Adorons Jésus-Eucharistie! | Accueil >> Sermons perdus
[Source]
Je ne suis pas prêtre catholique, et je ne le serai probablement jamais. Mais durant le confinement forcé de cette Peste Chinoise, je me suis demandé ce que j'aurais fait, si j'avais été prêtre durant la crise encore pire, celle de la Peste Québécoise.
Tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai le chemin du Ciel!
[Source]
Premièrement, et bien évidemment, j'aurais d'abord fait ce qu'un bon prêtre catholique doit faire. J'aurais tenté par tous les moyens d'imiter un prêtre exemplaire, comme le curé d'Ars, ou saint Damien de Molokai, ou le bienheureux Jerzy Popieluszko, etc. Que ce soit les Confessions, ou aller donner les Derniers Sacrements aux mourants, ou dire la Sainte Messe à tous les jours (et n'oublions pas l'Office Divin), mes journées auraient été bien remplies, peste ou pas.
Ça, c'est une réponse qui paraît bien en public. Mais je dois ajouter qu'une grande partie de mon existence aurait été identique à la manière dont je vis moi-même en ce moment. Que nous soyons en temps de peste ou pas, et que je porte un col romain ou pas, une bonne partie des activités reste la même: dormir, manger, se laver, faire de l'exercice physique, garder son linge propre et bien racommodé, laver la vaisselle, passer l'aspirateur, payer ses impôts, gonfler ses pneus de vélo, etc. Et même ça paraît encore trop bien! Dans les faits, je gaspille souvent mon existence, entre autres en rêvassant, comme par exemple: imaginons que j'étais un prêtre!
«Un aveugle peut-il guider un aveugle?
Ne tomberont-ils pas tous les deux dans un trou?» [Lc 6:39]
[Source]
En temps normal, si j'avais été un prêtre catholique, je n'aurais pas fait plus que ça. Sauf que nous vivons à une époque exceptionnelle: le «pape» dit à l'Humanité ce que le Serpent a dit à Ève, notre «évêque» a fermé nos temples, après avoir interdit d'y distribuer les enseignements de l'Église, nos «prêtres» empoisonnent les fidèles tout en les privant du Sacré, etc.
Si j'étais un prêtre catholique, en cette période où tant de loups sont déguisés en brebis (et même en évêques), je considérerais comme un devoir sacré de donner le bon exemple à mes paroissiens, le bon exemple d'une obéissance pleine de précautions. Oui, je voudrais obéir au Pape et aux évêques, mais à condition que le Pape soit un vrai Pape, et que les évêques soient des évêques catholiques, et non pas des «évêques» protestants!
Alors comment faire pour détecter si un soi-disant «pape» est un vrai Pape? Comment faire pour démasquer les loups habillés en «évêques»? J'ai déjà longuement répondu à cette question:
Le Loup, la Chèvre et le Chevreau
Le premier avantage de procéder ainsi pour détecter les loups, c'est que les vraies brebis ne seront pas insultées, au contraire! Si vous allez relire l'histoire de la Chèvre et du Chevreau ci-haut, vous vous imaginez bien la réaction de la Maman-Chèvre si son petit Chevreau refuse fermement de déverrouiller la porte tant qu'elle n'a pas «montré patte blanche». La Maman-Chèvre va montrer patte blanche avec empressement et joie, et ensuite la Maman-Chèvre va prendre son petit Chevreau d'amour dans ses bras et le couvrir de baisers mêlés de larmes de fierté!
Le deuxième avantage de procéder ainsi pour détecter les loups, c'est que cela nous évite de causer intentionnellement un schisme. En tant que prêtre, je ne voudrais pas dire à mes paroissiens: «Envoyez votre évêque au Diable et ensuite suivez-moi!» Je voudrais plutôt poser des questions publiquement à mes supérieurs, et ensuite m'accrocher fermement aux enseignements éternels de l'Église catholique. Si eux décidaient de réagir en causant un schisme, ça serait leur affaire.
Autel portatif pour dire la Messe ailleurs que dans une église.
[Source]
Selon ma compréhension des lois sociologiques, l'actuelle apostasie de masse va causer bientôt l'effondrement autant de l'Église que de l'État. La solution ultime? Fort probablement le martyre. Donc, si j'étais un prêtre catholique durant cette Peste Québecoise, je me concentrerais sur la préparation au martyre.
Comment se préparer au martyre? Où doit-on s'inscrire pour aller au «Camp d'entrainement au martyre»? Si j'étais moi-même un prêtre catholique, je saurais comment répondre à ma propre question. Je me dirais: «Stefan, si tu n'es même pas capable d'arrêter de manger des biscuits ou des croustilles aux patates, il ne sert à rien de vouloir t'inscrire à un quelconque Camp d'entraînement!» En d'autres mots, je commencerais par grimper la première marche. Celle-ci me semblerait à la fois ridiculement facile, et horriblement difficile à franchir. (Cette combinaison absurde est un bon indice que nous venons de dénicher LA CHOSE que nous devrions faire en premier!)
Quel est l'équivalent de se priver de biscuits, pour un prêtre actuellement empêtré dans la Peste Québécoise? J'ai envie de dire: «Envoyer deux lettres Ouvertes, une à son évêque, et une au Chef de police de sa ville.» (Assurez-vous que ces lettres sont partout: le site web de votre paroisse, CVQ, LifeSiteNews, etc.) Leur demander bien poliment si nous pouvons célébrer une Messe dans le stationnement de l'église (ou le beau parc public tout près), chaque paroissien bien distant de tous les autres paroissiens. Comme les épiceries sont ouvertes, et que les gens à l'intérieur sont plus près les uns des autres que les paroissiens le seraient durant cette Messe en plein air, aucun vrai évêque, ni aucun vrai policier ne pourraient refuser une telle demande. S'ils refusent, ils se démasqueront, et montreront leur vrai visage de loup.
Si j'étais prêtre, est-ce que j'aurais alors le courage d'aller quand même célébrer cette Messe, si mon évêque menaçait de m'enlever mon chèque de paie, et si la police menaçait de m'arrêter? Ça, c'est la deuxième marche. Une marche à la fois!
Marie-Claude sur le perron de son bel appartement,
devant une belle petite église à louer car presque toujours vide.
Ce matin, une dame m'a téléphoné pour m'offrir ses condoléances suite au décès de ma chère Marie-Claude. Nous en avons profité pour parler longuement de la situation actuelle dans l'Église. Je lui disais que si un prêtre au diocèse décidait de «mettre ses pantalons», de tenir tête à notre «évêque» simili-catholique, et que cet «évêque» le démettait de ses fonctions, cela ne serait pas grave. Nous aurions tout-de-suite un endroit pour lui: l'appartement de Marie-Claude est maintenant vide, et je paie le loyer. Alors cette dame s'est immédiatement offerte pour payer la moitié du loyer! Nous rigolions, en constatant qu'avec juste un troisième paroissien, nous pourrions payer et le loyer de notre nouveau prêtre, et sa nourriture!
Si j'étais un prêtre durant la Peste Québécoise, je ne sais pas quand je deviendrais un martyr, mais je sais quand je cesserais d'être un paillasson pour mon «évêque»: tout-de-suite!
Adorons Jésus-Eucharistie! | Accueil >> Sermons perdus