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Mme Fanny B. et ses enfants, donnant une leçon de courage aux pro-vie
1) Compte-rendu de la Chaîne pour la Vie
2) Lettre
ouverte au diocèse de Québec concernant le racisme anti-chrétien
3) Poursuite judiciaire contre le parti politique
Québec-Solidaire?
4) Quelques rétroactions (pro-vie et pro-choix)
4.1.1) Anonyme, 2007-octobre-17
4.1.2) S. Jetchick, 2007-octobre-17
4.1.3) Anonyme, 2007-octobre-20
4.1.4) S. Jetchick, 2007-octobre-25
4.2) Un membre du Parti Québec-Solidaire
5) Défi lancé aux gens qui ne voient pas le fondement de la plainte contre QS
Le parti politique provincial
Québec-Solidaire
Pour l'instant (2007-octobre-12), il n'y a aucune poursuite intentée contre le parti politique provincial Québec-Solidaire. Dans une société civilisée, il faut d'abord réfléchir et dialoguer, et ensuite, dans certains cas seulement, intenter des poursuites devant les tribunaux.
Remarquez qu'il n'est nullement question de tenter de «museler» le Parti Québec-Solidaire, ou qui que ce soit d'autre. Au contraire, nous défendons la liberté d'expression, et nous encourageons le débat public et civilisé concernant l'avortement. C'est d'ailleurs précisément pourquoi nous nous plaignons! En effet, pour avoir un débat civilisé, il faut que Québec-Solidaire apprenne à être pro-choix, sans être anti-chrétien.
SVP envoyez vos commentaires, questions, conseils, à Stefan Jetchick.
Ce document est, pour l'instant, une réflexion publique à propos des questions suivantes:
3.2.1) Devrait-on poursuivre Québec-Solidaire devant les tribunaux, suite à leur endossement de la manifestation raciste anti-chrétienne s'étant déroulée à Québec le 2007-octobre-07?
3.2.2) Si oui, devant quel tribunal? Civil? Des droits de la personne?
3.2.3) Si oui, par qui? Le Parti de l'Héritage chrétien (National)? Le Parti de l'Héritage chrétien (Asso. de comté de Louis-Hébert)? La Ligue des droits civils des catholiques (CCRL)? Le Comité organisateur de Pro-Vie Québec? Une coalition ad hoc?
3.2.4) Si non, suite à quelles actions réparatrices de Québec-Solidaire devrait-on abandonner les poursuites? Une lettre publique d'excuses envoyée à tous les quotidiens de la province de Québec? Une promesse d'organiser eux-mêmes la contre-manifestation pro-choix de l'année prochaine, de manière à la rendre respectueuse et civilisée? Une promesse de participer au débat pro-choix/pro-vie qui devrait avoir lieu l'année prochaine, avant la Chaîne pour la Vie? Toutes ces choses? Plus? Moins?
Les éléments de la plainte sont tous décrits dans le rapport intitulé La Chaîne pour la Vie (2007-octobre-07). Pour mieux voir, il suffit de substituer un homosexuel, un juif ou un noir, partout où on parle d'un chrétien, et on voit tout-de-suite que la plainte est justifiée:
3.1) Affiche portant la mention: «Si Marie avait connue l'avortement, on aurait eu moins d'emmerdements», ce qui est sémantiquement la même chose que: «MORT À JÉSUS!» (clairement visible sur plusieurs photos, dont celles prises par les pro-choix eux-mêmes et placées libres de droits sur leur propre site web).
3.3.2) Circulaire avec un dessin explicite montrant un chrétien (portant une large Croix sur la poitrine) qui se fait frapper en bas de la ceinture. Cette circulaire a été distribuée par les pro-choix à tout le monde (autant pro-choix que pro-vie) durant la manifestation, incluant les automobilistes arrêtés au feu de circulation. (Nous avons un exemplaire de cette circulaire, et plusieurs témoins oculaires de leur large distribution et de leur contenu.)
3.3.3) Endossement par écrit de la manifestation par Québec-Solidaire, sur la dite circulaire. Confirmé aussi par des reportages sur l'Internet, comme: «Outre les libertaires, une bonne délégation de Québec solidaire, seule organisation politique non-associée à la gauche libertaire à avoir officiellement appuyé l'action, était présente» [«Chaîne de la vie»: cinq fois plus de pro-choix que d'anti-avortement!, téléchargé 2007-octobre-12 à 16h47], ou la copie Internet du libellé de la circulaire, incluant le dessin mentionné au Point 3.2 ci-haut [Appel à une contre-manifestation pro-choix, téléchargé 2007-octobre-12 à 16h51].
3.3.4) L'atmosphère générale de toute la contre-manifestation pro-choix, qui était clairement anti-chrétienne (voir n'importe quel témoin oculaire de l'événement).
Québec solidaire
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-----Original Message----- From: [Membre du PHC] Sent: 17 octobre 2007 12:34 To: Stefan Jetchick Subject: Re: Devrait-on adopter cette cause: Poursuite contre le parti Quebec-Solidaire? Bonjour Stefan J'ai réfléchi à ta questeion, et j'en suis venu à cette conclusion... Si nous les traînons devant les tribunaux, nous sommes en train d'essayer de les réduire au silence. Donc cette liberté d'expression que nous recherchons, nous leur refuserions. Que nous aimions ou pas le message, ils n'ont pas porté la main sur qui que ce soit. C'est comme le bâillon imposé à Hugh Owens. Même si le message de Hugh (2 mâles se tenant par la main, dans un cercle rouge avec une diagonale, et une citation biblique) est manifestement moins violent. Nous devons déterminer quelle liberté une personne devrait avoir de parler. Quelles sont les limites? La diagonale au travers de la pub de Hugh aurait-elle pu être une indication qu'il voulait tous les exterminer? etc. C'est un panier de crabes, à mon humble avis. [Anonyme]
Bonjour [Anonyme], >> Si nous les traînons devant les tribunaux, nous sommes en train d'essayer >> de les réduire au silence. Donc cette liberté d'expression que nous >> recherchons, nous leur refuserions. Distinguo. Si c'est ce genre de «liberté d'expression» que veut le PHC, alors je veux quitter le PHC à toute vitesse! >> Nous devons déterminer quelle liberté une personne >> devrait avoir de parler. Quelles sont les limites? Amen! Et puisque nous prétendons que tous les Canadiens devraient voter pour nous, parce que nous savons comment mieux gouverner que les Conservateurs, les Libéraux, le NPD, le Bloc Québécois, etc., alors nous devrions savoir quelles sont ces limites! >> C'est un panier de crabes, à mon humble avis. Distinguo pour le «panier de crabes». Concedo pour «C'est une question très difficile et très importante». Mais Nego à «Nous n'avons pas les habiletés nécessaires pour répondre à cette question». Passer une circulaire avec une image de quelqu'un qui donne un coup de pied à quelqu'un d'autre en-dessous la ceinture est clairement, ... bien, en-dessous de la ceinture! Cela ne devrait pas être considéré comme quelque chose qui est protégé par la liberté d'expression, mais au contraire, quelque chose qui est condamné par nos lois contre la haine. Montrer un tel dessin n'aide aucun débat social. Cela ne change rien que ce dessin représente un homme blanc qui donne un coup de pied à un noir, ou un hétérosexuel qui frappe un homosexuel, etc. Selon moi, cela outrepasse la limite. Pour la pancarte qui dit l'équivalent de «Mort à Jésus», je pense que la situation est la même. Oui, nous devons protéger la liberté d'expression, et c'est pourquoi je ne me plains pas de leurs affiches qui disaient des choses pertinentes et courtoises comme: «L'avortement n'est pas un meurtre», ou «Nous ne voulons pas de votre ordre moral», ou «Nous ne voulons pas retourner en arrière», etc. Je ne suis pas d'accord avec ces affiches, mais elles ne font pas la promotion de la haine anti-chrétienne, elles ne font que promouvoir la position pro-choix. Mais les choses sont différentes pour une affiche qui dit: «Mort à Mahomet», ou «Que le Dalaï-Lama soit embarré dans un contenant hermétique rempli seulement de monoxide de carbone», ou «Si la Vierge Marie avait connue l'avortement, on aurait eu moins d'emmerdements». Il y a une différence entre affirmer une Foi différente (ou une absence de Foi), et attaquer le Fondateur d'une religion. Je n'ai rien contre une affiche qui dit: «Je crois que Jésus n'est pas le Seigneur», ou «Mon Dieu s'appelle Science», etc. Mais «Mort à Jésus» est clairement haïneux envers tous les chrétiens. >> La diagonale au travers de la pub de Hugh aurait-elle pu être >> une indication qu'il voulait tous les exterminer? De tels problèmes sont une des raisons pour lesquelles j'ai tendance à présenter mes opinions les plus controversées par écrit, et non avec des images. Par exemples, mes Listes de lecture pour les pro-choix ou les homosexuels ne montrent pas d'images de pro-choix en train de se faire frapper en-dessous de la ceinture, ou de personnes ayant des attirances envers le même sexe qui se font «exterminer» graphiquement ou autrement. Je recommande d'éviter des images qui peuvent être mal interprétées. Au plaisir! Stefan
-----Original Message----- From: [Anonyme] Sent: 20 octobre 2007 15:50 To: Stefan Jetchick Subject: Re: Devrait-on adopter cette cause: Poursuite contre le parti Quebec-Solidaire? Salut Stefan [...] Tu as dit que tu étais partiellement d'accord. Je demande que tu esquisses les paramètres déterminant combien de liberté chaque personne devrait avoir. [Je vois au moins trois possibilités]: 1) Les gens n'ont pas le droit de dessiner une image que quelqu'un d'autre pourrait trouver offensante. SVP inclure comment on va déterminer ce que chaque personne au Canada va trouver offensant, c'est-à-dire que des gens ont déjà été accusés de violations des droits de la personne pour avoir parlé contre la pratique de l'homosexualité parce que cela faisait de la peine à quelqu'un. Dois-je considérer dans toutes mes communications jusqu'à quel point chaque personne au Canada est sensible? 2) Les gens ont le droit de dessiner des images qui peuvent être jugées offensantes par certaines personnes. Toutefois, qui décide ce qui est offensant? Est-ce un standard changeant fondé sur des normes sociales? Si les normes sociales changent, est-ce que la première personne, qui ne s'en est pas rendu compte et qui a marché sur les orteils de quelqu'un d'autre, aura des accusations portées contre elle? 3) Les gens peuvent dessiner toutes les images qu'ils veulent, toutefois, il ne peuvent pas agir avec la même liberté. Il n'y a aucun doute dans l'esprit de qui que ce soit ce qui est légal, et ce qui ne l'est pas. Je peux dessiner, mais pas agir. Je peux faire de la peine à quelqu'un, mais je ne peux pas physiquement faire mal à quelqu'un. Il n'y a pas de subjectivité ici. Les sentiments sont subjectifs, les actions ne le sont pas. [...] Les limites ne peuvent pas être subjectives, ça en laisse trop à la discrétion de ceux qui font le jugement. Ce juge peut être d'accord, mais un autre non. On ne peut jamais savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Si nous avons une norme objective, alors tout le monde sait ce qui est légal et ce qui ne l'est pas. [...] Essayons de déterminer un peu plus alors... Est-ce que Superman en train de tabasser le méchant serait acceptable ou non? Pourquoi est-ce OK pour lui d'agresser quelqu'un dans un film, mais pas pour moi d'agresser quelqu'un en images? Est-ce que cela serait une violation des droits d'afficher une image de l'holocaust? Ça montre des juifs morts, donc techniquement ça pourrait être classé comme de la haine. Ou, les lois anti-haine devrait-elles être seulement applicables si ça présente un côté de la discussion? En d'autres mots, c'est OK pour les juifs de montrer des images de l'holocaust, mais pas OK pour des néo-Nazis de montrer des images de l'holocaust? Que faire si nous ne sommes pas sûrs de l'intention d'un organisme qui montre des images de l'holocaust? Faudrait-il exiger une déclaration écrite disant qu'ils l'affichent historiquement, et pas comme endossement? Que faire si je suis en désaccord avec leur déclaration, et que je crois qu'ils sont en fait en train de se glorifier de la mort des juifs dans cette image? Tant qu'on laisse une loi être subjective, on ne peut jamais être sûr quand on fait quelque chose d'illégal. [...] Bien que je sois d'accord qu'il est mal élevé de dénigrer verbalement la foi que quelqu'un d'autre aime, d'en faire un crime est mauvais. Par amour pour notre prochain, nous devrions développer des inhibitions concernant l'affirmation de choses haineuses. C'est le développement des bonnes manières qui est en question ici, pas de savoir si on devrait permettre aux gens de dire ce qu'ils souhaitent pour blesser leur prochain. [...] Certaines personnes n'ont pas la parole facile, mais ils sont artistiques. Ils trouvent difficile l'expression verbale, et dépendent des images. Cela pourrait inhiber leur capacité de communiquer, si on exigeait l'expression écrite seulement. Nous nous serions alors occupés seulement des gens à la parole facile, dans notre société. [...] O_O Ceci est mon dernier courriel aux opinions arrêtés! O_O Je fous le camp! O_O Bien à toi pour les disputes joyeuses, [Anonyme] :-)
Re-bonjour, [Anonyme], En passant, merci encore de «ferrailler» avec moi, puisque tu soulèves des questions très importantes et très fondamentales. Je dois aussi commencer ce courriel avec un désistement: J'en apprends encore. Je ne peux pas encore donner des réponses parfaites à tes objections, puisque je n'ai pas encore assez étudié ce sujet. Mais j'y travaille! >> Je demande que tu esquisses les paramètres déterminant combien >> de liberté chaque personne devrait avoir. Manifestement, une demande tout-à-fait légitime, à laquelle je vais tenter de donner une réponse avec empressement! >> 1) Les gens n'ont pas le droit de dessiner une image que >> quelqu'un d'autre pourrait trouver offensante. Bien sûr, si c'est ça la loi, nous sommes tous foutus! :-) Par exemple, je pourrais dessiner une image d'un cheval, et un membre d'une secte «adoratrice de chevaux» pourrait me traîner devant les tribunaux pour avoir insulté son dieu! La loi ne devrait pas dire: «Une image, que quelqu'un trouve offensante, est illégale». Comme tu le signales correctement, cela mène à des lois subjectives, qui sont un désastre pour un pays. La loi devrait dire: «Une image, que l'homme prudent (ou «butant») trouve offensante, est illégale». Cela peut sembler inoffensif, ou évident, ou même ridicule, mais en fait, c'est un énoncé très profond qui pourrait nous prendre des années à explorer complètement. L'expression «homme prudent (ou butant)» remonte à Aristote (de nombreux siècles avant le Christ). Le mot «butant» à rapport à la vertu de «butance», et la sorte la plus importante de butance est celle qui donne de bonnes lois [Summa Theologica, IIa-IIae, q. 50, a. 1 et 2; Aristote, Éthique à Nicomaque, livre 6, 5; etc.]. Mais ne suis-je pas simplement en train de repousser le problème? Comment allons-nous déterminer qui est un «homme butant»? N'est-ce pas «subjectif»? C'est une bonne question, mais pas une question juridique. Notre capacité de connaître la vérité, à propos de choses non-physiques et non-mesurables, est une question philosophique. Voir Erreur: «Docteur, ça fait mal ici, et ici, et ici!» >> SVP inclure comment on va déterminer ce que chaque personne >> au Canada va trouver offensant C'est impossible, et sans rapport. Ce qui compte légalement n'est pas ce que n'importe qui perçoit comme offensant, mais ce qui est réellement offensant. >> des gens ont déjà été accusés de violations des droits de la >> personne pour avoir parlé contre la pratique de l'homosexualité >> parce que cela faisait de la peine à quelqu'un. Oui. D'abord, pour autant que je le sache, les Tribunaux des droits de la personne sont une farce et doivent être éliminés. Ensuite, ça dépend comment on a parlé contre cette «pratique de l'homosexualité». Je sais que j'ai fait tout mon possible pour être traîné devant le Tribunal des droits de la personne du Québec, sans succès jusqu'ici. >> Est-ce un standard changeant fondé sur des normes sociales? Oui, dans une société corrompue. Dans une société normale, c'est une norme fondée sur la raison. >> Il n'y a aucun doute dans l'esprit de qui que ce soit >> ce qui est légal, et ce qui ne l'est pas. Je comprends l'intention de ton Option N° 3. Tu veux éliminer la subjectivité, grâce au matérialisme. En d'autres mots, selon ton Option N° 3, la vérité ne peut pas être connue avec certitude dans les choses immatérielles, mais on peut connaître la vérité avec certitude, dans les choses matérielles. Sauf que, manifestement, les lois canadiennes actuelles démontrent que c'est faux. N'importe qui peut tuer n'importe quel enfant à naître n'importe quand, pour n'importe quelle raison, de la conception à l'accouchement. Tu sous-estimes l'importance de la raison. Ce sont les idées qui mènent le monde, pas la matière. >> Les sentiments sont subjectifs, les actions ne le sont pas. D'abord, comme je viens de le signaler, ceci n'évite pas les abus dans le Système judiciaire. Ensuite, nous ne parlons pas d'émotions, mais de faits moraux. >> Les limites ne peuvent pas être subjectives [...] Si nous >> avons une norme objective, alors tout le monde sait ce qui >> est légal et ce qui ne l'est pas. Bien sûr, nous sommes tous deux d'accord que les limites ne doivent pas être subjectives, et que nous avons besoin d'une norme objective. Mais je prétends que des choses non-physiques peuvent aussi être parfaitement objectives. >> Est-ce que Superman en train de tabasser le méchant serait >> acceptable ou non? Pas acceptable. Superman ne tabasse pas le méchant. Superman arrête le suspect, lui lit ses droits, puis l'emmène en prison où il lui tend le téléphone pour que le suspect puisse appeler son avocat. >> Pourquoi est-ce OK pour lui d'agresser quelqu'un dans un film Ce n'est pas OK. Si un film présente un homme méchant qui agresse quelqu'un, puis montre cet homme méchant en train de se faire arrêter correctement par Superman, c'est OK. Le mal est présenté comme mal, et le bien comme bien. Si un film présente le mal comme le bien, et le bien comme le mal, alors il devrait être censuré. >> Est-ce que cela serait une violation des droits d'afficher une >> image de l'holocaust? Ça dépend. Si on affiche cette image avec la légende: «Ces gentils Nazis avaient vraiment le tour de se débarasser de la vermine!», ce n'est pas acceptable. Si c'est un livre d'histoire qui décrit ce qui s'est passé durant la Deuxième guerre mondiale, c'est acceptable. >> Que faire si nous ne sommes pas sûrs de l'intention d'un >> organisme qui montre des images de l'holocaust? La loi humaine ne régit pas ce qu'on appelle techniquement «le for interne». Dieu punit les pensées et les intentions méchantes et totalement privées, mais la loi humaine ne traite que de ce qui peut être observé, directement ou indirectement. >> Que faire si je suis en désaccord avec leur déclaration, >> et que je crois qu'ils sont en fait en train de se glorifier >> de la mort des juifs dans cette image? Si tout ce que tu as est une «croyance», comme tu le dis, ça ne vaut rien. Il faut des faits. >> Bien que je suis d'accord qu'il est mal élevé de dénigrer >> verbalement la foi que quelqu'un d'autre aime, d'en faire >> un crime est mauvais. C'est pourquoi je ne parle pas de ça. Je dis spécifiquement que nous avons le droit d'être publiquement en désaccord avec la foi de quelqu'un d'autre. Ce que nous n'avons pas le droit de faire, c'est d'encourager la haine et la violence envers les autres. >> Certaines personnes n'ont pas la parole facile, mais ils >> sont artistiques. Ils trouvent difficile l'expression >> verbale, et dépendent des images. Rien de mal à s'exprimer en images. Mais si vous encouragez les gens à la haine et la violence avec vos images, c'est mal. Si vous n'êtes pas sûr si vos images pourraient encourager la haine et la violence, alors: «Dans le doute, abstiens-toi». * * * * * Maintenant, à propos de toute cette discussion, il faut garder en tête: «Le Principe de la bouteille de bière». Apparemment, il y a de nombreuses années, un célèbre avocat a poursuivi le propriétaire d'un stade de baseball. Son client avait été blessé durant un match, quand un spectateur assis loin en haut dans les estrades avait lancé une lourde bouteille de bière en vitre, qui était tombée sur la tête de son client. Cet avocat avait gardé un sac de papier brun devant lui durant tout le procès. À la fin du procès, le juge a demandé: «Mais, qu'est-ce que vous avez dans ce sac de papier?» L'avocat a sorti... un verre en papier ciré. Il a gagné, et aucun stade aux USA ne vend de la bière dans des bouteilles de vitre depuis ce temps. Ce principe peut aussi être appliqué aux pancartes et aux circulaires utilisées durant une manifestation. Si un homme butant peut enlever la haine et la violence de ces pancartes et circulaires, sans enlever la liberté d'expression, alors conserver cette haine et cette violence est mauvais. Comme tu peux le lire ailleurs dans cet échange de courriels, soit avec toi ou avec le gars du Parti Québec-Solidaire, c'est assez facile de garder le message pro-choix, tout en éliminant la haine et la violence. Tzigidou! Stefan
-----Original Message----- From: [Anonyme] Sent: 17 octobre 2007 14:22 To: Stefan Jetchick Subject: Re: Poursuite de Québec-Solidaire par le Parti de l'héritage chrétien? [...] Je ne suis pas spécialiste de la chose juridique, du tout. J'ai plus de questions que de réponses. Par exemple, en appuyant cette manifestation, à quel point QS est-elle garante de l'ensemble des activités y ayant eu lieu? [...] Il y a deux éléments apportés ici: la pancarte «Si Marie avait connu l'avortement, on aurait eu moins d'emmerdements» et l'image sur la circulaire. Je les traiterai à part. La pancarte m'apparaît bénine. Dans le contexte de la manifestation, les «emmerdements» mentionnés sont les revendications des pro-vie, et Jésus le porteur de cette idéologie. Il m'apparaît qu'on s'attaque non pas à l'homme, ni à l'ensemble de sa symbolique, mais bien à cet aspect précis qu'est la position qu'on lui reconnaît par rapport à l'avortement. Autrement dit, je n'y lis pas «Mort à Jésus», mais plutôt «Mort à l'idéologie pro-vie». Par rapport à l'image de la circulaire maintenant. Mes sentiments sont partagés. Je dénonce toute forme de violence, dont la violence physique. Ainsi, le coup de pied porté au prêtre catholique m'apparaît fortement inappropriée. Toutefois, je nuance ton interprétation. Considérant que, sur le dessin, le coup est donné à un prêtre catholique (et non à un simple chrétien), et que le coup soit porté en bas de la ceinture (et non ailleurs), et que ce dessin est placé sur un tract pro-choix, alors je l'interprête non pas comme étant une incitation à la violence envers les chrétiens, mais bien comme un rejet de la position de l'église catholique (symbolisé par le prêtre) sur le débat sur l'avortement. C'est ma vision des choses. Je suis peut-être biaisé dans mon interprétation, et peut-être qu'il ne faut pas lire ce type de dessin de la façon dont je le fais. Là encore, sur le plan juridique, je ne sais pas comment «lire» ce type de message. Je me permets un commentaire sur la question de l'avortement. J'ai dit précédemment que je dénonce toute forme de violence. Eh bien, la position des pro-vie est à mes yeux très violente! Le tort qu'elle cause à un pan entier de la population est majeur - une perspective historique sur la question nous permet de bien en prendre conscience. À quel point cette prise de vue est comprise du côté des catholiques pro-vie? Je sais que ce n'est pas l'angle de vision considéré par les pro-vie catholiques sur la question, les dogmes de l'église catholique ayant prédominance sur ces considérations sociales (je me trompe?). Et c'est ce que je déplore... [...] Et pour conclure, je fais écho au titre du livre: la question n'est pas de savoir si la croyance en dieu est bonne, mauvaise ou non pertinente, mais de savoir si elle est utile ou non! Oh, et qu'est-ce qui est «utile»?... On s'en sort jamais de ces considération existentielles, Albert Camus l'a bien compris d'ailleurs! [Anonyme] Québec solidaire www.quebecsolidaire.net
Bonjour [Anonyme], >> Par exemple, en appuyant >> cette manifestation, à quel point QS est-elle garante de >> l'ensemble des activités y ayant eu lieu? J'ai envie de parler de «responsabilité antécédente», et de «responsabilité conséquente». Supposons que QS ne savait pas quels gestes allaient être posés durant cette contre-manifestation pro-choix. (C'est une supposition plutôt branlante, car même les policiers de la Sûreté du Québec et de la Ville de Québec connaissaient très bien la réputation des anarcho-communistes qui ont organisé cette contre-manifestation. Non seulement ils m'en ont parlé auparavant, mais les policiers se sont tenus bien loin durant tout l'événement, par peur de se faire blesser.) Comme QS ne savait pas avant l'événement, selon notre hypothèse, QS ne peut pas avoir de «responsabilité antécédente». Par contre, QS a constaté comme nous ce qui s'est déroulé durant l'événement. De plus, les témoins présents peuvent tout confirmer, et j'ai même pris la peine de leur transmettre mon Rapport de l'événement (grâce entre autres à toi). Selon moi, QS a donc maintenant la «responsabilité conséquente» de dénoncer les agissements anti-chrétiens qui se sont produits durant la contre-manifestation qu'ils ont officiellement endossé. On peut arriver à la même conclusion différemment. Si, à notre Chaîne pour la Vie, un groupe de manifestants pseudo-pro-vie se mettait à gueuler «Mort aux avorteuses!», et à distribuer des circulaires montrant une femme pro-choix en train de se faire battre par des pro-vie, tu peux être certain que le lendemain, j'enverrais une lettre publique d'excuses à tous les organisateurs de la contre-manifestation pro-choix, avec copie conforme à tous les médias, et que j'afficherais ça sur mon site web personnel, et sur celui de Pro-Vie Québec. Non seulement je ferais toutes ces choses le lendemain, mais durant notre manifestation pro-vie, j'interviendrais avec toutes les possibilités à ma disposition. D'abord, j'expulserais physiquement ces gens de notre groupe. Ensuite, je ferais gueuler à l'unisson toutes mes troupes quelque chose comme: «Dieu veut sauver tous les pécheurs, mêmes les avorteurs!», pour tenter d'enterrer les imbéciles pseudo-pro-vie. J'essayerais aussi d'aller voir le plus vite possible des chefs pro-choix de l'autre côté de la rue, pour leur dire que je condamnais ces pseudo-pro-vie, et qu'ils ne faisaient pas parti de notre groupe, etc. Mais attention! Ce n'est pas tout! Non seulement je ferais toutes ces choses pendant notre manifestation pro-vie, mais je fais déjà des choses avant nos manifestations, pour éviter ce genre de dérapages. Nous avons un Code de Conduite bien visible sur notre site web, et distribué aux participants pro-vie. Ce Code énonce clairement la nécessité d'être non-violent et courtois. De plus, les messages sur nos pancartes sont «coulés dans le béton»; ce n'est pas nous qui les choisissons, et nous devons les montrer tous, et nous n'avons pas la permission d'en montrer d'autres. Nous collaborons aussi autant que possible avec les forces de l'ordre autant provinciales que municipales, ainsi que les services de sécurité du CHUL et du centre d'achat Place Laurier. En d'autres mots, un groupe de manifestants qui veut vraiment être courtois, respectueux et démocratique, peut très facilement l'être. Il suffit d'avoir un peu de bonne volonté, pour que les moyens suivent naturellement. Québec-Solidaire a le devoir civique d'avoir cette bonne volonté. >> La pancarte m'apparaît bénigne. [...] je n'y lis pas «Mort à >> Jésus», mais plutôt «Mort à l'idéologie pro-vie». Je suis tout-à-fait d'accord que cette pancarte signifie, entre autres, «Mort à l'idéologie pro-vie». Je suis aussi tout-à-fait d'accord avec toi qu'une pancarte qui dit littéralement: «Mort à l'idéologie pro-vie», est une pancarte parfaitement acceptable dans une société démocratique et pluraliste. Sauf qu'il faut rester en contact avec la réalité. Il n'était pas écrit «Mort à l'idéologie pro-vie» sur cette pancarte. Jésus est le seul enfant de Marie, alors souhaiter l'avortement pour Marie, c'est souhaiter la mort de Jésus. Les pro-vie ne considèrent pas que la personne humaine commence à exister seulement après l'accouchement, comme nos lois canadiennes le prétendent. Au contraire, et tout particulièrement dans le cas de Jésus, c'est dès le premier instant de la conception qu'on a affaire à une personne humaine. (Tu te souviens de «Je vous salue, Marie, pleine de grâce»? Tu peux aller lire ces mots dans l'Évangile selon saint Luc, chapitre 1, verset 28. C'est ce que les chrétiens appellent l'Annonciation. Quelques moments plus tard, la Vierge Marie dit qu'elle «désire cette grossesse» de tout son coeur, et à ce moment Dieu-le-Fils vient prendre chair, c'est l'Incarnation. Je te rappelle ces choses, non pas parce que tu es d'accord avec la Bible, mais pour te prouver par A + B que souhaiter l'avortement pour Marie, c'est souhaiter la mort de Jésus.) De plus, Jésus est le Fondateur de la religion chrétienne. Et pour empirer les choses, dire «Mort à Mahomet» est moins pire que dire «Mort à Jésus». Les musulmans ne considèrent pas que Mahomet est Dieu, alors que les chrétiens croient dur comme fer que Jésus est vraiment Dieu. >> Par rapport à l'image de la circulaire maintenant [...] je >> l'interprête non pas comme étant une incitation à la violence >> envers les chrétiens, mais bien comme un rejet de la position >> de l'Église catholique (symbolisé par le prêtre) sur le >> débat sur l'avortement. Encore ici, je suis tout-à-fait d'accord avec toi que cette image signifie, entre autres, le rejet de la position de l'Église catholique sur l'avortement. Sauf que ce n'est pas le seul message de ce dessin. Imagine un peu de quoi aurait eu l'air un dessin qui aurait vraiment signifié: «Nous rejetons la position de l'Église catholique sur l'avortement». Par exemple, ils auraient pu dessiner un policier en train de barrer le passage, poliment mais fermement, à un prêtre catholique, et laissant ainsi passer une femme enceinte qui se dirige vers un bâtiment où il est écrit: «Clinique de planning familial». Ce dessin aurait voulu clairement dire: «La position de l'Église sur l'avortement est fausse, et nous voulons que les autorités défendent les droits des femmes». Pas de violence, pas de haine. Frapper un prêtre catholique est un acte beaucoup plus grave que frapper un simple chrétien ordinaire, tout comme frapper un général est plus grave que frapper un simple soldat, ou tout comme frapper un juge est plus grave que frapper un simple greffier. Si frapper un prêtre catholique est bon, alors à plus forte raison il est bon de frapper un simple chrétien. Frapper quelqu'un en bas de la ceinture est plus grave que de le frapper en haut de la ceinture. C'est une autre manière de dire: «Même les coups bas deviennent de bons coups, lorsqu'on les assène à des sous-humains». >> C'est ma vision des choses. Je suis peut-être biaisé dans >> mon interprétation Pas problème. J'ai la solution-miracle. Signe ce formulaire et renvoie-moi le! >> la position des pro-vie est à mes yeux très >> violente! Je pense peut-être comprendre en quel sens tu qualifies notre position de «violente». Supposons, par exemple, que je voulais aller à l'hôpital pour me faire enlever mon appendice infectée, et que des «pro-vie- d'appendice» tentaient de me barrer le chemin, en brandissant des pancartes du genre: «L'appendectomie est un meurtre!» Je serais fâché, et très inquiet aussi! Si je retarde trop mon appendectomie, je risque de mourir d'une péritonite! Je trouverais ces gens cinglés et violents, car c'est mon corps, et j'ai bien le droit à une opération chirurgicale qui va me sauver la vie! D'un autre côté, il faut aussi que toi tu fasses un effort d'imagination. Supposons une mère de famille, avec ses deux enfants, une fillette de 2 ans, et un garçonnet de 5 ans. Cette femme s'écrie: «J'aurai les enfants que je veux, quand je veux! Et aujourd'hui, je ne veux pas d'enfants!» Alors cette mère de famille saisit un couteau de cuisine, et s'apprête à trancher la gorge de ses deux enfants. Si un policier arrivait juste à temps, et qu'il attrapait le poignet de cette femme, et l'empêchait de tuer ses deux enfants, dirais-tu que ce policier est «violent»? Non, bien sûr. On se retrouve donc, une fois de plus, devant le point le plus important du débat entre pro-choix et pro-vie: Qu'est-ce qui est tué par un avortement? Si ce qui est tué par un avortement n'est pas une personne humaine, alors je suis d'accord avec toi que refuser l'accès à l'avortement est une violation des droits fondamentaux des femmes. >> les dogmes de l'Église catholique ayant prédominance sur >> ces considérations sociales En passant, la position de l'Église catholique sur l'avortement n'a aucun rapport avec la Foi ou les dogmes. C'est une question de morale naturelle, c'est-à-dire que les raisons pour condamner l'avortement sont accessibles à tous, croyants ou pas. Si jamais tu veux en savoir plus sur notre position concernant l'avortement, je te recommande: «Une liste de lecture pour les pro-choix». >> Et pour conclure, je fais écho au titre du livre: la >> question n'est pas de savoir si la croyance en Dieu est bonne, >> mauvaise ou non pertinente, mais de savoir si elle est >> utile ou non! Il faut faire attention au Pragmatisme. C'est la théorie préférée des Nazis. Si exterminer les juifs est utile pour le peuple allemand... Au plaisir! Stefan
Vous trouvez que la plainte contre le Parti Québec-Solidaire est sans fondement? Pas problème! Faites imprimer le formulaire suivant, signez-le et datez-le, et faites-le moi parvenir. Je vais afficher votre formulaire sur mon site web.
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Je soussigné affirme que le Canada doit défendre farouchement le droit inaliénable des citoyens à dire publiquement des choses comme «Mort à Mahomet», ou «Mort aux tapettes», ainsi que le droit de distribuer des circulaires montrant un juif ou un homosexuel en train de se faire tabasser. Signé: ___________________________________ Date: ___________________________________ Adresse: ___________________________________
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