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(Jean-Marie Melchior Doze. Jésus guérissant le lépreux.
Source)
1) Monsieur X21 (2010-mars-28)
2) S. Jetchick (2010-mars-28)
3) Monsieur X21 (2010-mars-30)
4) S. Jetchick (2010-avril-6)
-----Original Message----- From: Monsieur X21 Sent: 28 mars 2010 22:27 To: Stefan Jetchick Subject: Re: Philosophy and Politics / La philosophie et la politique Bonjour M. Jetchick, Vous vous souvenez peut-être de moi; nous nous étions rencontrés au Presse Café avec quelques uns de mes amis il y a quelques années, alors que j'étudiais au secondaire. Depuis ce temps, j'ai toujours continué à visiter votre site de temps à autre. Je m'intéressais à ce que vous écriviez, même si j'étais souvent en désaccord avec vos prises de positions, car vous me sembliez pourvu d'un sens rationnel et d'une volonté de parvenir à la vérité. Aujourd'hui, je vous demande de bien vouloir me retirer définitivement de votre liste d'envoi. Après avoir lu votre correspondance avec Bill Whatcott ainsi que son texte contre la politique du gouvernement contre l'homophobie que vous approuvez, je ne veux plus d'aucune manière être associé à un homophobe radical tel que vous l'êtes. En vous entêtant à décrire l'homosexualité (qui en passant n'est pas un synonyme de sodomie) comme un péché et comme un trouble mental (disorder), vous portez atteinte à la dignité de plusieurs personnes qui souffrent injustement de discrimination à propos de leur orientation sexuelle. Qu'une telle attitude de mépris vienne d'un homme qui se dit catholique est d'autant plus déplorable. Le Christ ne nous a-t-il donc pas appris à nous aimer les uns les autres? Je ne vois vraiment pas en quoi deux personnes de même sexe qui s'aiment agissent contre les enseignements de l'Église. Selon les intervenants du cégep de Sainte-Foy, «Les tentatives de suicide sont quatre à sept fois plus nombreuses chez les jeunes homosexuels que chez les hétérosexuels du même âge. Un quart des garçons et 10% des filles ayant commis une tentative de suicide évoquent un mal-être lié à l'homosexualité. La première cause incriminée est l'homophobie qui reste virulente dans les collèges, les écoles secondaires et chez certains parents.» Je vous invite à y réfléchir lorsque vous distribuerez vos dépliants. J'espère que vous pourrez un jour faire preuve de compassion envers les victimes d'homophobie, que ce soit par le Christ ou par une autre voie. Bien à vous, Monsieur X21
-----Original Message----- From: Stefan Jetchick Sent: 29 mars 2010 14:02 To: Monsieur X21 Subject: RE: Philosophy and Politics / La philosophie et la politique Bonjour Monsieur X21, Je m'excuse d'emblée si j'ai affiché votre courriel sur mon site sans votre permission. À ma défense, je l'ai rendu anonyme, mais surtout, votre courriel est très représentatif, alors y répondre, c'est répondre à de très nombreuses personnes. >> Vous vous souvenez peut-être de moi Bien sûr! (Mais peut-être plus de votre visage, car ça fait quand même quelques années.) >> Aujourd'hui, je vous demande de bien vouloir me retirer >> définitivement de votre liste d'envoi. OK, c'est fait. >> je ne veux plus d'aucune manière être associé à un homophobe >> radical tel que vous l'êtes. Hum... Est-ce là un comportement rationnel? Imaginez que votre voisin avait réussi à vous faire abonner à un service de vidéo en continu par Internet («streaming web video») vous permettant de voir la cour arrière de son chalet. À tous les jours, vous alliez voir votre voisin en train de tondre son gazon, ou remplir les mangeoires à oiseaux, etc. Un bon jour, vous voyez votre voisin déverser des produits toxiques dans le ruisseau qui passe entre votre chalet et le sien. Quelle serait la réaction rationelle? Vous désabonner de son service de vidéo en continu? Ridicule! Ce n'est pas parce que vous cessez de regarder la pollution, que la pollution va disparaître! Moi, à votre place, dans une telle situation, je réagirais autrement. Il ne sert à rien de rejeter votre voisin en le traitant comme un lépreux "naturo-phobe radical". Il faut dépolluer le ruisseau, et tenter d'éduquer ce voisin! Je dirais que cette métaphore décrit bien notre situation. Pendant des années, vous avez regardé ce qui se passait dans la cour arrière de mon site web. Aujourd'hui, vous avez eu l'impression de me voir déverser des erreurs toxiques dans la nappe phréatique spirituelle du Québec. Devriez-vous me rejeter comme une sorte de «lépreux homophobe», tout en ignorant le tort que je fais au peuple québécois? Ou devriez-vous prendre votre courage à deux mains, et faire une tentative de défendre les droits des personnes ayant des attirances envers le même sexe, tout en essayant de m'éduquer? >> En vous entêtant à décrire l'homosexualité (qui en passant n'est pas >> un synonyme de sodomie) Je n'ai jamais affirmé que "homosexualité = sodomie", bien au contraire! J'ai plusieurs fois affirmé que le concept d'homosexualité est très flou, et probablement intenable scientifiquement: Est-ce que «l'homosexualité» existe? Par contre, le concept de sodomie est très clair et scientifique. De plus, j'ai repris publiquement Bill lorsqu'il a dit que l'homosexualité était un péché. Ce n'est pas ce que l'Église catholique enseigne: Correspondence with Mr. Bill Whatcott, 2010-fév-08 >> Qu'une telle attitude de mépris vienne d'un >> homme qui se dit catholique est d'autant plus déplorable. Ai-je manifesté le moindre mépris envers les personnes ayant des attirances envers le même sexe? Si oui, SVP me dire où, afin que je puisse m'en excuser publiquement, et que je change ces passages. Avez-vous soigneusement lu ma prise de position sur ce sujet, avant de lancer des accusations? La revoici: Une liste de lecture pour les personnes homosexuelles >> Le Christ >> ne nous a-t-il donc pas appris à nous aimer les uns les autres? Oui, bien sûr! Et je suis tout-à-fait d'accord avec ça! >> Je ne vois vraiment pas en quoi deux personnes de même sexe >> qui s'aiment agissent contre les enseignements de l'Église. Ici, vous commettez une faute logique (en anglais, on appelle ça le «strawman argument»). Vous inventez une position qui n'est pas la mienne, pour ensuite l'attaquer. Ni l'Église ni moi sommes contre l'amour, que ce soit entre les gens de même sexe ou de sexe opposé. Jésus dit bien: «Aimez-vous les uns les autres»! Je ne suis pas contre l'amour. Voir: 3) «Comment osez-vous refuser le statut de famille à un couple de même genre aimant et empathique?» [Source] >> Selon les intervenants du cégep de Sainte-Foy, «Les tentatives de >> suicide sont quatre à sept fois plus nombreuses chez les jeunes >> homosexuels [...] La première cause incriminée est l'homophobie Voilà! Nous sommes ici au coeur du débat. Primo, quelle est la définition claire de «homophobie»? (En effet, comment dire que «l'homophobie» cause ceci ou cela, si on n'a pas de définition claire de «l'homophobie»?) Secundo, quelle sont les conséquences médicales du coït anal? Tertio, ces conséquences sont elles causées par des «préjugés»? Vont-elles changer si on «change les mentalités»? Suis-je «homophobe», ou êtes-vous «débat-o-phobe»? Agissez-vous rationnellement en abandonnant vos frères et soeurs qui ont des attirances envers le même sexe? Agissez-vous rationnellement en rejetant comme un lépreux une personne comme moi qui est tout-à-fait ouverte au débat, et qui en plus affirme que «Le premier qui invoque une croyance religieuse, perd»? Au plaisir! Stefan
-----Original Message----- From: Monsieur X21 Sent: 30 mars 2010 21:42 To: Stefan Jetchick Subject: Re: Philosophy and Politics / La philosophie et la politique Bonjour M. Jetchick, Je m'étais promis de ne pas m'embarquer dans un échange de courriel avec vous, mais je dois bien admettre que votre bonne volonté et votre rationalité ont eu raison de mon antipathie. En parcourant votre liste de lecture, j'ai été heureux d'apprendre que vous condamniez l'homophobie, tout comme l'Église catholique. Voilà une bonne nouvelle! Mon premier courriel a été écrit sous le coup de l'émotion, ce qui peut expliquer son ton légèrement agressif... Je m'en repens. Quand j'ai affirmé que vous étiez homophobe, j'avais surtout cette phrase en tête : same-sex attractions can possibly be non-sinful, even though they are **always** intrinsically disordered (i.e. bad). Avouez que ce n'est pas très gentil... Le ton, c'est-à-dire l'émotion, que votre correspondance avec Bill Whatcott dégage n'est également pas très respectueuse, mais bon, ce n'est qu'une émotion. En ce qui concerne le «coeur du débat», je vous propose la définition suivante de l'homophobie tirée du site de GRIS Québec: Qu'est-ce que l'homophobie? L'homophobie peut se manifester de plusieurs façons, autant verbales que physiques. Il s'agit de comportements discriminatoires envers les lesbiennes, les gais, les bisexuels et parfois même leur famille. C'est l'homophobie qui est à la source même de la honte de ne pas être comme les autres et la peur de souffrir du rejet ou des agressions physiques, verbales et plus douloureuses, morales que vivent ces jeunes adolescents. Irrespect, intimidation, racisme et discrimination, ça fait toujours mal, suicide... Bon, ce n'est pas très élégant mais je crois que les principaux éléments sont quand même là. Est-il vraiment nécessaire de débattre de rhétorique sur un concept qui est quand même assez clair? L'homophobie, c'est une attitude de mépris envers ceux qui ne sont pas hétérosexuels. En ce qui concerne la sodomie, personnellement, je ne crois pas que ça devrait faire partie du coeur du débat, mais puisque vous y tenez... J'ai lu avec intérêt le paragraphe de Richard Wetzel que vous citez. Selon mes connaissances élémentaires en biologie humaine, les affirmations qu'il fait ont bien du bon sens. En supposant qu'elles soient véridiques, on pourrait en conclure que la sodomie est un comportement qui met la santé humaine à risque. Et alors? Je ne vois pas pourquoi il faudrait en faire tout un plat; il existe tout un tas de comportements répandus dans la société qui sont nuisibles à la santé, non naturels et qui ne sont pas pour autant condamnés par l'Église. Le tabagisme, par exemple, augmente considérablement le risque de développer je-ne-sais combien de types de cancer et d'autres pathologies. C'est la même chose pour la sédentarité, l'abus d'alcool ou de caféine, sans parles des drogues. Les relations sexuelles non protégées entre hétérosexuels comportent aussi un certain nombre de risques! Seraient-ce donc les conséquences médicales de la sodomie qui vous font réagir comme vous le faites? Si vous insinuez que le taux de suicide plus élevé que la moyenne chez les victimes d'homophobie est dû à la pratique de la sodomie, par exemple par une influence sur l'action des neurotransmetteurs, c'est pas mal «tiré par les cheveux»! J'aimerais maintenant répondre à un argument qui m'a toujours laissé perplexe et que, j'espère, vous pourrez m'expliquer. C'est celui qui condamne la sodomie car «c'est quelque chose d'essentiellement sans rapport à la reproduction humaine. [...] la sexualité est sortie de son contexte indispensable, et utilisée pour les mauvaises raisons et de la mauvaise manière.» [Source] En fait, ce raisonnement me rappelle ceux de Socrate, dans les dialogues de Platon. Ils sont bien beaux, bien logiques, mais très peu ancrés dans la réalité. Je suis d'accord que la principale finalité de l'acte sexuel, c'est la reproduction. Cependant, je ne comprends pas trop pourquoi il est si abominable de l'utiliser à d'autres fins, par exemple pour le plaisir. Puisque vous aimez tant les comparaisons, en voici une. Vous conviendrez avec moi que l'alimentation est un besoin physique fondamental, car elle assure l'apport énergétique et nutritionnel indispensable à la vie. Or, si une personne, après un bon souper, décide de prendre un morceau de chocolat pour dessert, elle le fait par plaisir, et non par besoin, puisqu'elle a déjà bien mangé. L'alimentation est donc «sortie de son contexte indispensable». S'agit-il d'un péché aussi grave que la luxure? Vous pourriez me répondre que cette personne a commis un péché qui s'appelle la gourmandise et que, de toute façon, le morceau de chocolat lui apporte des lipides et des glucides essentiels pour son corps, qu'elle le veuille ou non. Supposons alors que cette personne, plutôt que de manger un morceau de chocolat, se prépare une tisane. Vous conviendrez qu'une tasse de tisane procure un apport nutritionnel et énergétique presque identique à celui d'une tasse d'eau chaude, c'est-à-dire à peu près nul (à moins, bien sûr, qu'on y ajoute du sucre!) Boire une tisane est-il commettre un péché de gourmandise? Sort-il l'alimentation de son contexte indispensable? L'exemple n'est pas parfait, bien sûr, (ne pensez pas je mets la gastronomie et les relations sexuelles sur un pied d'égalité!) mais j'espère que vous comprenez mon point : en quoi «sortir la sexualité de son contexte indispensable» est-il condamnable? Une dernière chose. Lorsque j'ai affirmé que vous utilisiez «homosexualité» et «sodomie» comme synonymes, c'était encore une fois à la lecture de votre correspondance avec Bill Whatcott. Lisez cette phrase, par exemple : If "homosexuality" really does exist (i.e. as another sexuality), then the sodomites have won the war and we have lost it. Utiliser le mot sodomite pour désigner un homosexuel, c'est avoir une vue très limitée... En d'autres mots, vous semblez réduire la définition d'homosexuel à «quelqu'un qui pratique le coït anal». Et ça, croyez-moi, ce n'est pas très respectueux! En ce qui concerne votre invitation au débat, je me vois obliger de la décliner. En voyant ce qui s'est passé avec Guillaume Loignon, qui était pourtant en bien meilleure position que moi pour vous faire face, je n'ai pas le goût de me lancer dans un tel imbroglio. Bien à vous, MonsieurX21 :) P.S. Vous êtes sûrement plus savant que moi en ce qui concerne la manière d'insérer des hyperliens dans le texte, alors ne vous gênez pas pour arranger mes références boiteuses.
-----Original Message----- From: Stefan Jetchick Sent: 6 avril 2010 19:35 To: Monsieur X21 Subject: Suite du débat sur la sodomie et l'homosexualité Bonjour Monsieur X21, >> je dois bien admettre que votre bonne volonté et >> votre rationalité ont eu raison de mon antipathie. De mon côté je profite beaucoup des courriels qui m'ont été envoyés récemment au sujet de ma circulaire sur la sodomie. Ils me forcent à clarifier ma position. Merci encore de prendre le temps de m'expliquer ce avec quoi vous n'êtes pas d'accord! J'en suis reconnaissant! >> same-sex attractions can possibly be non-sinful, even though >> they are **always** intrinsically disordered (i.e. bad). >> Avouez que ce n'est pas très gentil... Hum, ça dépend comment on définit «gentil». Si être «gentil» signifie «ne jamais faire de peine à qui que ce soit», alors bien sûr que je ne suis pas «gentil»! Mais les bons parents non plus, car parfois ils font de la peine à leurs enfants, pour leur bien. Demandez à n'importe quel parent qui a dû interdire à son enfant de jouer avec un couteau, ou de manger trop de crème glacée, etc.! En d'autres mots, il faut d'abord se demander si les attirances envers le même sexe sont bonnes ou mauvaises, et ensuite on peut savoir si je suis gentil ou pas. >> En ce qui concerne le «coeur du débat», je vous propose la >> définition suivante de l'homophobie OK, examinons-ça. >> Il s'agit de comportements >> discriminatoires envers les lesbiennes, les gais, les bisexuels >> et parfois même leur famille. Tout de suite on a un gros problème. Quelle est la définition de «comportement discriminatoire»? Par exemple, moi j'ai des «comportements discriminatoires» envers ma propre mère. En effet, en hiver quand il y a de la glace sur le trottoir, je lui tiens le bras. Mais au même endroit, sur le même trottoir, je ne tiendrais pas le bras d'un jeune en pleine santé comme toi. Je discrimine entre ma mère âgée et toi, c'est-à-dire que je vous traite différemment. C'est le sens fondamental du mot «discriminer». Si on prend le mot «discriminer» dans un autre sens, comme voulant dire «traiter différemment, et mal!», alors il faut continuer notre travail de recherche et dire: Comment définissez-vous le mot «mal»? Si on répond que «traiter mal» signifie «ridiculiser quelqu'un», ou «encourager les autres à haïr quelqu'un d'autre», ou «tabasser quelqu'un juste parce qu'il est différent de nous», alors je dis: Concedo, l'homophobie est très mauvaise! Sauf que bien sûr, ce n'est pas comme ça que «l'homophobie» est définie de nos jours! La définition de «l'homophobie» est plutôt à géométrie variable. On commence par donner l'exemple du pauvre garçon ou de la pauvre fille qui se fait tabasser parce qu'il ou elle éprouve des attirances envers le même sexe, et une fois qu'on a endormi l'auditoire, tout d'un coup «l'homophobie» devient «ce qui fait que les catholiques et les scientifiques n'ont pas le droit de parler»! >> Bon, ce n'est pas très élégant mais je crois que les principaux >> éléments sont quand même là. Nego, au contraire, la définition est trop vague. >> Est-il vraiment nécessaire de débattre >> de rhétorique sur un concept qui est quand même assez clair? Oui, car nombreuses sont les personnes qui voient de «l'homophobie» ici. >> L'homophobie, c'est une attitude de mépris envers ceux qui ne sont >> pas hétérosexuels. «Mépris»? Encore ici, il faut définir. Si je dis que l'alcoolisme est mauvais pour la santé, est que, de par ce fait, je «méprise» les alcooliques? >> J'ai lu avec intérêt le paragraphe de Richard Wetzel que >> vous citez [...] on pourrait en conclure que la >> sodomie est un comportement qui met la santé humaine à risque. Et pas un petit risque! Un «gai», selon les données du CDC (Center for Disease Control, aux USA), a une espérance de vie d'environ 20 ans inférieure à la moyenne! >> il existe tout un tas de comportements répandus dans la société qui >> sont nuisibles à la santé, non naturels et qui ne sont pas pour >> autant condamnés par l'Église. Ah oui? Lesquels? CÉC No. 2288: «La vie et la santé physique sont des biens précieux confiés par Dieu. Nous avons à en prendre soin raisonnablement en tenant compte des nécessités d'autrui et du bien commun.» CÉC No. 2290: «La vertu de tempérance dispose à éviter toutes les sortes d'excès, l'abus de la table, de l'alcool, du tabac et des médicaments.» Etc, etc. (En passant, détail technique: dans un débat, comme tu le fais très bien jusqu'ici, il faut donner ses sources, normalement avec des hyperliens. Pour les enseignements de l'Église catholique, normalement on cite un numéro entre 1 et 2865.) >> Les relations sexuelles non-protégées entre hétérosexuels comportent >> aussi un certain nombre de risques! Ah oui, vraiment? Lesquels? Un mari et sa femme, après de longues fiançailles vécues dans la chasteté, courent quels risques exactement, lorsqu'ils font des bébés? Le risque de faire un bébé? Mais, on se protège contre des choses laides et mauvaises, pas contre la chose la plus belle et bonne en ce monde, un bébé! Je m'excuse, mais je dois être bouché. De quel risque parles-tu? >> Si vous insinuez que le taux de suicide plus élevé que la >> moyenne chez les victimes d'homophobie est dû à la pratique de la >> sodomie, par exemple par une influence sur l'action des >> neurotransmetteurs, c'est pas mal «tiré par les cheveux»! :-D Décidément, il faut être gauchiste pour voir une telle insinuation dans ce que je dis! Non, je n'ai jamais parlé des neurotransmetteurs dans mes textes. Oups, si, oui, une fois! Et j'en ris encore! Sérieusement, il faut faire attention avec les statistiques. Oui, j'ai vu des statistiques selon lesquels les «gaies» et «lesbiennes» avaient un taux de suicide plus élevé que la moyenne. En supposant que cela soit vrai, est-ce à cause de «l'homophobie», ou à cause d'un ou de plusieurs autres facteurs dans leur vie? Si on définit «l'homophobie» comme étant «la haine des gens ayant des attirances envers le même sexe», alors je ne vois pas comment «l'homophobie» pourrait encourager ces gens à être heureux et à vivre vieux! C'est sûrement un facteur qui exacerbe la tendance au suicide. Par contre, la moindre recherche sur le style de vie de ces gens montre de nombreuses autres statistiques troublantes, comme le taux de violence «inter-homosexuel», les pratiques sexuelles dangereuses, la toxicomanie, etc. De plus, les pays qui depuis longtemps ont décidé de promouvoir les choses comme la sodomie et le «mariage gai» ne présentent pas à ma connaissance de diminution dans ces statistiques. En d'autres mots, «l'homophobie» ne serait pas la cause principale des problèmes de santé physiques et psychologiques de ces gens. Il faudrait plutôt regarder du côté des assuétudes (en anglais: «addiction»). Si on prend l'exemple précis des sodomites, on peut constater expérimentalement que leur style de vie implique souvent de multiples partenaires, des pratiques dangereuses (même s'ils savent que c'est dangereux), une incapacité de maîtriser leurs pulsions sexuelles, etc. En d'autres mots, les signes typiques d'une assuétude (comme la drogue, l'alcool, etc.) Et on sait expérimentalement que les gens qui sont prisonniers d'une assuétude ont un taux de suicide plus élevé. Enfin, je devrais laisser la parole à des gens plus futés que moi. Ce texte en passant est très long, très «fouillé», damasquiné de notes de bas de page, etc. >> ce raisonnement me >> rappelle ceux de Socrate, dans les dialogues de Platon. Ils sont >> bien beaux, bien logiques, mais très peu ancrés dans la réalité. Dire que «la sexualité a rapport à la reproduction» n'est pas ancré dans la réalité? Ayoye! Est-ce qu'il va falloir inventer un nouveau manège à Disneyland pour t'en convaincre? Un nouveau manège appelé: «Monsieur le spermatozoïde se promène dans les montagnes russes du système digestif»? (Je ne sais pas si la file d'attente serait bien longue devant ce manège-là!) >> Je suis d'accord que la principale finalité de l'acte sexuel, c'est la >> reproduction. Ouf! Je n'aurai pas besoin de montagnes russes et de Disneyland! >> je ne comprends pas trop pourquoi il est si >> abominable de l'utiliser à d'autres fins, par exemple pour le >> plaisir. Distinguo. En détournant l'acte complètement de sa finalité, ou non? >> si une personne, après un bon souper, >> décide de prendre un morceau de chocolat pour dessert, elle le fait >> par plaisir, et non par besoin, puisqu'elle a déjà bien mangé. >> L'alimentation est donc «sortie de son contexte indispensable». Superbe métaphore! Félicitations! Il suffit seulement de rajouter quelques petits détails. Supposons qu'un savant inventait la «Pilule anti-digestive», une pilule qui faisait que la nourriture passait intacte au travers du système digestif, et qui permettait donc aux gens de manger tant qu'ils le voudraient, purement pour le plaisir de manger, sans jamais engraisser. Là, on aurait un exemple d'une alimentation «sortie de son contexte indispensable». Le Créateur, étant un bon ingénieur, a associé beaucoup de plaisir à deux choses essentielles: la survie de l'individu (manger), et la survie de l'espèce (se reproduire). Il est tout-à-fait légitime de jouir de ces plaisirs lorsqu'on fait ce qu'on est supposé faire pour le bien de l'humanité. Mais on détourne ces actes de leur nature lorsqu'on ne cherche que le plaisir. Un autre exemple en accord avec ta métaphore serait quelqu'un qui se rentrerait des petits pois verts dans le nez, ou des haricots dans les oreilles, parce qu'il trouve ça plaisant. L'acte de manger serait alors détourné de sa finalité essentielle. Tu me vois venir avec mes gros sabots en béton armé, pour ce qui est de l'application de ces métaphores à la sexualité! >> S'agit-il d'un péché aussi grave que la luxure? Sérieusement, si ce genre de question t'intéresse, la source est la Somme théologique de saint Thomas d'Aquin. Il pose ce genre de questions, et tente d'y répondre le plus rationnellement possible. (IIa-IIae, q. 148, a. 3: «La gloutonnerie est-elle le pire péché?») >> Supposons alors que cette personne, >> plutôt que de manger un morceau de chocolat, se prépare une tisane. >> Vous conviendrez qu'une tasse de tisane procure un apport >> nutritionnel et énergétique presque identique à celui d'une tasse >> d'eau chaude, c'est-à-dire à peu près nul (à moins, bien sûr, qu'on >> y ajoute du sucre!) Boire une tisane est-il commettre un péché de >> gourmandise? Sort-il l'alimentation de son contexte indispensable? :-) Tu parles ici de cas plus subtiles qui ont rapport avec la tempérance en matière d'alimentation. Les citations du CÉC ci-haut sont un bon départ pour trancher ces questions. Mais moi je ne parle pas de cas aussi subtiles. Je parle de cas grossiers, de cas où le processus d'alimentation est carrément brisé. >> (ne pensez pas je mets la >> gastronomie et les relations sexuelles sur un pied d'égalité!) Évidemment! >> vous semblez réduire >> la définition d'homosexuel à «quelqu'un qui pratique le coït anal». Pas du tout. Voir: 7) «La sodomie n'est pas la même chose que l'homosexualité!» >> En ce qui concerne votre invitation au débat, je me vois obliger de >> la décliner. Dommage, c'est agréable de discuter avec quelqu'un qui écrit sans fautes, qui lit tout ce que je lui envoie, et dont les courriels foisonnent de références! >> En voyant ce qui s'est passé avec Guillaume Loignon, >> [...] je n'ai pas le goût de me lancer dans un tel imbroglio. Le cas de Guillaume Loignon est spécial. Maintenant que la poussière a eu le temps de retomber un peu, je pense sincèrement que Guillaume a été très mal servi par ses arbitres. Il a choisi des athées «purs et durs», plutôt que de choisir un jury le moins biaisé possible. Des arbitres normaux auraient très rapidement expliqué à Guillaume que, étant donné l'hypothèse de départ du débat, le catholicisme était faux. Donc il ne servait à rien d'attaquer l'Église. Guillaume aurait alors été obligé de s'en tenir au sujet du débat. Mais comme ses arbitres étaient vitrioliquement anti-cléricaux, ils ont laissé Guillaume s'embourber dans une attaque complètement superflue, une attaque que je ne pouvais bien entendu pas accepter. Au plaisir de raisonner avec toi! (Plaisir spirituel, et tout-à-fait légitime! ;-) Stefan Jetchick
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