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La paix dans le monde!
Jeunes, heureux, tous les sexes et toutes les ethnies
chantent en harmonie!
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J'ai eu beaucoup de difficulté à commencer à écrire cet article. D'un côté, je me sentais poussé à parler de ce sujet, car presque tous mes contrats d'interprétation ces temps-ci en sont «contaminés». D'un autre côté, même si l'expression: «ce sujet» est au singulier, j'ai l'impression d'avoir affaire à un tas grouillant de sujets au pluriel, et des sujets mal définis, et plus ou moins reliés entre eux. Est-ce un «syndrome»? Une «mode intellectuelle»? Une «pathologie sociale»? Quel mot utiliser pour en parler?
Quelques manifestations de ce phénomène:
- L'acronyme «EDI» (Équité, Diversité, Inclusion), ou une variation sur le thème, se retrouve dans presque tous les discours des dirigeants que je traduis, autant du secteur public que du secteur privé. (Remarquez que l'acronyme «DIE!» n'est jamais utilisé! C'est une blague que j'ai vu sur le site de Briggs, car en anglais «Die! Die! Die!» signifie «Meurs! Meurs! Meurs!».)
- De très nombreuses organisations gouvernementales (au Canada, j'ai l'impression que c'est tous les Ministères, toutes les Directions dans chaque Ministère, et toutes les agences para-gouvernementales) se pilent sur les pieds pour organiser des comités, des groupes de discussion, des séances de formation (avec consultants externes bien payés), des «Semaines de Ceci» ou des «Mois de Cela». Inévitablement, on y parle d'équité, de diversité, d'inclusion, mais aussi d'anti-oppression, d'anti-racisme, de trans-genre, de micro-agressions, de discrimination, d'intersectionalité, de LGBTQ2SI+ (ou une des nombreuses variations de cet acronyme), d'autochtones, de BIPOC, de théorie critique de la race, etc.
- Plusieurs compagnies du secteur privé embauchent des employés spécialement consacrés à cela, comme des «Directeurs de la Diversité et de l'Inclusion», les placent haut dans l'organigramme, et les font pavanner fièrement dans leurs Assemblées Générales.
- Même si en théorie le gouvernement est «laïc» (l'euphémisme québécois pour dire «athée»), de nombreuses réunions commencent avec une prière récitée par un «prêtre» autochtone (dans ma jeunesse, on parlait d'Indiens et d'Esquimaux), et si la réunion est importante, il y aura toute une cérémonie religieuse autochtone.
- Au Canada du moins, presque toutes les réunions commencent avec une «Reconnaissance Territoriale». J'exagère à peine en disant que cela consiste à nier que le Canada existe, et à insinuer plus ou moins clairement que tous les hommes blancs sont des voleurs, des violeurs et des génocidaires, et qu'avant l'arrivé des gros méchants colonisateurs catholiques, tous les Indiens et les Esquimaux vivaient en harmonie au Paradis Terrestre.
- Etc.
Affiche de propagande Nazi. Der Untermensch; le sous-homme.
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Bien sûr, je ne condamne rien de ce qu'il y a de bon dans tout ce mouvement! Il y aurait tout un travaille de moine à faire, pour aller lire soigneusement les auteurs qui ont inventé ces sujets (pas les commentateurs des commentateurs), et ensuite extraire toutes les bonnes choses qui y sont enfouies.
Je condamne bien entendu avec toute la vigueur dont je suis capable le racisme, parce que l'Église catholique condamne le racisme, et que je suis catholique.
Je condamne aussi le sexisme, parce que l'Église catholique condamne le sexisme, et que je suis catholique.
Je condamne aussi tous les crimes commis par certains mauvais colonisateurs, parce que l'Église catholique condamne ces crimes, et que je suis catholique.
Et ainsi de longue suite...
Je suis encore à étudier ce phénomène, mais il me semble qu'il y a au moins deux «mécanismes» qui expliquent en partie la confusion qui l'entoure.
Ambiguïté: Ce qui arrive dans le Vague, reste dans le Vague!
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Je dirais que le premier de ces «mécanismes» est l'ambiguïté. Les gens qui font la promotion du «DIE! DIE! DIE!» aiment prendre un mot pouvant être interprété de plusieurs manières, pour ensuite éviter de le définir clairement, pour ensuite s'en servir de manière sophistique. Discrimination? Haine? Colonialisme? Sexisme? Micro-aggression? Racisme? Personnellement, je n'ai jamais vu de tentative sérieuse de définir ces termes et bien d'autres.
Remarquez que la gonzesse aux yeux bandés ne tient pas une «mono-balance»,
avec seulement les arguments d'une seule des deux parties!
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Un deuxième «mécanisme» est tout simplement la condamnation sur simple accusation. C'est encore la mauvaise vieille injustice qui consiste à ne pas laisser parler l'avocat de la défense. En d'autres mots, ces gens n'appliquent pas le vieux proverbe: «Audiatur et altera pars»: Que l'autre partie aussi soit entendue. Si l'accusé n'a jamais le droit de glisser un mot, bien sûr qu'il va toujours être «coupable»! Et bien sûr, si l'accusé ose ouvrir la bouche, il va se faire lancer les accusations typiques.
L'oubli du célèbre «Audiatur et altera pars» a causé et cause encore beaucoup de tort, mais prenons un exemple de ce qui arrive quand on n'écoute pas l'autre version de l'histoire: les pensionnats pour les écoliers Indiens et Esquimaux. Au Canada, toute mention de ces pensionnats est inévitablement suivie d'un déferlement d'accusations haineuses envers l'Église catholique: cruauté envers les enfants séparés de leurs parents, extermination des langues et de la «culture autochtone», et même camps de concentration où les enfants se faisaient tuer en grand nombre. Ah oui, Vraiment? Curieusement, on ne mentionne jamais des choses comme:
4.1) Élimination des langues non-autochtones? Apprendre l'anglais en plus de sa langue maternelle est facile pour «l'homme blanc». L'ajout d'une nouvelle langue dans un cerveau normal ne chasse pas la présence d'une langue qui y était déjà établie. En fait, apprendre une autre langue, selon les statistiques qui me sont passées sous le nez, semble améliorer les capacités mentales. Les Indiens et Esquimaux n'ont pas moins de neurones que nous. Depuis quand doit-on croire que les Indiens et Esquimaux sont des attardés mentaux? La perte des langues autochtones chez ces peuples n'a pas été causée par l'apprentissage d'une nouvelle langue. Moi, je ne parle pas un traître mot de polonais, parce que mes aïeux qui sont arrivés aux USA ont décidé de ne pas parler polonais à leurs enfants. De plus, la manière la plus rapide et efficace d'apprendre une nouvelle langue c'est l'immersion. Comment faire pour obtenir cette immersion? Il faut s'interdire de parler une langue autre que celle qu'on essaie d'apprendre. Même les étudiants anglophones qui viennent ici à Québec à l'Université Laval pour faire un cours de français par immersion doivent consentir à ne pas parler anglais pendant le cours.
4.2) Séparation des parents? La prochaine fois qu'un hurluberlu anti-catholique vous vomira des accusations au sujet des pensionnats, demandez-lui de vous payer un café. Mais un café que vous irez consommer à Akulivik, ou Inukjuak, ou Kangiqsualujjuaq, ou Kuujjuaq, etc. Il va vous répondre: «JAMAIS! TU ES FOU?» Et effet, plusieurs de ces villages autochtones sont accessibles seulement par avion, et les prix des billets sont démentiels. Mais ça, c'est en 2023! Avec tous les progrès technologiques du 21e siècle! Imaginez quand ces pensionnats ont commencés, l'avion n'existait même pas! Comment ces religieuses catholiques pouvaient-elles renvoyer les enfants chez eux à tous les soirs? L'idée de «séparer» ces enfants de leurs parents, et de les renvoyer à la maison seulement une ou deux fois par année durant leurs études, était pour plusieurs la seule manière de les envoyer à l'école.
4.3) Extermination de la «culture autochtone»? J'ai des origines polonaises, mais aucune culture polonaise. Par contre, si vous me demandez où trouver la «culture polonaise», je pourrais vous indiquer des musées où se trouvent des oeuvres d'artistes polonais, des livres écrits par des auteurs polonais, des partitions de musique polonaise, etc. Les Indiens et les Esquimaux n'avaient pas inventé l'écriture, ni la notation musicale, ni les musées, ni les routes (ni les cartes géographiques, ni la boussole, ni l'imprimerie, ni les sciences mathématique, chimique, historique, biologique, philosophique, etc., etc.) Si vous aviez été une religieuse catholique durant les années de pensionnat, et que vous auriez voulu transmettre cette «culture autochtone», quels manuels scolaires auriez-vous pu utiliser? Et une fois de plus, ce sont les parents qui sont responsables pour la transmission de cette culture. Mais eux non plus n'avaient pas ces fameux Manuels-fantômes...
4.4) Colonisation? Youhou! Le mot «Alphabétisation» a-t-il disparu de nos dictionnaires? Pourquoi ne parle-t-on jamais de l'immense service qui a été rendu à ces Indiens et Esquimaux? L'alphabétisation est une des clés de la libération. Depuis quand est-il louable de laisser croupir les gens dans leur analphabétisme? Combien de programmes, d'efforts, de professeurs, de cours, etc., notre gouvernement a-t-il instauré pour lutter contre l'analphabétisme? Et ne me demandez pas combien de fois j'ai traduit des réunions d'autochtones, où les têtes pensantes du groupe étaient exactement celles qui avaient eu la chance d'aller dans des pensionnats, de leur propre aveu.
4.5) Communion avec la Nature? On nous rabote constamment les oreilles avec l'idée que les Indiens et les Esquimaux étaient en «Communion avec la Nature» avant l'arrivée du gros méchant homme blanc. Ha! Merci d'avoir mentionné le mot «avant», car les sauvages d'aujourd'hui, qu'ils soient Indiens ou Esquimaux ou québécois pure-laine, en auraient beaucoup à apprendre des religieuses catholiques traditionnelles pour ce qui est de respecter la Nature. Voir: Le style de vie le plus éco-responsable.
4.6) Rejet des religions autochtones? Pourquoi ne parle-t-on jamais de tous ces Indiens et Esquimaux qui ont rejeté les fausses religions des autochtones, et qui ont souvent été persécutés par leurs frères et soeurs de sang parce qu'ils s'étaient convertis au catholicisme? Allez à Sainte-Anne-de-Beaupré, vous pourrez en rencontrer, et constater qu'ils sont infiniment reconnaissants d'être catholiques, qu'ils n'ont pas du tout été forcés de se convertir, et qu'ils n'ont pas la moindre envie de revenir à l'idôlatrie barbare.
- Etc.
Qu'est-ce que je pense de toute cette histoire de «DIE! DIE! DIE!»? Ce qui me frappe le plus, c'est le rapprochement entre ce phénomène et le Petit Catéchisme, plus particulièrement deux Questions, les questions 2 et 48 (avec 48 explicitée par la 58). Commençons avec la Question 2:
*2.-
Qu'est-ce que l'homme?
- L'homme est un être composé d'un corps et d'une âme, et créé par Dieu à Son image et
à Sa ressemblance.
Essayons de décortiquer toutes les conséquences de cette petite phrase:
5.1) Les deux sexes sont au même niveau. Bien sûr, le mot «homme» ne fait peut-être pas l'unanimité pour désigner les deux sexes, mais selon moi ce choix se défend. Ce qui est important, c'est que le Petit Catéchisme évite soigneusement de traiter séparément les personnes humaines de sexe femelle et celles de sexe mâle. Il place toutes les deux au même niveau, sans faire de distinction. En effet, rien de corporel ne peut être fait «à l'image et à la ressemblance» d'un être immatériel. Vous pouvez tripoter des atomes, les mettre dans n'importe quelle configuration, mais vous n'obtiendrez jamais l'intelligence et la volonté. Ce qui fait qu'une femme est une femme, et un vir est un vir, c'est quelque chose qui est au-dessus du dimorphisme sexuel des corps animaux.
5.2) La substance n'est pas une intersectionnalité d'accidents. Les Communistes, parce qu'ils croient au dogme du matérialisme, se condamnent à chercher la dignité humaine là où elle ne peut pas être. Petit rappel: en philosophie, un «accident» s'oppose à la substance. Par exemple, un chien peut être petit ou grand (quantité), en santé ou malade (qualité), couché ou debout (position), ici ou là (lieu), etc. Mais c'est un chien quand même (substance). Or, si l'homme n'a pas d'âme spirituelle, d'où pourrait venir sa dignité? Pourquoi l'homme devrait-il être «meilleur» qu'une roche ou un cochon? Les Communistes doivent donc s'escrimer à chercher un accident spécial, ou une quelconque intersection d'accidents qui miraculeusement viendrait créer la «dignité». C'est chercher midi à quatorze heures. De plus, comme notre dignité humaine est connecté à notre substance, et non à nos accidents, les accidents n'ont pas d'importance. Couleur de la peau? Accident sans importance pour notre dignité humaine. Langue maternelle? Accident sans importance. Origine ethniques? Idem. Croyances religieuses? Rebelotte. Perversions sexuelles ou sexualité saine? Ça aussi, sans effets sur la substance, donc sans effets sur la dignité humaine.
5.3) La dignité humaine est loin au-dessus de celle des bêtes. Encore ici, les Communistes, parce qu'ils sont athées, doivent accorder aux bêtes la même dignité que celle des hommes, ce qui finit par rabaisser la dignité humaine au niveau de celle des bêtes qu'on peut tuer quand on veut (comme l'histoire du Communisme le montre). Le Petit Catéchisme, au contraire, place la dignité humaine dans la catégorie des personnes (les êtres doués d'intelligence et de volonté), ce qui nous met dans la catégorie des anges et même, d'une certaine manière, de Dieu.
5.4) Dieu existe. Une fois de plus, je le répète: si nous ne sommes que des tas de molécules rassemblés temporairement par le hasard d'une évolution sans but, il ne sert à rien de parler de «justice» et «d'équité» et toutes ces balivernes.
- Etc.
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La plupart des adeptes du «DIE! DIE! DIE!» vont hurler en entendant parler de «dogme», surtout du Dogme du Péché Originel! Mais attention, les hommes de science ne se gênent pas pour parler du «Big Bang». Pensez-y: il est impossible d'observer le Big Bang. Impossible de retourner dans le temps pour constater scientifiquement ce Big Bang. Par contre, de nombreux hommes de science prétendent qu'on peut observer aujourd'hui, et de manière scientifique, les conséquences de cet hypothèse explicative. Sommes-nous capables d'aller voir Adam et Ève croquer la pomme au tout debut de l'Histoire de Homme? Non. Mais nous pouvons observer scientifiquement ce que nous voyons aujourd'hui, et émettre des hypothèses explicatives. Le Péché Originel se défend très bien pour expliquer ce que toute personne sensée peut constater de nos jours. Regardons ce que dit le Petit Catéchisme:
48.-
Les conséquences du péché originel sur notre intelligence et notre volonté
restent-elles en nous, après que le péché originel a été effacé par le Baptême?
- Oui, l'obscurcissement de notre intelligence et l'affaiblissement de notre volonté
restent en nous, même après que le péché originel a été effacé par le Baptême.
*58.-
Quelles sont les principales sources du péché?
- Les sept principales sources du péché sont l'orgueil, l'avarice, l'impureté,
l'envie, la gourmandise, la colère et la paresse. On les appelle communément les
péchés capitaux.
Quels sont les rapports entre ce Dogme et le phénomène du «DIE! DIE! DIE!»? J'en vois plusieurs. Entre autres:
6.1) Inclusivité et Diversité ULTIMES. Que pourrait-il y avoir de plus inclusif que la Nature Humaine? Tous, mais vraiment tous les hommes ont la Nature Humaine, sans exception. Le dogme parle de blessure à la nature humaine, pas de crime commis par les blancs, ou les noirs, ou les mâles, ou les femelles, ou les vieux, ou les jeunes, ou les prêtres et les évêques catholiques, etc. Géographie, couleur de peau, période de l'Histoire humaine, nationalité, religion, énumérez-en tant que vous voudrez: tous les hommes ont la blessure du Péché Originel (sauf bien sûr Jésus qui est Dieu, et sa Mère conçue Immaculée, mais cela n'a pas d'incidence sur notre discussion ici).
Chien qui court après sa queue.
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6.2) Protection contre les efforts futiles. Les partisans du «DIE! DIE! DIE!» ont probablement de bien bonnes intentions. Sauf que les bonnes intentions ne suffisent pas. Il faut aussi avoir une vrai solution au problème, sinon on devient comme un chien qui court après sa queue. S'imaginer qu'on va régler le problème de l'orgueil, de l'avarice, de l'impureté, de l'envie, de la gourmandise, de la colère et de la paresse, simplement en tripotant des niaiseries accidentelles qui n'ont pas rapport avec le fond de notre nature, n'est que se courir après la queue. Vous pensez régler le problème en mettant plus de gens de couleur dans les Conseils d'Administration? Ou en rajoutant encore plus de couches de graisse et de mélasse à la bureaucratie du Québekistan Soviétique? Ou en criminalisant l'usage de certains mots dans le dictionnaire? Ou en mettant un mâle travesti en femelle à la tête du Ministère de la Condition Féminine? La nature humaine va rester la même.
6.3) Protection contre le Rêve en Couleurs. Les Communistes du Québec moderne croient dur comme fer au Mythe du «bon sauvage», d'une classe privilégiée qui serait génétiquement supérieure. Que ce soit les femmes, ou les autochtones, ou les enfants des immigrants musulmans, ou n'importe quel pseudo-intellectuel subventionné par nos impôts et qui dénonce les gros méchants USA et le gros méchant capitalisme, il y a cette croyance inébranlable en quelque chose qui ferait que tel classe serait supérieure aux autres. Sauf que tous ces gens sont des hommes, et ils ont tous la même nature humaine blessée par le Péché Originel. Arrêtez de rêver en couleur.
6.4) Protection de la Science contre le charlatanisme. Les partisans du «DIE! DIE! DIE!» attaquent souvent la Science, par la manoeuvre suivante. Ils montrent des Savants, puis ils montrent que ces Savants ont commis des actes mauvais (voir liste des péchés capitaux ci-haut), ce qui a eu une influence néfaste sur ce qu'ils ont enseigné en tant que Savants. Donc, disent-ils, la Science n'est pas scientifique, ou pas plus scientifique que les traditions orales des Indiens et des Esquimaux, ou de l'astrologie, du tarot, etc. Avec le Péché Originel, on peut distinguer entre la Science, et tel ou tel Savant. Qu'un savant commette un péché n'est pas surprenant, un savant est un homme, et tout homme a une nature humaine blessée. Par contre, la Science, lorsqu'elle est bien faite, arrive à des conclusions vraies, contrairement aux charlatans.
6.5) Protection contre les méfaits de l'athéisme. Il faut faire attention avec les Dogmes de l'Église catholique. Ils forment une structure délicate et équilibrée. Si vous attaquez un dogme, vous allez subir les conséquences, parfois difficiles à prévoir. Une des conséquences de l'élimination du Dogme du Péché Originel est l'athéisme. En effet, si notre nature humaine telle qu'elle existe en ce moment a été créée telle quelle par Dieu, alors Dieu est un cruel imbécile. À tous les jours, nous voyons crimes, méchancetés, destruction, égoïsme, etc. Et tout ce mal est réparti partout sur la Terre, et dans toutes les périodes de l'Histoire. Il y a manifestement un GROS problème avec la nature humaine. Avec le Péché Originel, on peut blâmer l'homme pour le mauvais usage de sa liberté. Sinon, il faut blâmer le Créateur de notre nature, ou nier son existence (avec toutes les conséquences horribles que cela entraîne, comme expliqué ci-haut).
Etc., etc.
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Un lecteur fidèle de ce site web m'a envoyé ses commentaires, que je mets ici dans leur propre section. Il dit que la Théorie Critique de la Race (CRT) est un sous-ensemble de la Théorie Critique, qui elle-même est aussi l'inspiration derrière le phénomène «DIE! DIE! DIE!». (J'ai quelques réserves à propos de certaines de ses expressions comme «société libérale» et «civilisation Occidentale», puisque je les vois plus comme sociétés et civilizations influencées par le Christianisme, mais pour le reste je pense qu'il a raison.)
En insistant sur le fait que la raison et la logique ne sont pas universelles, mais font simplement partie du colonialisme occidental oppressif, et que différentes «manières de savoir» méritent une crédibilité égale, la théorie critique désactive le mécanisme principal par lequel différents groupes peuvent se parler et parvenir à un terrain d'entente en société. Bien qu'il ne tolère pas explicitement la violence, il ferme toute voie de dialogue, entraînant ses partisans dans une impasse où il ne reste qu'un seul plan d'action: «Brûlez l'oppresseur!»
Les théoriciens critiques fondateurs ont compris sa nature destructrice. La théorie critique a été développée dans les années 1960 par des penseurs marxistes déçus par l'échec des révolutions communistes à livrer la société utopique, et par l'échec des travailleurs occidentaux à se soulever (à cause d'une supposée «oppression intériorisée»). Ils estimaient que pour préparer le terrain à la révolution, il fallait d'abord délégitimer les structures de pouvoir existantes de la société. Leur innovation consistait à attaquer (ou «déconstruire») non seulement la structure des relations économiques, mais aussi la culture elle-même. Le marxisme a échoué, pensaient-ils, parce qu'il n'avait pas frappé assez profondément: il avait laissé en place des idées culturelles fondamentales qui donnaient continuellement naissance à de nouvelles structures d'oppression, comme des fruits qui poussent dans un sol empoisonné. Ainsi, la culture elle-même doit être subvertie pour exciser le mal. La théorie critique était destinée à fournir les outils pratiques pour le faire.
La technique est simple: diviser chaque domaine de la société selon n'importe quel axe qui crée des gagnants et des perdants; étiqueter les perdants comme «opprimés»; qualifier les gagnants «d'oppresseurs»; encourager les gens à revendiquer une vertu facile et non méritée en s'identifiant aux «opprimés» et en condamnant le système pourri; interdire la réconciliation ou le dialogue; répéter à l'infini. La théorie critique est spécifiquement conçue pour retourner la plus grande force de la société libérale - une ouverture à la critique - contre elle-même. Elle enseigne aux gens qu'ils sont impuissants à agir dans le monde en dehors de leur identité de classe, exploite le ressentiment et la colère, et transforme la compassion et l'empathie en arme pour faire taire l'opposition. La théorie dit qu'il faut concentrer l'attaque sur tout groupe qui réussit (parce que la recherche du succès donne une légitimité à la structure de pouvoir corrompue) et de tripoter les blessures historiques situées le long des lignes de faille naturelles d'une culture, comme la race et la langue.
Dans sa version initiale, la théorie critique devait faciliter une expansion de la guerre de classe marxiste entre la bourgeoisie et le prolétariat dans les domaines social et culturel. Une fois que toutes les hiérarchies de pouvoir et les systèmes de pensée oppressifs ont été détruits, une société utopique peut émerger. Détails à venir plus tard, de l'autre côté du goulag...
Bien sûr, les marxistes ne dirigent plus la plupart des mouvements déconstructionnistes. Mais en diffusant ces théories dans le monde, où elles se sont infiltrées dans l'activisme social dominant à la fin des années 1980, les théoriciens originaux ont en fait donné un mauvais ensemble d'outils à toute une génération d'activistes bien intentionnés dont le seul défaut était de ne pas connaître la différence entre «gauchiste» et «libéral». La théorie critique - étant conçue pour déstabiliser les structures de pouvoir oppressives - semblait être un ajout naturel à la boîte à outils de l'activisme social. Il est en effet très efficace pour renverser les hiérarchies: aucun administrateur ne veut être considéré comme à la tête d'une structure de pouvoir racialement oppressive, et peut donc être intimidé pour céder les leviers du pouvoir aux militants les plus radicaux et les plus déraisonnables. La plupart des militants qui utilisent les outils de la théorie critique ne comprennent pas qu'ils ont été conçus uniquement pour déstabiliser et détruire - pas pour guérir ou améliorer.
[...]
La Théorie Critique de la Race n'est qu'une des nombreuses applications de la Théorie Critique. Le DIE dont tu parles plus tôt dans l'article est un autre exemple d'ensembles de comportements inspirés de la Théorie Critique, tous conçus pour saper la légitimité de l'existence de la civilisation Occidentale et injecter de la démoralisation partout où c'est possible (par exemple, la civilisation occidentale n'a même pas le droit de posséder la terre sur laquelle elle est, comme les reconnaissances territoriales cherchent à nous le rappeler).
Fondamentalement, la Théorie Critique est un ensemble d'outils pratiques qui enseignent aux gens comment critiquer tout ce qui n'est pas marxiste. Et il a été consciemment construit dans les années 1960 par des penseurs marxistes expressément dans le but de stresser la culture Occidentale jusqu'à ce que des fissures se forment, faisant ainsi place à la progression vers le marxisme. Comme le dit James Lindsey:
«Leurs tactiques sont simples: la critique cynique. Le faire et apprendre aux autres à le faire. Critiquer cyniquement, tout, constamment. Peu importe que votre critique soit basée sur une véritable compréhension de ce dont vous vous plaignez. L'idée est de se plaindre constamment: toutes les inégalités sont dues à des préjugés systémiques. Si une explication est proposée dans un cas spécifique, passez simplement au suivant et critiquez autre chose. Le système est pourri et raciste dans son essence et doit être démoli.
La faiblesse d'une société libérale réside dans sa plus grande force: elle invite avidement la critique. C'est parce que l'alchimie d'une société libérale dépend de sa volonté d'examiner ce qu'elle fait de mal afin qu'elle puisse admettre l'erreur et la corriger. Cette alchimie, une ouverture à la critique, est précisément ce qui servira à la détruire.
Des théoriciens critiques comme Horcheimer, DeAngelo, ont compris que pour démolir une société libérale, il suffit d'une chose. Il vous suffit d'amener un groupe suffisamment important de personnes à se plaindre constamment de la façon dont la société peut être perçue comme inique ou injuste. Ils n'ont pas à proposer de solutions, ils n'ont pas à comprendre, ils n'ont qu'à exprimer constamment leurs doléances, et faire en sorte que tout ce qu'ils touchent semble problématique, tout en exigeant constamment que cela soit donc changé.»
La Théorie Critique pousse les gens vers le marxisme parce que le marxisme est vendu comme la solution à l'injustice et à l'inégalité. Le marxisme vise à effacer toutes les différences entre les peuples par la création d'un État totalitaire. C'est là qu'intervient le gros mensonge de la Théorie Critique: elle détourne l'attention du fait fondamental qu'elle cherche à créer la tyrannie, en présentant toutes les inégalités et les différences entre les groupes (race, sexe, etc.) comme la preuve d'une tyrannie déjà existante, fondée sur des préjugés et des biais insurmontables, permettant ainsi à la Théorie Critique de peindre sa solution préférée (l'esclavage et la tyrannie) comme la libération de la tyrannie.
C'est le coeur du mensonge de la Théorie Critique: «La liberté est en fait l'esclavage; la tyrannie est la liberté.»
Les mots de George Orwell commencent à avoir plus de sens: «La guerre est la paix, la liberté est l'esclavage, l'ignorance est la force.»
[Source]
Les Communistes aiment bien le «MEURS! MEURS! MEURS!», car ils peuvent s'en servir pour se donner bonne réputation, en faisant semblant de lutter contre des choses mauvaises comme l'injustice et le racisme et le sexisme. Ensuite, ils ont toute liberté pour tenter d'assassiner Jésus et son Église, comme ils ont toujours fait dans l'Histoire humaine.
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