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Correspondance avec M. Benoît Pelletier (Légion de Marie)

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Table des matières

1) B. Pelletier (2007-février-04) (lettre papier reçue le 8 février)
2) S. Jetchick (2007-février-08)
3) B. Pelletier (2007-février-20) (lettre papier reçue le 21 février)
4) S. Jetchick (2007-février-21)
5) B. Pelletier (2007-mars-04) (lettre papier reçue le 8 mars)
6) S. Jetchick (2007-mars-08)

1) B. Pelletier (2007-février-04)

Légion de Marie
Comitium de Québec
Québec, le 4 février 2007


Monsieur Stefan Jetchick
1450, avenue des Pins
Sillery, Québec, GIS 4J6

Bonjour cher frère en Jésus-Christ,

J'ai lu, il y a quelques jours, sur internet, votre article: "Le
Cardinal Ouellet et le sac de patates". Je suis en accord avec vous
sur au moins un sujet: l'Église du Québec est très mal en point et ce
sont des attitudes et des comportements, individuels ou de groupes,
qui en sont responsables. Cependant, je ne peux pas approuver votre
façon de faire.

L'Église est le Corps mystique du Christ et, au Québec, le Corps est
très malade. Il est même urgent de trouver des remèdes pour améliorer
sa santé. Malheureusement, votre façon de faire n'est pas un remède;
mais une épine dans le pied. En plus de ne rien guérir, une épine
dans le pied c'est très douloureux et ça invalide d'avantage le
malade. Un individu dans cette situation n'a qu'un seul désir: se
rendre le plus rapidement possible à la clinique pour faire enlever
l'épine, afin de pouvoir à nouveau respirer un peu plus à l'aise.

Je n'ai aucune difficulté à comprendre pourquoi Monsieur le Directeur
du grand séminaire vous a interdit «de venir... à une rencontre
d'information pour les vocations sacerdotales». Non content d'être
une épine dans le pied qui handicape l'Église diocésaine, vous
voudriez que cette dernière accepte de s'enfoncer elle-même cette
épine droit dans le coeur. Personne ne peut vivre longtemps avec une
épine dans le coeur (je sais de quoi je parle, j'ai travaillé 12 ans
en recherche dans un grand hôpital de Montréal en électro-physiologie
cardiaque) et Monsieur le Directeur du Séminaire le sait très bien.

J'ai moi aussi un ardent désir de chercher des remèdes pour améliorer
la vie de l'Église de Québec; mais j'ai choisi de le faire de la
seule façon qui a des chances de produire de bons fruits rapidement,
c'est-à-dire en agissant en «communion» avec les Pasteurs que le
Christ a Lui-même suscités pour guider le peuple de Dieu en marche et
panser ses blessures. De cette façon, le remède peut circuler dans
les veines de l'église diocésaine et les résultats bénéfiques se
feront sentir progressivement dans les prochaines années.

Permettez-moi de revenir à votre article ci-haut mentionnée. Il est
évident que les propos très irrévérencieux qu'il contient ne sont pas
inspirés par l'Esprit de Dieu. Vous y parlez aussi de discernement
vocationnel. Dans la situation présente, le discernement est très
facile à faire pour vous: il suffit de naviguer quelques minutes sur
votre site pour comprendre que vous êtes un loup qui essaie de se
déguiser en brebis en participant «à la messe (autant que possible à
tous les jours)». Cependant, comme le résultat est loin d'être
parfait, vous tentez de démontrer que ce sont les brebis qui ne vous
ressemblent pas qui sont en réalité des loups déguisés en brebis.

Monsieur Jetchick, vous dites que vous voulez «faire quelque chose
pour l'Église». La chose la plus formidable que vous pourriez faire
pour l'Église en ce moment serait de cesser de persécuter le Christ
dans son Corps Mystique, en redevenant une vraie brebis. Puisque vous
ne serez plus une épine dans le pied pour l'Église diocésaine, je
suis convaincu que Monsieur le Directeur du Séminaire sera heureux
alors d'amorcer avec vous une démarche de discernement vocationnel;
puisque, à l'exemple de saint Paul, ce sont les grands persécuteurs
qui deviennent les plus ardents témoins.

Je vous prie d'agréer, cher frère en Jésus-Christ, l'expression de
mon profond respect.

P.S. :	J'ai décidé de joindre à la présente un bref document
pertinent dans lequel je décris les effets de trois attitudes que
nous pouvons adopter face à l'autorité.

Trois attitudes face à l'autorité

II est important de distinguer trois attitudes que nous pouvons
adopter face à l'autorité: l'esprit de contestation, l'esprit de
revendication et l'esprit critique. Les esprits de contestation et de
revendication sont généralement négatifs et stériles, parce qu'ils ne
laissent que peu de place au dialogue sain et constructif. Quant à
l'esprit critique, il est positif et constructif seulement lorsqu'il
s'adresse à l'autorité compétente dans le but de s'associer à elle
dans la recherche d'une solution plus éclairée. Par contre, l'esprit
critique devient négatif et stérile s'il s'adresse à qui veut
l'entendre autour de lui (ou sur internet); parce que, de cette
façon, il nourrit les esprits contestataires et revendicateurs;
afin de se les associer pour mieux faire pression sur l'autorité.
Cette façon de faire paralyse l'autorité dans sa recherche de
solutions éclairées, parce qu'elle rend le dialogue à peu près
impossible.

De plus, les esprits de contestation et de revendication (la
dissidence) sont contraire à la nature même de l'Église, Corps
mystique du Christ et «Sacrement du salut»; parce qu'ils
compromettent l'intégrité à la fois du corps et des membres eux-
mêmes. Dans sa première épître au Corinthiens, saint Paul écrit: «Le
pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ?
Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un
corps, car tous nous participons à ce pain unique.» (1 Cor 10,16 et
17). Quant au Christ, il compare son Église à une vigne dont nous
sommes les sarments: «Je suis la vigne; vous les sarments Celui qui
demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit; car
hors de moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en
moi, il est jeté dehors comme le sarment et il se dessèche.» (Jn 15,
5) Les membres des groupes au sein de l'Égllse qui contestent
l'autoritê, ou revendiquent à grands cris, sont comme des sarments
qui se détachent de la vigne et ils ressentent une grande sécheresse
au fond d'eux-même; mais cette souffrance ne leur est pas infligée
par l'autorité.

Benoît Pelletier, officier
Comitium de Québec
Légion de Marie
945, rue des Soeurs de la Charité,
Québec (Québec)
G1R 1H8

[mais l'adresse de retour sur l'enveloppe est:]
6e avenue
Québec (Québec)
G1J

[et l'adresse à la fin de la lettre est:]
401-575, rue du Roi
Québec (Québec)
G1K 8A4

2) S. Jetchick (2007-février-08)

>> Bonjour cher frère en Jésus-Christ,

Bonjour M. Pelletier!

Tout d'abord, merci de m'avoir écrit. Votre démarche
est tout à votre honneur pour au moins quelques raisons:

	- vous vous identifiez clairement (avec même trois
	  adresses!)

	- vous semblez désirer sincèrement défendre l'Église
	  (ce qui est une très bonne chose)

Par contre, il y a encore quelques petites améliorations
à faire. Petit détail technique pour commencer: SVP ne
m'envoyez pas des lettres en papier! Je dois les numériser,
et ça prend du temps! Écrivez-moi avec votre ordinateur,
par courrier électronique!


>> J'ai lu, il y a quelques jours, sur internet, votre article: "Le
>> Cardinal Ouellet et le sac de patates".

Hum, bizarre. J'ai changé le titre de ce texte le 9 décembre 2006
(il y a donc environ 2 mois).

Est-ce que vous avez vraiment lu mon texte sur l'Internet, ou
faites-vous semblant? Le fait que vous avez lu une très
vieille version, que vous m'avez envoyé une lettre de papier,
que vous ne semblez pas avoir une connaissance particulièrement
approfondie du contenu de mon site, et que vous n'avez pas
d'adresse électronique, semble indiquer que vous êtes un
«pro-Ouellet»:

	«Plusieurs de ces personnes «pro-Ouellet» semblent avoir
	certaines caractéristiques en commun, en ce qu'elles:
		- disent plusieurs chapelets par jour;
		- ne sont pas connectés à l'Internet, et détestent les
		  ordinateurs;
		- ne sont pas capables de lire ou de parler en anglais;
		- n'ont pas de diplôme universitaire;»


>> Je suis en accord avec vous
>> sur au moins un sujet: l'Église du Québec est très mal en point et ce
>> sont des attitudes et des comportements, individuels ou de groupes,
>> qui en sont responsables.

Amen! Nous sommes au moins d'accord pour ça!


>> Cependant, je ne peux pas approuver votre
>> façon de faire.

OK, regardons en détail qu'est-ce que vous n'approuvez pas dans
«ma façon de faire». Je ne demande rien de mieux que de m'améliorer!


>> L'Église est le Corps mystique du Christ et, au Québec, le Corps est
>> très malade. Il est même urgent de trouver des remèdes pour améliorer
>> sa santé.

Amen!


>> Malheureusement, votre façon de faire n'est pas un remède;
>> mais une épine dans le pied. En plus de ne rien guérir, une épine
>> dans le pied c'est très douloureux et ça invalide d'avantage le
>> malade. Un individu dans cette situation n'a qu'un seul désir: se
>> rendre le plus rapidement possible à la clinique pour faire enlever
>> l'épine, afin de pouvoir à nouveau respirer un peu plus à l'aise.

OK, vous décrivez très bien ce qui se passe quand on a une épine
dans le pied, sauf qu'on ne parle pas de pieds ou d'épines: on
parle du Cardinal Ouellet et de moi, etc.

C'est bien de donner une métaphore, mais ensuite un bon professeur
doit expliquer quel est le rapport entre la métaphore et la
réalité.


>> Personne ne peut vivre longtemps avec une
>> épine dans le coeur

OK, vous continuez à décrire votre métaphore, mais il faut
parler aussi de moi et du diocèse!

En quoi suis-je une épine?

Parce que je réponds gentiment et poliment aux gens qui
m'envoient des lettres pour me critiquer?

Parce que je fais ma Profession de Foi publiquement?

Parce que les autorités du diocèse ont dit que mon site web
ne contenait aucune erreur doctrinale ou morale?

Parce que je démolis les arguments des gens qui attaquent le Cardinal
Ouellet et l'Église injustement?

Parce que je supplie les autorités diocésaines pour qu'on nous accorde
une liturgie, des homélies et des Sacrements en pleine fidélité
avec le Saint-Siège?

Parce que je m'insurge lorsqu'on voudrait transformer le diocèse
de Québec en une autre église protestante?

Parce que je demande haut et fort que l'Église au Québec se recentre
sur Jésus-Eucharistie?

Je suis désolé, M. Pelletier, mais je ne suis pas assez intelligent
pour deviner. Vous devez me faire un dessin, SVP.



>> c'est-à-dire en agissant en «communion» avec les Pasteurs que le
>> Christ a Lui-même suscités pour guider le peuple de Dieu en marche et
>> panser ses blessures.

La dernière fois que j'ai essayé de suggérer cette excellente idée,
on m'a foutu à la porte du CPP de ma paroisse!


>> Permettez-moi de revenir à votre article ci-haut mentionnée. Il est
>> évident que les propos très irrévérencieux qu'il contient ne sont pas
>> inspirés par l'Esprit de Dieu.

Euh, pourriez-vous les citer, SVP?

Je ne vois pas de quoi vous parlez.


>> il suffit de naviguer quelques minutes sur
>> votre site pour comprendre que vous êtes un loup qui essaie de se
>> déguiser en brebis en participant «à la messe (autant que possible à
>> tous les jours)».

:-D

Ah! Mon Dieu! Je pense que je vais mouiller mes salopettes!


>> La chose la plus formidable que vous pourriez faire
>> pour l'Église en ce moment serait de cesser de persécuter le Christ
>> dans son Corps Mystique, en redevenant une vraie brebis.

Je ne demande rien de mieux que de cesser de persécuter le
Christ, mais comment? «Bon Maître, que dois-je faire?» [Mt 19:16]


>> je
>> suis convaincu que Monsieur le Directeur du Séminaire sera heureux
>> alors d'amorcer avec vous une démarche de discernement vocationnel

C'est drôle mais, «Monsieur le Directeur du Séminaire» n'a jamais
fait la moindre tentative de m'aider. Si je suis une brebis perdue,
pourquoi n'a-t-il jamais tenté de me ramener dans le troupeau?

Moi, quand des gens bizarres me contactent, j'essaie de m'accrocher
à quelque chose qu'ils ont dit avec lequel je suis d'accord, et
j'essaie de les ramener doucement à la  réalité. Et je noue le tablier
à chaque semaine le dimanche, au cas où un d'entre eux reviendrait.
C'est sûr que je manque de talent, mais au moins l'intention est là.


>> Je vous prie d'agréer, cher frère en Jésus-Christ, l'expression de
>> mon profond respect.

Merci!


>> Cette façon de faire paralyse l'autorité dans sa recherche de
>> solutions éclairées, parce qu'elle rend le dialogue à peu près
>> impossible.

Dommage que le Cardinal Ouellet ne vous entende pas! Il n'a jamais
daigné m'envoyer un accusé de réception pour aucune de mes lettres,
ni ses nouveaux auxiliaires d'ailleurs.



>> De plus, les esprits de contestation et de revendication (la
>> dissidence) sont contraire à la nature même de l'Église, Corps
>> mystique du Christ et «Sacrement du salut»

Amen!


Bien à vous dans le Christ,

Stefan Jetchick

P.S. Je ne vous envoie pas ma réponse par courrier de papier,
parce que je suis très occupé, et que vous avez sûrement un
ordinateur et une connection Internet!

P.P.S. J'espère que la Légion de Marie est au courant de votre
démarche et qu'elle l'approuve, car sinon, il y a un Comitium
qui va se faire tirer les oreilles!

3) B. Pelletier (2007-février-20)

Monsieur Jetchick,

J'ai lu sur votre site internet votre réponse à ma lettre du 4
courant. Je dispose de quelques minutes pour y réagir.

Je tiens d'abord à préciser que je vous fait parvenir des "lettres en
papier" pour deux raisons: d'abord, parce que c'est toujours le façon
la plus respectueuse de s'adresser à quelqu'un, ensuite, parce que
c'est à vous personnellement que je m'adresse. « Si ton frère vient à
pécher... reprends-le, seul à seul. » (Mt 18,15a) Si vous tenez
absolument à numériser cela pour le mettre sur votre site, c'est
votre problème, pas le mien.

J'en profite pour m'excuser d'avoir oublier de mentionner que j'ai lu
votre article Le Cardinal et le sac de patates sur le site
www.cardinalrating.com, daté du 09 octobre 2005. C'est au hasard de
recherches sur Google que je suis tombé sur cet article, où j'ai
trouvé le lien pour votre site. Vous dites que vous y avez apporter
des modifications depuis et que vous avez entre autres changer le
titre. Vous savez certainement que, dès que nous mettons un document
à la disposition des gens sur internet, nous en perdons totalement le
contrôle. Alors vous devez assumer totalement cette réalité ainsi que
le contenu de cet article, tel qu'il était lorsque vous l'avez
insérer initialement dans votre site.

En ce qui concerne l'adresse de retour qui figurait sur l'enveloppe
du 4 février, il s'agit de mon ancienne adresse qui y figurait tout à
fait par erreur, parce que j'ai sélectionné un mauvais fichier au
moment d'imprimer l'enveloppe. Il serait préférable de l'effacer de
votre site, afin que le nouveau locataire ne puisse pas subir
indûment des préjudices.

Vous me dites que vous ne comprenez pas la métaphore de l'épine dans
le pied, ni en quoi vous persécutez le Christ dans son Corps
mystique, et vous me demandez de vous "faire un dessin". Je veux
bien; mais je ne crois pas que cela serait bien utile, puisque je ne
suis pas très doué en dessin. Cependant j'ai beaucoup mieux à vous
proposer : je vous suggère d'aller dans un endroit où le Très Saint
Sacrement est exposé, de vous agenouiller et de lire lentement ma
lettre du 4 février tout en demandant en toute sincérité à Jésus
Eucharistie de vous éclairer et de vous aider à comprendre. Après
tout, c'est Lui le "Bon Maître", pas moi.

Cependant, j'ai le goût de vous donner un petit indice : ce ne sont
pas les objectifs que vous visez qui sont faux, mais les moyens que
vous utilisez pour y arriver. Nous avons tous les deux les mêmes
objectifs, rendre l'Église du Québec plus en communion avec le siège
apostolique de Rome; mais ce qui nous distingue, vous et moi, ce sont
les moyens que nous avons respectivement choisis d'utiliser pour y
arriver : je suis un "esprit critique" qui s'adresse personnellement
et respectueusement à l'autorité compétente dans le but de m'associer
à elle dans la recherche de solutions éclairées; mais, vous, vous
êtes un esprit critique qui s'adresse à qui veut l'entendre sur
internet. Cette façon de faire ne laisse que très peut de place au
dialogue positif et constructif. Le mot le dit, un dialogue, ça se
passe entre deux personnes dans le respect mutuel.

Je suis disposé à continuer à dialoguer avec vous, à la condition que
vous manifestiez vous aussi l'intention de dialoguer, en renonçant à
me répondre par l'intermédiaire de votre site internet. Dans un post-
scriptum, vous écrivez : « il y a un Comitium qui va se faire tirer
les oreilles! ». C'est quoi cette menace? Vous nous menacez de
représailles lorsque nous vous écrivons! Où est la volonté de
dialoguer dans cela?

Vous vous demandez comment redevenir une vraie brebis? Cela est
pourtant bien simple: il suffirait que vous cessiez d'essayer de
"défendre" l'Église de l'extérieur, en vous mettant humblement "à son
service" de l'intérieur. Présentement vous tirez sans aucun
discernement « dans n'importe quelle direction »; parce que vous vous
sentez constamment attaqué dans vos propres idées. Le service de
l'Église, Oeuvre de Dieu, demande le renoncement à soi-même et à ses
idées, afin de pouvoir marcher à la suite du Christ, Sauveur et
Lumière du monde, selon sa Saint Volonté.

Je vous prie d'agréer, Monsieur Jetchick, l'expression de mon profond
respect.

Benoît Pelletier, officier

4) S. Jetchick (2007-février-21)

Salut Benoît!

J'espère que ça ne te dérange pas si je te tutoie? On commence
à être de vieux copains, maintenant!


>> J'ai lu sur votre site internet votre réponse à ma lettre du 4
>> courant. Je dispose de quelques minutes pour y réagir.

Quelques minutes seulement? Benoît, je t'ai donné des lectures à faire!

N'as-tu pas vu tous les hyperliens dans ma première réponse?
Tous les bidules soulignés en bleu sont des «hyperliens». Quand
on clique dessus, ça nous amène à un autre texte! Il faut que
tu lises les textes que je t'ai donné à lire, sinon tu vas
nous faire tous perdre notre temps!


>> Il serait préférable de l'effacer de votre site [mon ancienne adresse],
>> afin que le nouveau locataire ne puisse pas subir
>> indûment des préjudices.

Quelques lignes plus haut, tu me dis:

	"Alors vous devez assumer totalement cette réalité ainsi que
	le contenu de cet article, tel qu'il était lorsque vous l'avez
	inséré initialement dans votre site"

Apparemment, tu as le droit à l'erreur, mais pas moi!

;-)


>> Je tiens d'abord à préciser que je vous fait parvenir des "lettres en
>> papier" pour deux raisons

Benoît, tu n'as rien compris. Je t'ai demandé de m'envoyer des
COURRIELS. Lettres électroniques. Pas de papier. Papier = yeurk.
Électrons = mioum-mioum!


>> vous me demandez de vous "faire un dessin". Je veux
>> bien; mais je ne crois pas que cela serait bien utile, puisque je ne
>> suis pas très doué en dessin.

Bonne Sainte Bénite! J'espère que tu fais une blague, mon Benoît!
Je ne veux pas que tu me dessines un vrai dessin, je veux
que tu lises les textes que je t'ai donné à lire,
et ensuite que tu m'expliques en quoi ta métaphore de l'épine
s'applique à moi!


>> je vous suggère d'aller dans un endroit où le Très Saint
>> Sacrement est exposé

J'essaie de prier devant Jésus-Eucharistie à tous les jours,
normalement le soir, à l'église du Très-Saint-Sacrement à Québec.


>> et de lire lentement ma
>> lettre du 4 février

J'ai déjà répondu à ta lettre du 4 février. Je t'ai
déjà expliqué pourquoi elle ne s'appliquait pas. Est-ce que c'est
moi qui va être obligé de te faire un dessin?


>> je suis un "esprit critique" qui s'adresse personnellement
>> et respectueusement à l'autorité compétente [...]; mais, vous, vous
>> êtes un esprit critique qui s'adresse à qui veut l'entendre sur
>> internet.

Cher Benoît. Je ne suis pas né de la dernière pluie. Pendant plus de
22 ans, j'ai fait exactement ce que tu me dis de faire (ne pas
dénoncer publiquement des problèmes de l'Église, tenter d'améliorer les
choses de l'intérieur, etc.). Résultat? Zéro.

Comme on dit: «Seul le niais espère obtenir des résultats différents
en posant les mêmes gestes». Alors je me suis dit que j'essaierais
une autre méthode: la dénonciation publique des péchés graves des
chefs religieux catholiques.

Voilà environ trois ans que j'utilise cette méthode. Il me reste encore
19 années. Ensuite je vais ré-évaluer!

:-)


>> Le mot le dit, un dialogue, ça se
>> passe entre deux personnes dans le respect mutuel.

Comme je te l'ai dit, pour l'instant j'ai mis de côté cette approche.
Je laisse l'idolâtrie dialogique à d'autres.


>> en renonçant à
>> me répondre par l'intermédiaire de votre site internet.

Mon Dieu, et priver de plaisir tous les lecteurs de nos échanges
hilarants?

;-)

Sérieusement, Benoît, je t'ai déjà invité à venir prendre le
thé chez moi. C'est la meilleure manière d'échanger, et tu es
toujours le bienvenu!


>> C'est quoi cette menace? Vous nous menacez de
>> représailles lorsque nous vous écrivons!

Décidément, Benoît... Je te demandais si tu avais
obtenu la permission de tes supérieurs, pour m'envoyer ainsi des
lettres pas très futées, avec le logo de la Légion de Marie bien en vue.

L'expression «tirer tes oreilles» réfère à la Légion de Marie qui
te tirerait tes oreilles, pas moi!


>> Présentement vous tirez sans aucun
>> discernement «dans n'importe quelle direction»

Hum, c'est drôle, moi je trouvais que je visais dans le gras du
bide, pas n'importe où!

À la prochaine!

Stefan

5) B. Pelletier (2007-mars-04)

Cher Stefan,

Je suis profondément peiné que tu aies rejeté mon offre de
dialogue. Puisque j'ai beaucoup d'estime pour toi et que je
suis convaincu que tu es un homme de grande valeur, qui seras
d'un grand secours pour l'Église, au Québec et même ailleurs,
lorsque tu décideras de te mettre humblement à son service, je
viens cordialement te renouveler cette offre.

Tu mentionne sur ton Site que tu souhaite que quelqu'un accepte
de te diriger et que tu es même disposé à fermer ton Site, si
cette personne te le demande. En tant que laïc, je n'ai aucun
mandat de l'Église pour te servir de guide; mais je suis
disposé à faire tout ce qui est en mon pouvoir, avec l'aide de
Jésus Eucharistie bien sûr, pour te permettre de trouver ce
Guide que le Seigneur lui-même te destine.

Cependant, je te le rappelle, tu doit d'abord accepté d'adopter
une attitude de dialogue respec- tueux et constructif. C'est
d'ailleurs à cette seule condition que tu pourras réaliser un
jour ton rêve de devenir "frère" ou prêtre. J'ai suffisamment
d'estime pour toi pour souhaiter, moi aussi, que tu puisses
réaliser ce rêve dans les plus brefs délais.

Stefan, cette proposition de dialogue est sincère, chaleureuse
et fraternelle. Alors, cette foi, j'attendrai patiemment ta
réponse par courrier postal tout le temps qu'il faudra, des
semaines et même des mois si nécessaire, sans jamais aller voir
si tu m'as répondu sur ton Site.

Pour le moment, permets-moi de te suggérer de méditer
sincèrement ce passage de l'Évangile de Matthieu : « Et voilà
qu'un des compagnons de Jésus, portant la main à son glaive, le
dégaina, frappa le serviteur du Grand Prêtre et lui enleva
l'oreille. Alors Jésus lui dit: " Rengaine ton glaive...
Penses-tu donc que je ne puisse faire appel à mon Père, qui me
fournirait sur-le-champ plus de douze légions d'anges ?" » (Mt
26 51, 52a et 53)

Je te prie d'agréer, Stefan, l'expression de mon profond
respect.

Benoît Pelletier, officier

6) S. Jetchick (2007-mars-08)

Salut Benoît,


>> Je suis profondément peiné que tu aies rejeté mon offre de
>> dialogue.

Incroyable! Benoît, tu es incroyable!

Je t'ai dit explicitement dans ma lettre précédente que:

	«Je t'ai déjà invité à venir prendre le
	thé chez moi. C'est la meilleure manière d'échanger, et tu es
	toujours le bienvenu!»


Comment peux-tu interpréter cela comme un refus de dialoguer?
Je t'invite à prendre le thé chez moi pour qu'on jase, et tu
fais la vierge offensée en disant que je rejette ton offre de
dialogue!

Incroyable!


>> tu es même disposé à fermer ton Site, si
>> cette personne te le demande.

Attention! Je ne dis pas que je suis prêt à fermer mon site si
mon Guide me dit de le fermer, mais bien:

	2.3) Dès que je découvrirai quelqu'un qui fait grosso-modo ce que
	je fais, mais avec plus d'autorité que moi [je] retirerai avec
	plaisir tout mon site web de l'Internet, si cette
	personne en fait la demande.


Il faut que cette personne dénonce le mal qui est dans l'Église
catholique au Québec, clairement mais charitablement. Si elle
perpétue l'Omertà catholique, alors bien sûr que je ne vais pas
l'écouter!


>> Cependant, je te le rappelle, tu dois d'abord accepter d'adopter
>> une attitude de dialogue respectueux et constructif.

En quoi ai-je manqué de respect?


>> j'attendrai patiemment ta
>> réponse par courrier postal tout le temps qu'il faudra

OK, je vais dans ce cas t'expédier ma réponse aussi par
courrier de papier. Je ne voudrais pas que tu périsses au froid
dehors, à côté de ta boîte aux lettres vide!


>> permets-moi de te suggérer de méditer
>> sincèrement ce passage de l'Évangile de Matthieu: «Et voilà
>> qu'un des compagnons de Jésus, portant la main à son glaive
>> [...] Rengaine ton glaive [...]»

Oui, oui, je connais bien ce passage. J'en ai longuement
parlé dans le texte:

	Purification, ou strangulation?

Mais comme tu sembles avoir décidé de ne pas lire les textes
que je t'offre de lire, je ne sais pas comment te faire comprendre!

Cré Benoît!

Au plaisir,

Stefan

M. Pelletier m'a envoyé une autre lettre papier, que j'ai reçue le 2007-mars-20, mais il ne disait rien de nouveau, et je manque de temps, alors je ne la rajoute pas ici.

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