviève Guilbault.
[Source]
Québec, le lundi 29 octobre 2018.
Bonjour Madame la Ministre Geneviève Guilbault,
J'ai divisé mon propos en quatre parties:
1) La perversité anti-démocratique de la Loi 9
2) Le contrôle des armes: premier pas totalitaire?
3) La castration des mâles
4) Une bonne loi sur les armes à feu?
Anecdote: J'allais au Club de tir pour ma «Loi 9», car elle stipule qu'il faut aller tirer au moins une fois par année. Le responsable du champ de tir m'a demandé: «Avec, ou sans cible?» Je ne comprenais pas, alors il m'a expliqué que la loi dit seulement qu'il faut tirer, donc plusieurs membres venaient, tiraient sans viser, et repartaient; hop, Loi 9 satisfaite! En d'autres mots, la Loi 9 est de la pure foutaise.
Historiquement, la Loi 9 a été adoptée purement comme une manoeuvre de marketing, pour donner aux électeurs mal informés l'impression que le Parti Libéral du Québec faisait quelque chose pour assurer la sécurité des citoyens, suite à la fusillade au Collège Dawson. Ce n'est pas une loi, mais bien un tour de prestidigitation législative, avec pour seul but la ré-élection de Jean Charest [à ce moment, le Premier Ministre du Québec].
C'est pourquoi je dis que c'est une perversion anti-démocratique. Traiter notre Parlement et nos Lois comme de purs instruments à exploiter pour conserver le pouvoir, c'est pervers. De plus, si les députés de notre parlement ne sont pas capables de faire la différence entre une vraie loi en faveur du Bien Commun, et une pseudo-loi, notre pays est foutu.
Démasquer la Loi 9 pour ce qu'elle est vraiment, serait pour vous une magnifique occasion de faire l'éducation des autres députés, et de tous les électeurs. Quelle amélioration pour l'avenir du Québec!
En soi, un Registre n'est conceptuellement qu'une grande feuille de papier avec des noms, des adresses, des numéros de série d'armes à feu, etc. Rien de bien méchant!
Sauf que historiquement, ce genre de loi sert surtout à la répression des adversaires politiques des gens au pouvoir. Il y a des livres entiers qui documentent soigneusement comment l'Allemagne Nazi a désarmé ses propres citoyens, avant de devenir un régime politique totalitaire. Pensez-y: si un Gouvernement décide de devenir méchant, il doit commencer par désarmer les gens qui pourraient s'opposer à ses intentions néfastes: ses propres citoyens!
Si vous pensez que j'exagère, regardez mon cas. Mon «PPA» (Permis de Possession et d'Aquisition) a été «désactivé» mystérieusement. Pourquoi? Je ne le sais pas. (Je viens de faire une demande à la Commission de l'accès à l'information, alors nous allons peut-être le savoir bientôt.)
Voici ce que je soupçonne en ce moment:
Il y a quelques années, j'étais à l'Assemblée Nationale pour une Commission parlementaire. Le groupe qui témoignait était le «FMC» (Forum Musulman Canadien) [Corrigé le 2019-nov-30; je m'étais trompé et j'avais écrit: «l'Association des musulmans du Canada»], et j'ai eu l'impression (erronée il s'est avéré) que la dame en hijab disait: «Comme vous l'avez lu dans notre Mémoire, nous voudrions que le Québec change ses lois pour permettre le mariage des enfants». [Pour ça aussi je me trompait: c'était le Gouvernement qui voulait changer nos lois! Voir Jetchick Fake News: pédophilie et le Forum Musulman Canadien]
Frustré par cet événement, j'ai donc rédigé une circulaire sur certains enseignements officiels de l'Islam, que j'ai ensuite envoyé pour approbation à la Ministre de la Justice du Québec, celle du Canada, le Maire Régis Labaume, mon député fédéral, toutes les mosquées du Canada, mon évêque le Cardinal Lacroix, etc.
Comme personne ne s'est opposé à cette circulaire, même après leur avoir donné plusieurs mois pour réagir, j'ai distribué plus de 4000 de ces circulaires dans la Capitale Nationale. Aucun problème! Cette distribution massive n'a entrainé aucune rétroaction des Médias, aucune rétroaction des mosquées (incluant celle de Sainte-Foy où l'horrible massacre a eu lieu). Rien!
Mais un jour, un policier de la Ville de Québec a tenté de m'intimider. J'ai enregistré notre conversation, mais je n'ai rien fait sur le coup. Encore ici, aucun problème! Mais environ un mois plus tard, j'ai mis cet enregistrement sur l'Internet. BANG! Quelques jours plus tard, ma PPA était mystérieusement désactivée!
Les deux événements se sont succédés rapidement, mais cela ne prouve rien. C'est par contre très suspect.
Notre société est une société efféminée. C'est très politiquement incorrect de le dire, mais tout le monde le voit. Que ce soit les gars avec des chignons et des bijoux, ou le «mariage gai», ou la rareté des mâles qui «ont les couilles» pour promettre à une femme d'être fidèles pour la vie et de se consacrer à la procréation et l'éducation de leurs enfants, force est de constater que les mâles québécois ne dégoulinent pas de testostérone.
Il me semble voir un autre indice de cette castration des mâles dans l'insistance qu'on a pour parler des armes à feu seulement dans le contexte de la chasse et du tir sportif. Oui, on peut chasser le chevreuil avec une carabine. Oui, on peut faire des petits trous dans des cibles en papier avec un pistolet. Mais les armes à feu servent aussi à la défense: Défense de la famille et défense de la Patrie.
La Police ne peut pas tout faire. Trop souvent, quand les secondes comptent, la Police est malheureusement à quelques minutes de là.
L'Armée non plus n'est pas magique. Si on regarde la Planète Terre tout entière en ce moment, de nombreuses armées ont pour tâche principale d'opprimer leur propre pays. Tout comme le pouvoir sainement divisé en législatif, exécutif et judiciaire, il est bon de ne pas donner toutes les armes à l'Armée. Une autre façon de le voir, c'est de considérer l'équation:
Le Gouvernement = Le Peuple
Si vraiment le Gouvernement, c'est le Peuple, et que le Gouvernement a des armes, alors le Peuple aussi devrait avoir des armes. Sinon l'équation devient fausse, et le pays cesse d'être démocratique.
À force de castrer nos jeunes mâles en leur répétant que la légitime défense et les armes à feu sont intrinsèquement mauvaises, nos ennemis vont pouvoir nous envahir, armés seulement de cuillères de plastique!
Je répète à qui veut l'entendre que nos lois actuelles sur les armes à feu sont gravement déficientes. J'ai moi-même obtenu mon permis en restant couché sur mon lit, dans ma chambre d'hôtel à New-York, et en répétant «Non» à toutes les questions que la dame de la Sûreté du Québec me posait. (Les questions étaient très alambiquées, mais ça revenait à demander: êtes-vous un terroriste, êtes-vous un criminel, êtes-vous incapable de contrôler vos émotions, etc.)
Moi, si demain matin je devais trouver un meilleur mécanisme pour réduire les probabilités de violence avec les armes à feu, je rajouterais ceci à nos lois:
- Pas de
musulmans.
- Pas
d'athées.
J'entends déjà les pleurs et les grincements de dents de la Rectitude Politique! Sauf qu'il est facile de montrer que certaines religions prônent officiellement la violence, et que l'athéisme strictement parlant élimine tout fondement rationnel à l'éthique (comment le bien et le mal pourraient-ils exister, si nous ne sommes que des tas de molécules temporairement rassemblés par une évolution sans but?).
La troisième modification que j'ajouterais est le repas-surprise avec trois infirmières à la retraite. Il y a beaucoup d'infirmières à la retraite au Québec, des femmes qui ont travaillé fort, et longtemps, et pour un petit salaire. Moi je leur offrirais un «sideline» surpayé, peu fatiguant, et libre d'impôt: s'inviter à manger à la dernière minute chez des gars qui ont fait application pour un permis d'armes à feu!
Pourquoi?
Une infirmière à la retraite en a vu du monde! Elle a une longue expérience de l'humain; elle a vu des gens sur leur lit de mort, des gens avec des petits bobos, des patients entourés d'une belle famille aidante et aimante, des patients entourés d'une famille disfonctionnelle, des patients riches, des patients pauvres, des patients violents, des patients doux comme des agneaux, des patients fous, des patients sains d'esprit, etc.
Une infirmière n'est pas formée pour traiter les maladies mentales, mais elle a le nez fin, elle a l'expérience pour flairer les maladies mentales.
De plus, dans mon expérience, les gens «certifié fou» que j'ai connu pouvaient peut-être passer pour presque normaux dehors, dans la rue, mais dès que j'entrais dans leur appartment, les couches sédimentaires de leur folie étaient apparentes dans leur environnement matériel.
Si vous arrivez à l'improviste chez quelqu'un, vous allez voir dans leur logement s'ils sont en train de construire des bombes ou quelque chose du genre. De plus, si vous leur dites d'inviter quelques amis pour venir manger un repas avec trois infirmières à la retraite, vous allez voir si cette personne a un «tissu social». Un fou asocial ne pourra pas attraper son téléphone et inviter à brûle-pourpoint des amis, car il n'a pas d'amis! De plus, si vous devez manger un repas avec quelqu'un, il faut bien faire la conversation. Alors si cette personne se met à parler des extra-terrestres qui l'ont kidnappé, ou de ses pensées suicidaires, etc., vous allez le détecter.
Oui, je sais, ce système ne serait pas parfait, mais étudiez les massacres commis avec des armes à feu, autant au Canada qu'aux USA, durant les dix dernières années, et vous verrez que ce système aurait empêché beaucoup plus de tueries que la sotte «Loi 9», ou un minable Registre!
Il est encore plus intéressant de comparer ce système apparemment bizarre, avec le Deuxième Amendement de la Constitution des USA:
Une Milice bien gouvernée, étant nécessaire pour la sécurité d'un État libre,
le droit du peuple a posséder et porter des Armes, ne sera pas enfreint.
[Source]
Contrairement à ce qui se fait en ce moment aux USA, l'acte de posséder une arme à feu devait être un acte social, à l'origine. Il fallait être membre d'une milice, c'est-à-dire en termes plus sociologiques, qu'il fallait faire parti d'un «tissu social» qui pourrait détecter si on développait des problèmes de santé mentale. Sauf que plutôt que d'être trois infirmières à la retraite, une seule fois, avant d'obtenir son permis, c'était une vérification récurrente et aussi longtemps qu'on avait des armes à feu en sa possession.
Voilà. C'était mes quatre ajouts à la lettre de M. Boucher sur le ridicule registre québécois des armes à feu.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Stefan Jetchick
[Information de contact habituelle]
Une politicienne ne peut pas gouverner Le Peuple, si elle perd contact avec Le Peuple.
[Source]
Québec, le TODO avril 2020.
Rebonjour Mme la Ministre de la Sécurité publique du Québec,
J'ose vous adresser cette deuxième Lettre Ouverte, parce que j'ai trouvé une erreur dans la première Lettre Ouverte que je vous ai envoyée, mais surtout parce que je voudrais insister sur un point qui n'est peut-être pas dit assez clairement dans ma première Lettre:
À ma connaissance, la Sûreté du Québec (la police provinciale) met en danger la sécurité publique, parce qu'elle applique de manière gravement lacunaire une loi sur les armes à feu, qui elle-même est déjà déficiente.
Je me sens obligé de vous envoyer cette lettre. En effet, lorsqu'un citoyen à l'impression d'avoir détecté une menace à la sécurité publique, sa conscience lui dicte d'avertir la personne responsable (dans ce cas, vous-même, la Ministre de la sécurité publique).
Ma lettre est divisée en deux: un bref rappel des principes (qu'est-ce qu'une loi? quels sont les obstacles qui peuvent empêcher un Législateur de bien légiférer?), et ensuite une tentative d'appliquer ces principes à mon cas.
Pour terminer cette introduction, deux mises-en-garde. Premièrement, il ne faut pas s'empêtrer dans les fleurs du tapis en lisant cette lettre: je ne suis pas du tout contre les lois sur les armes à feu! Moi aussi je veux que les terroristes, les suicidaires et les fous dangereux soient désarmés! Je n'ai rien contre de bonnes lois sur les armes à feu, appliquées de manière équitable et transparente. De plus, comme tout citoyen honnête, je sais que la Police n'est pas parfaite, et que parfois ils vont se tromper et enquêter quelqu'un qui n'a rien fait de mal. C'est la vie; c'est un petit prix à payer pour que nous vivions tous dans la sécurité. Encore ici, je n'ai pas d'objections, d'abord que cette enquête soit brève, juste et qu'elle ne laisse pas de «taches» sur la réputation de ce citoyen faussement accusé.
Deuxièmement, de par la nature même du sujet traité, cette lettre est un peu «philosophique» (assez longue et parfois abstraite), mais il en va du Bien Commun du Peuple canadien-français, donc tout effort d'attention nous profitera à tous!
Qu'est-ce qu'une loi? En bref, c'est la conclusion d'un poly-syllogisme prudentiel. Voir n'importe quel bon manuel de Droit, ou encore un ce court article:
Les Deux béquilles de l'agir humain: la loi et les sanctions
www.jesus-eucharistie.org/fr/philo/artic/deux_bequilles.htm
Ensuite, quels sont les obstacles qui peuvent empêcher un Législateur de bien gouverner le Peuple? Peut-on cataloguer toutes les mauvaises manières de légiférer? Est-il possible de classifier toutes les erreurs que peut faire un Législateur?
D'une certaine manière, pas vraiment. En effet, l'erreur est par définition «multiforme et quasi-infinie». (Pensez à votre voiture: il y a une quasi-infinité de choses qui peuvent aller de travers, et pas nécessairement une seule à la fois!) Je vais maintenant tenter de faire une telle classification, mais c'est difficile!
Comme pour à peu près n'importe quoi d'autre, une loi peut-être intrinsèquement mauvaise, ou seulement mauvaise dans son application. Si elle est intrinsèquement mauvaise, cela peut être causé par une mauvaise intention du Législateur, ou une simple erreur. Si l'intention est mauvaise (par exemple, un dictateur vise son bien personnel apparent, plutôt que le Bien Commun de tous), elle peut l'être manifestement, ou non. Par exemple, un dictateur qui a le contrôle parfait sur son Peuple opprimé n'aura pas besoin d'enjoliver ses mauvaises intentions: il va édicter des «lois» (remarquez les guillemets, car une «loi mauvaise» est en fait une non-loi), et punir sauvagement tout citoyen qui osera résister. L'exemple inévitable est le gouvernement Nazi qui édicte une «loi» condamnant tous les juifs aux camps de concentration.
Pour une mauvaise intention du législateur non-manifeste, imaginons un futur dictateur, qui n'a pas encore le contrôle parfait dans son pays. Il va normalement tenter de présenter ses «lois» mauvaises sous un jour attrayant. Par exemple, il va promulguer des «lois» qui vont diminuer les libertés civiles et augmenter l'espionnage des citoyens en prétextant «la lutte contre le terrorisme», ou «la protection contre les pandémies», ou une autre excuse du genre. Où encore il va rédiger des «lois» de manière ambigüe, afin de transférer le plus de pouvoir discrétionnaire aux policiers et aux juges (qui seront ensuite manipulés par les menaces, les pots-de-vin, le népotisme, etc.).
Voilà pour les «lois» intrinsèquement mauvaises à cause de la malveillance du Législateur. Mais le Législateur peut aussi être bienveillant, mais malhabile. Dans ce cas, la loi serait mauvaise, mais «réparable». Par exemple, le Législateur pourrait avoir un bon but (le Bien Commun) mais imposer des moyens inaptes à faire atteindre ce but. Ou il pourrait avoir un bon but et de bons moyens, mais sans avoir juridiction (par exemple, un Maire d'une ville au Québec qui promulguerait une loi pour que la Chine arrête de polluer l'environnement).
Après la grande catégorie des lois intrinsèquement mauvaises, il y a toutes les lois bonnes en soi, mais qui deviennent mauvaises au moment de leur mauvaise application. Il y a bien entendu toute une kyrielle de manières de mal appliquer une loi. Comme une loi s'adresse à l'intelligence et à la volonté des citoyens (il faut connaître la loi, et il faut vouloir la respecter), la première division s'ensuit.
Le Législateur peut nuire à la connaissance de la loi avant la promulgation, durant ou après. Avant la promulgation par exemple, il peut ne pas consulter le Peuple, ou mal expliquer «le pourquoi du quoi», la raison d'être de cette nouvelle loi. Au moment de la promulgation, le Législateur peut écrire la loi avec un langage obscure (d'où les efforts récents vers le français simplifié, pour que tous aient accès à la compréhension des lois), ou ambigu (au point où le citoyen ne peut pas savoir s'il enfreint la loi ou pas), ou même avec un mauvais nom pour la loi, un nom qui ne dit pas brièvement et clairement de quoi il s'agit. Après la promulgation, le Législateur peut nuire à la connaisance en n'utilisant pas les «moments pédagogiques», ces moments que les bons professeurs à la petite école savent exploiter (par exemple, ayant entendu les écoliers durant la récréation parler d'un des enfants dont la maison a brulé, et donnant ce jour-là un cours sur la solidarité, il pourra utiliser cet exemple pour parler de l'assurance, où tous les parents paient un peu pour l'assurance contre le feu, comme ça quand une maison brûle, l'assurance peut reconstruire la maison, etc.).
Après les obstacles qui nuisent à la connaissance, il y a les obstacles qui nuisent à la volonté des citoyens de se conformer à la loi. Ici, il y a encore plus de divisions! Ce sont en fait toutes des injustices qui font que les citoyens perdent confiance, en partie ou en totalité, à la police et aux juges (les gens chargés de faire appliquer la loi).
Comme la loi doit être appliquée lorsqu'un citoyen s'en éloigne (ce qu'on appelle de toutes sortes de manières, comme «contrevenir à la loi», commettre un «crime», un «délit», une «infraction», etc.), et comme l'application comporte plusieurs étapes (avant le délit, au moment où le délit est constaté, à l'accusation, au procès, à la condamnation, après tout ceci, etc.), nous pouvons tenter de classifier ainsi les erreurs d'application.
Avant le délit, il y a toutes les insultes à la démocratie et l'État de droit perpétrés par l'État-policier, comme espionner tous les citoyens (car tous sont «pré-coupables» de «pré-crimes»), accumuler d'épais dossiers secrets sur eux, etc.
Au moment du délit, la police peut mentir et inventer un crime qui ne s'est jamais produit, ou prétendre qu'un petit délit était un gros délit, ou assaisonner la constatation du délit avec de la maltraitance (par exemple, engueler un conducteur en lui donnant sa contravention pour un petit excès de vitesse).
Au procès (c'est-à-dire la vérification par le système judiciaire que le délit a bel et bien été commis), une autre série d'erreurs peut survenir. Puisqu'un procès comporte des éléments de preuve, des témoignages, des jugements, etc, nous pouvons tenter de diviser ainsi les erreurs. Les éléments de preuve peuvent être faux, ou vrais mais obtenus illégalement, ou vrais mais tenus secrets car ils innocentent l'accusé, etc. Les témoins peuvent être menteurs, ou ne pas pouvoir savoir (par exemple, un «témoin» qui n'était même pas au pays au moment du présumé délit), ou se faire couper la parole au moment où ils vont innocenter l'accusé, etc. Un juge peut mal juger par malveillance (par exemple donner gain de cause à celui qui offre le plus gros pot-de-vin, ou qui le menace de sévices physiques de la manière la plus convaincante, etc.), ou non (par exemple, se tromper dans un test juridique et appliquer le mauvais cas de jurisprudence). La liste est potentiellement longue!
Après le procès (pour simplifier j'inclus dans le procès le verdict et la sentence), un vrai coupable peut ne jamais être puni (par exemple, un riche magnat de la drogue se fait condamner à la prison, mais il repart chez lui dans sa limousine après le procès, car nul n'ose le toucher), ou un honnête homme qui a été injustement condamné se fait punir. Et dans le cas d'un innocent puni injustement, il y a aussi les cas où le système judiciaire finit par constater qu'il s'est trompé, mais les policiers verreux ou les juges corrompus ne sont jamais punis, ou punis de manière purement symbolique, etc.
Bref, bien gouverner avec les lois, la police et les tribunaux n'est pas de tout repos!
J'ai fait de la politique pendant de nombreuses années, donc j'ai eu plusieurs occasions d'examiner le fonctionnement des parlements, des forces de l'ordre et des tribunaux. Je vais donc essayer de marquer quelques similitudes entre la classification des erreurs signalées ci-haut, et mes expériences personnelles. (Attention! Comme les documents étayant mes affirmations sont sur l'Internet, il faut lire ce qui suit sur la copie électronique. Si vous lisez sans pouvoir cliquer sur les hyperliens, vous perdez votre temps.)
- Loi mauvaise: - Législateur malveillant: - Ouvertement: Heureusement, nous n'en sommes pas encore rendu là! - Secrètement: - Caméras installées à toutes les grosses intersections de Québec, pour «lutter contre le terrorisme». - Libellé ambigu des lois contre la «haine». - Désarmer la population sous prétexte de la protéger. - Législateur bienveillant, mais malhabile: - Moyens inefficaces: - Loi 9 qui fait tirer en l'air. - Madame qui demande si je suis un terroriste. - Législateur n'a pas juridiction: - Loi 9 encore. (Les armes à feu sont de juridiction fédérale, alors le provincial contourne cela en se servant de la Loi sur les terrains de jeux!) - etc. - Loi bonne, mais mal appliquée: - Du côté de la connaissance: - À l'entrée en vigueur: - Impossibilité des citoyens de savoir s'ils enfreignent la loi. - Après - "Moments pédagogiques" inexploités. - Du côté de la volonté: - Avant: - Accumulation de dossiers secrets sur les citoyens. - Tentatives d'intimidation des citoyens. - Au procès: - Fausses accusations. - Éléments de preuve: - Innocentant le suspect sont tenus secrets par la police. - Témoins: - Témoin qui ne peut pas savoir. - Juge qui bloque un contre-interrogatoire sur le point de faire éclater au grand jour le pot-aux-roses. - Attaque contre l'État de droit par avocat et juge. - Après: - Abus policiers impunis.
Ai-je raison? Je me trompe souvent, et je peux le prouver! Il y a un exemple d'une telle erreur dans la Première Lettre ouverte que je vous ai envoyé. Voir: Jetchick Fake News: pédophilie et le Forum Musulman Canadien. Par contre, c'était une erreur où je me fiais à ma mémoire et où je n'avais pas les documents sous les yeux. Or les éléments cités ci-haut sont soit par écrit, soit disponibles par écrit pour enregistrement audio (si la Sûreté du Québec arrête de les cacher).
Une loi n'est pas magique. Il faut que le Peuple la connaisse et surtout il faut que le Peuple ait envie de la respecter. Moins un peuple a confiance en la police et aux lois, plus il est difficile de le gouverner (comme illustré par l'image du cheval et de la cavalière ci-haut).
En conclusion, je considère que la Sûreté du Québec, en affaiblissant la volonté du Peuple de collaborer avec la police, et en donnant mauvaise réputation aux lois sur les armes à feu, présente un risque pour la société québécoise.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Stefan Jetchick
[Information de contact habituelle]
[Source]
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