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«Contrairement à certains prêtres et évêques québécois, moi je n'étrangle
pas mes agneaux...»
(Titian. St. Jean le Baptiste.
Source)
Note: Pour l'autre côté de la médaille, voir entre autres la correspondance avec:
Mme Hélène "Avatar"
M. Georges Allaire
Comme vous le savez, j'essaie d'imiter un peu le Docteur David Livingstone, ce célèbre explorateur écossais. Sauf que moi je cherche, non pas les sources du fleuve Nil, mais bien les causes de la décadence du catholicisme au Québec.
Selon mes recherches, une de ces causes est ce que certains psychologues appellent la «rationalisation», c'est-à-dire «la construction d'une justification logique pour une décision, même si cette décision a été prise à cause d'un autre processus mental» [Wikipedia]. (Moi j'aurais défini cela comme «mettre le rouge à lèvres de la raison sur le verrat d'une décision stupide!») En d'autres mots, de nombreux catholiques réussissent à se convaincre que la triste situation actuelle est en fait positive, parce qu'ils ne veulent pas attirer l'attention sur leur capitulation. Ils prétendent donc que l'Église est en train d'être «purifiée».
La plupart des gens seraient d'accord que «purification» signifie «enlever les mauvaises choses». Par exemple, si vous purifiez de l'eau, cela veut dire que vous enlevez les virus, les bactéries et les produits chimiques toxiques. Ce qui reste, c'est de l'eau bonne, saine et pure.
Certaines personnes prétendent que c'est ce qui se passe dans l'Église catholique au Québec, et donc que la situation actuelle ne devrait pas nous inquiéter. Cette opinion a-t-elle une quelconque connection avec la réalité? Regardons ce qui se passerait si une vraie purification était en cours:
- Les hérétiques qui enseignent à la Faculté de théologie et dans les séminaires seraient expulsés, et remplacés par de vrais professeurs catholiques;
- Les candidats à la prêtrise qui rejettent les enseignements officiels de l'Église catholique (incluant ceux sur les attirances homosexuelles) seraient expulsés des séminaires, et remplacés par de bons jeunes virs;
- Les prêtres dissidents seraient disciplinés;
- Les enseignements les moins populaires de l'Église (concernant l'avortement, la pilule, l'ordination des femmes, l'infaillibilité papale, etc.) seraient entendus dans toutes nos églises, malgré les contradictions de «l'esprit du monde».
- Les livres, dépliants, films, chansons, etc., qui prétendent être catholiques, tout en encourageant des opinions anti-catholiques, seraient condamnés;
- Les protestants qui détestent le Catéchisme de l'Église catholique seraient convertis au catholicisme, ou se feraient clouer le bec lorsqu'ils participent à des réunions paroissiales ou à des cours de catéchèse catholiques;
- Etc., etc. (Voir entre autres le N° 4 de Homosexualité, ou hétérostupidité?)
L'Église est-elle en train d'être «purifiée» ici au Québec? Bien sûr que non. En fait, c'est tout le contraire qui se passe. L'Église catholique est en train d'être étranglée à mort par les loups qui sont dans la bergerie. Ce sont les brebis et les agneaux qui se font éliminer, pas les loups.
Si vous pensez que les patineuses artistiques aux Olympiques sont incroyablement souples et admirablement habiles, attendez de voir un «partisan de la purification» expliquer pourquoi la destruction de l'Église catholique est en fait «bonne» pour l'Église! Si vous rencontrez une telle personne, vous aussi aurez envie de leur faire une ovation debout et de leur lancer des roses et des médailles!
3.1) Médaille de bronze: «Dieu laisse l'Église mourir ici au Québec, mais c'est seulement pour que le Saint-Esprit puisse La relever de nouveau». J'espère juste que, le jour où ce «partisan de la purification» se retrouvera dans un lit d'hôpital avec une pneumonie, que son médecin ne dira pas: «Hum, je pourrais bien lui donner des antibiotiques, mais je vais attendre d'abord qu'il meurt, comme ça ensuite ça va être tellement plus facile de le guérir!» De plus, Dieu Lui-même n'a jamais dit: «Simon, je te le dis, tu es Roche, et sur cette Roche je vais bâtir mon Église, et les portes de l'Enfer vont un jour prévaloir sur elle, pour un bout de temps, mais ensuite Elle va revenir.» [Mt 16:18]
3.2) Médaille d'argent: «Les punitions brutales, les répressions violentes et les condamnations aveugles ne feraient qu'empirer les choses. Donc, ne faisons rien». Heureusement, nous ne traitons pas les «partisans de la purification» selon leur propre théorie, mais plutôt selon le vieux et sage proverbe «Abusus Non Tollit Usum» (c'est-à-dire que ce n'est pas parce qu'on peut abuser de quelque chose, que cette chose est mauvaise en soi). Autrement, il faudrait leur enlever leurs voitures (on peut conduire une voiture en état d'ébriété!), leurs couteaux de cuisine (certains criminels se sont déjà servis de telles armes!), et on leur couperait même les mains et on leur crèverait les yeux, puisque c'est possible de mal s'en servir! Tout ceci est encore plus drôle quand on pense que, peut être plus qu'à tout autre moment de l'histoire de l'Église, jamais les Papes et les évêques n'ont été aussi allergiques aux condamnations et aux punitions. Jamais autant d'hérétiques ont été frappés de si peu d'excommunications. Jamais les prélats catholiques ont été aussi empressés d'embrasser des Corans, de donner des câlins aux protestants, et de danser avec les animistes!
3.3) Médaille d'or: «Lorsque Jésus fût capturé par des bandits armés durant sa Passion, saint Pierre a tiré son épée pour tenter de Le défendre. Mais Jésus a dit à Pierre de remettre son épée au fourreau. Donc nous ne devons pas essayer d'arrêter les loups qui tuent les agneaux dans la bergerie.» En tout cas, j'aimerais bien voir le visage de ce «partisan de la purification» si un policier lui disait: «Désolé, monsieur, mais on ne peut pas arrêter le truand qui est en train de violer votre épouse et de tuer vos enfants, puisque Jésus a dit à Pierre de rengainer son épée!» Sérieusement, interpréter la Bible n'est pas facile, et cette tâche appartient au Magistère, pas moi. Mais ça m'inquiète toujours de voir des arguments bibliques tordus qui finissent par: «... et donc, ne luttons pas contre le mal, car Dieu pourrait l'arrêter, mais Il ne le fait pas!» Surtout qu'à plusieurs autres endroits dans la Bible on voit Dieu qui empêche activement les hommes de tuer Jésus (Voir [Mt 2:13] et [Lc 4:30], etc.).
Je pense que c'est à cause d'une petite erreur théologique, à propos de la relation entre la Quiddité Trinitaire et les volitions humaines, au tout début de l'argument, erreur qui devient plus grosse et plus méchante au fur et à mesure qu'on s'approche des situations concrètes de notre vie quotidienne.
Si Dieu existe, et si Dieu est un légistateur infiniment sage («Oui, la Sagesse s'étend d'une extrémité de la terre à l'autre, et partout elle établit l'ordre.» [Sg 1:8]), et si Dieu applique Sa loi avec une puissance infinie («Tout ce qu'il veut, le Seigneur le fait dans les cieux et sur la terre, et dans les mers, au plus profond des eaux» [Ps 135: 6]), alors apparemment il ne peut pas y avoir de strangulation! Pourquoi s'en faire? Tout ce qu'il peut y avoir, c'est une purification, puisque la strangulation ne peut pas exister! Le mal ne peut pas vraiment exister, et même si «le mal» existe, Dieu le permet pour un plus grand bien, alors ce n'est pas vraiment du mal!
Est-ce vrai? Oui et non. N'oubliez pas que lorsque nous parlons de Dieu, nous utilisons plusieurs concepts partiels, mais en Dieu tout est Un et Complet. Les vérités sur l'omniscience et l'omnipotence doivent être complétées avec les vérités sur la liberté de l'homme. Les hommes peuvent vraiment refuser la grâce de Dieu [Denzinger N° 1554, CÉC N° 1705, etc.]
Le mal moral, c'est-à-dire le péché, qui selon sa nature est une révolte contre
[la volonté de] Dieu, n'est voulu par Dieu ni per se, ni per
accidens, c'est-à-dire ni comme fin ni comme moyen en vue d'une fin. Le
Concile de Trente a condamné comme hérétique la doctrine contraire de Calvin,
Denzinger N° 1556, cf.
[Ps 5:5]
«Car toi, tu n'es pas Dieu pour aimer le mal»
[Ott, Ludwig. Fundamentals of Catholic Dogma, Tan Books, 1992, p. 46.]
Ce qui est difficile, c'est de «garder les deux choses dans notre tête» en même temps. Lorsqu'une main humaine coupe des carottes pour nourrir les enfants, c'est entièrement la volonté de Dieu, et lorsque la même main, tenant le même couteau, coupe une gorge innocente, c'est aussi d'une certaine manière la volonté de Dieu, mais d'une autre manière cela ne l'est plus.
Comment cela peut-il «ne pas être la volonté de Dieu»? Dans le sens où tout ce qu'une volonté humaine peut faire, pour empêcher ce couteau de trancher cette gorge, doit être fait. La personne qui tient le couteau doit se convertir au Christ et obéir à Ses commandements, et donc éviter de trancher cette gorge. Aussi, tout passant étant en position d'arrêter cette agression doit aussi agir pour que cette gorge ne se fasse pas trancher. Finalement, tout passant qui n'est pas en position d'arrêter l'agression doit néanmoins tout faire en son pouvoir pour s'y opposer (comme la condamner explicitement, appeler la police, supplier l'agresseur d'arrêter, etc.), parce que Dieu la condamne.
Un résumé de cette importante distinction théologique se retrouve dans le vieux dicton: «Prie comme si tout dépendait de Dieu; agis comme si tout dépendait de toi» [CÉC 2834].
Dire que Dieu ne veut pas directement les actes pécheurs, et que nous devons nous y opposer, ne veut pas dire que toute opposition apparente est vertueuse. Si nos actes en fait encouragent le mal, alors il faut agir différemment! Prenez l'exemple d'un petit garçon de 7 ans qui voit un criminel sur le point de trancher la gorge de sa soeur. Si ce petit garçon dit: «Arrêtez, criminel! C'est contraire au Denzinger N° 1556! Je vais faire mon devoir et m'opposer à ce mal!», probablement que le criminel va juste trancher deux gorges plutôt qu'une. Peut-être que ce petit garçon devrait se sauver de la maison et aller téléphoner à la police, pour ensuite témoigner devant le tribunal. Sa soeur mourrait quand même, mais ceci pourrait être une opposition plus efficace au mal.
Une autre considération est que ce n'est pas parce que Dieu, d'une manière, «veut» le mal, et d'une autre manière ne le veut pas, que donc il faut parfois regarder les situations morales d'une manière, et parfois d'une autre. Imaginez si nous avions deux yeux spécialisés: un pour voir de près, et l'autre pour voir de loin. Nous serions obligés de regarder par un oeil pour conduire, et de regarder par l'autre oeil pour lire! Ce n'est pas la manière dont on doit se servir des deux vérités concernant Dieu et le mal. Ce n'est pas comme si nous devions «regarder par un oeil» pour voir que les hommes sont libres de se révolter contre la volonté de Dieu, afin de pouvoir s'opposer au mal (comme d'essayer d'empêcher un couteau de trancher une gorge innocente), et une fois que ce mal serait arrivé malgré nos meilleurs efforts, «regarder par l'autre oeil» et voir que la mort de notre enfant faisait partie de la Providence divine, afin d'éviter une dépression nerveuse, etc.
Les vérités à propos de Dieu sont toujours vraies, et donc elles sont toujours applicables. Alors il faut «garder nos deux yeux ouverts» lorsque nous regardons une situation, et garder en tête l'omniscience et l'omnipotence de Dieu, de même que la liberté humaine de pécher contre la volonté de Dieu. Par exemple:
5.1) Abandonner l'une ou l'autre vérité mène à l'athéisme. Si Dieu n'est pas omnipotent et omniscient, alors Dieu n'existe pas vraiment! De la même manière, si Dieu veut directement le mal moral, alors Dieu commet un péché, donc Dieu n'est pas divin, alors Il n'existe pas vraiment!
5.2) Abandonner l'une ou l'autre vérité détruit notre motivation pour améliorer le monde. Manifestement, si Dieu veut le mal, et que nous prions «Que Ta volonté soit faite», alors pourquoi s'opposer au mal? Mais si Dieu n'est pas tout-puissant, alors résister au mal n'a plus de sens. Pourquoi résister, lorsque toute résistance est inutile? Seule la foi en l'aide de Dieu peut nous faire résister au mal lorsque tout espoir apparent est perdu. (Ceci explique pourquoi c'est souvent un saint qui se tient debout et commence à se battre contre le mal de son temps, alors que tous les autres ont abandonné la partie.)
5.3) Abandonner l'une ou l'autre vérité obscurcit notre intellect. Comme tous les pompiers et les ambulanciers vont vous le dire, lorsque quelque chose de très important doit être fait très vite, il faut rester calme. La foi en l'omnipotence et l'omniscience de Dieu nous aide à garder notre sérénité dans les pires situations, nous aide à éviter la haine de nos ennemis, et nous aide à éviter un «court-circuit mental» lorsqu'on voit des péchés horribles. Mais savoir que le péché est contraire à la volonté de Dieu fait qu'on est continuellement à l'affût de nouvelles manières de s'opposer au mal. Tous les progrès en médecine, en politique, en maintien de l'ordre (police et tribunaux), etc., sont fondamentalement causés par cet effort intellectuel. Bien sûr, il est trop tard pour aller boulonner une roue à l'arrière de la croix de Jésus pour la rendre plus facile à porter. Mais partout, toujours, il y a des gens qui souffrent des conséquences du péché, et nous devons inventer de nouvelles manières de réduire ou d'éliminer leurs souffrances.
5.4) Abandonner l'une ou l'autre vérité détruit probablement le concept même de valeur salvifique de la souffrance. Je ne suis pas assez calé en théologie pour l'expliquer. Voir Salvifici Doloris.
Etc., etc...
Laissez courir votre imagination, et rêvez avec moi quelques instants. Imaginons qu'un feu éclatait au Services diocésains, et que l'évêque de notre diocèse devait être transporté à l'hôpital après avoir été intoxiqué avec la fumée provenant d'un Catéchisme de l'Église catholique imbibé de vin de messe. Après avoir repris connaissance, il aurait perdu tous ses souvenirs. Tout ce qu'il lui resterait seraient ses habits d'évêque.
Puisque tout le monde lui affirmerait qu'il est vraiment un évêque catholique, ce pauvre n'aurait pas d'autre choix que de se comporter comme un évêque. N'ayant aucune réminiscence de son passé, il devrait lire tous les enseignements officiels de l'Église catholique expliquant comment être un évêque. (En d'autres mots, il deviendrait le Cardinal Cram Telleuo!)
Après son retour au travail, il serait bientôt confronté de nouveau avec un quelconque prêtre ou laïc essayant de faire quelque chose de pas catholique. N'étant pas ligoté par son passé, il dirait simplement: «Non, vous ne pouvez pas faire ça, parce que c'est spécifiquement condamné par les enseignements de l'Église catholique!» Le subordonné tenterait d'argumenter, puis de se plaindre, de tergiverser, et finalement il essayerait de menacer l'évêque, qui répliquerait simplement: «Écoutez, je suis un évêque catholique! Si vous voulez une évêque protestant, allez de l'autre côté de la rue!» Fin de la discussion.
Bientôt, une mutinerie éclaterait (elle couve depuis des décennies, de toute manière). Les pires hérétiques inviteraient publiquement les médias (qui sont toujours heureux d'attaquer tous ceux qui sont fidèles au Pape) et prétendraient que l'évêque a perdu toute «autorité morale» pour gouverner le diocèse. «OK, si vous voulez jouer ce petit jeu-là, pas problème!», dirait tout simplement l'évêque, en distribuant les excommunications aux mutins.
En quelques jours, un grand nombre de prêtres et de théologiens claqueraient publiquement la porte sur le catholicisme. Bien sûr, ils tenteraient par tous les moyens de se présenter comme les victimes de l'intolérance sauvage d'un évêque extrémiste. L'évêque répondrait calmement: «Regardez, nous vivons dans un pays libre. Si vous voulez être des protestants, allez-y. L'église protestante est de l'autre côté de la rue. Vous serez toujours les bienvenus si vous changez d'idée, mais d'ici là, SVP arrêtez de nous harceler, nous les catholiques! Nous avons le droit d'adorer Dieu comme bon nous semble! Et nous prétendons que Jésus est Dieu tout-puissant, et que Dieu a dit au premier Pape et aux premiers évêques fidèles au Pape Ceux qui vous écoutent, m'écoutent, et ceux qui vous rejettent, Me rejettent [Lc 10:16]»
Certains «catholiques» commenceraient à aller aux églises protestantes locales. Ce n'est pas surprenant, puisque si vous les questionnez maintenant (en dehors de cette rêverie!), vous verrez clairement que, de toute manière, ils ne sont pas dans l'Église catholique au moment où on se parle. La plupart des fidèles continueraient d'aller à la bonne vieille église catholique qu'ils ont toujours fréquenté. Très peu de gens suivraient une bande de chialeux pro-avortement et pro-sodomie qui se coupent du Pape. Bien sûr, les médias feraient tout en leur pouvoir pour faire croire que l'Église catholique est foutue, et que tout le monde La quitte!
Dans les «barques paroissiales», comme les prêtres restants rameraient maintenant tous dans la même direction, les améliorations seraient spectaculaires! Chaque paroisse dans le diocèse deviendrait une Paroisse modèle. La liturgie, les homélies et les Sacrements seraient complètement conformes aux enseignements de l'Église catholique. Les jeunes reviendraient à la Messe. Les vieux verraient une fois de plus l'Église dans laquelle ils ont grandi, et ils pleureraient de joie.
Pendant ce temps-là, dans l'église protestante nouvellement créée avec tous les mutins, les arguments et les conflits empireraient. La spirale mortelle vers l'athéisme commencerait, en débutant probablement avec l'ordination des femmes, ensuite la promotion de l'avortement, ensuite la sodomie, puis l'élimination de l'enfer et du péché, et éventuellement, Dieu Lui-même serait expulsé! («Dieu, c'est une entité si rigide et absolutiste! J'aime mieux la liberté de l'athéisme», pourraient-ils dire!)
S'étant purifiée, l'Église au Québec pourrait briller de tous les feux de la splendeur de la vérité, s'attirant maternellement de nombreux enfants et les menant au salut éternel. Tu parles d'un cauchemar pour loups!
Parfois, quand j'entends des supposément bons catholiques tenter d'expliquer pourquoi on devrait laisser Satan étrangler notre Mère l'Église, j'ai envie de les «purifier» avec mes mains nues! Sérieusement, j'ai envie de purifier leurs esprits des erreurs plantées là par le Diable!
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